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3,35

sur 46 notes
Un roman qui appartient à une autre époque, classique de la littérature anglaise de la fin du dix-neuvième siècle, et qui reste plaisant à lire, pour sa bonne dose d'humour, très British.


Le personnage central de l'histoire s'est lancé dans la rédaction d'un journal, ce qui nous permet d'assister aux péripéties d'un quotidien sans panache, celui que vit jour après jour cet employé modeste qui vit dans son pavillon de banlieue. Sa naïveté et ses erreurs de jugement, l'exposent à un certain nombre de déconvenues, mais son fair-play, et sa capacité à digérer les camouflets lui permettent de s'en sortir avec la tête haute.

Le comique des situations, le comique de répétition (ah! ce décrottoir assassin !) , et le regard de candide de notre homme rendent la lecture très agréable.

C'est tout à fait dans la lignée de trois hommes dans un bateau de Jerome K. Jerome, où la maladresse de l'équipage de marins d'eau douce donnait à leur croisière un ton hilarant.

Merci à Netgalley et aux éditions 10/18
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Par un beau jour de la fin du 19ème siècle, Charles Pooter, qui se décrit lui-même comme un homme banal et ordinaire, décide d'entamer la rédaction d'un journal intime. Après tout, même s'il n'est personne d'important, ses écrits pourraient néanmoins servir à l'édification de ses semblables.
Ainsi donc, il confie à son journal, non pas de profonds questionnements existentiels, mais plutôt ses faits et gestes de la vie quotidienne, familiale, professionnelle et sociale, agrémentés de quelques réflexions bien senties.
Et le lecteur d'observer d'un oeil amusé ce brave Charles et son épouse Carrie emménager dans une maison de la banlieue de Londres, gérer les bisbilles de voisinage et de fournisseurs, s'inquiéter pour leur fils Lupin, dont le tempérament semble bien loin du modèle conformiste de ses parents. On découvre aussi Charles Pooter dans son environnement professionnel, en tant que fier employé (depuis 21 ans !) d'une banque de la City, et ses fréquentations amicales. Il apparaît être un homme respectable et respectueux de la hiérarchie, un brin psycho-rigide et très à cheval sur les convenances. Un peu coincé et maladroit, il nous gratifie de ses jeux de mots qu'il trouve hautement spirituels mais qui ne font mouche qu'une fois sur deux dans son entourage, ce qu'il trouve fort vexant, et ce qui est d'autant plus drôle pour le lecteur. Car ce n'est guère charitable, mais il faut bien avouer que Charles Pooter n'est pas précisément un boute-en-train hors pair, mais que ce sont plutôt sa naïveté, ses maladresses et son aplomb qui m'ont fait sourire.
Publiée sous forme de feuilleton dans une revue satirique autour de 1890, cette chronique de la vie ordinaire dans la banlieue londonienne n'est pas à proprement parler hilarante, mais son antihéros attachant et ses mésaventures cocasses font de ce livre (qui se lit à toute vitesse) un moment de lecture fort agréable à l'heure du thé.

En partenariat avec les Editions 10/18 via Netgalley.
#Journaldunhommesansimportance #NetGalleyFrance

PS pour l'éditeur : un effort de mise en page de l'édition numérique rendrait la lecture beaucoup plus confortable.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Ce n'est pas un livre hilarant mais plutôt un humour de situations à la sauce anglaise : quand notre anti-héros, britannique de cette fin de XIXe siècle, décide d'écrire un journal sur sa vie qui n'est finalement remplie que de maladresses, saupoudrée de manières bourgeoises vieillissantes, engoncée dans des amitiés pique-assiettes et presque idiotes. Un rien fait l'anecdote. Un bon mot fait le récit de la journée ou une boutade peut faire une injure. Chaque jour fait de peu, d'ordinaire. Bref ! le journal d'un homme sans importance, qui ferait presque pitié. Un livre dont le résultat est dans le titre, ou cpomment on se persuade que le journal intime du premier quidam peut rester dans les tiroirs qui le cache (satyre en cela réussie qui vaudrait d'ailleurs pour nombre de comptes sur les réseaux sociaux... jdcjdr !).
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Paru sous forme de feuilleton dans un journal satirique en 1888-1889, ce roman "comique” est publié en volume en 1892 et illustré par George Grossmith.

Un employé de banque, Charles Pooter, décide d'écrire son journal pour y noter, entre autres, toutes les blagues et jeux de mots dont il est à l'origine ! Il est honnête, pudique, respectueux de la hiérarchie, toujours en recherche de dignité mais susceptible et insuffisamment au fait des moeurs bourgeoises pour éviter de commettre des impairs qui le ridiculisent, à son insu !

Le bonhomme fait sourire, rire parfois et sa façon de rapporter ce qui lui semble important dans sa vie est assez amusante, j'ai trouvé cette lecture sympathique mais pas totalement humoristique. On est loin de l'humour et de la dérision de Jerome K. Jerome, dont l'oeuvre est postérieure.

Les entrées du journal sont courtes et font penser à des saynètes. Tous les intervenants sont très bien décrits avec un accent sur leurs défauts et ils sont souvent tournés en ridicule.

J'imagine que la réputation, méritée, d'humoriste de George Grossmith et de ses capacités à écrire des opéra-comiques, des chansons, des sketches, a participé au renom et à la popularité de ce “Journal” qui est une analyse et une forme de critique de la classe moyenne londonienne.

Une lecture agréable mais que j'ai dû faire en deux fois pour cause de fichier ebook rempli d'erreurs ! Pour le coup j'ai perdu un peu du plaisir de la primo découverte.

#Journaldunhommesansimportance #NetGalleyFrance

Challenge XIXè SIECLE 2021
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Avec ce livre, vous tenez entre vos mains le journal intime de Mr Pooter, issu de la banlieue londonienne à la fin de l'ère victorienne.
Ce charmant Mr Pooter, banquier, écrit minutieusement les évènements de sa vie jour après jour pendant un peu plus d'un an.
Cet homme pourrait être votre voisin. Il est poli, très à cheval sur les règles et sur l'image qu'il donne au monde mais n'aime pas les mondanités. Je le trouve un peu coincé et c'est là que les parties amusantes de l'histoire interviennent. Quand il lance une blague, c'est tellement inattendu qu'on ne peut s'empêcher de rire et de s'attacher à ce personnage assez peu amusant...et c'est là le hic ! Il est un peu trop sérieux pour rendre la lecture de son journal passionnante.
Heureusement, les personnages secondaires apportent des touches de gaieté de par leur loufoquerie et l'arrivée de son fils va créer du suspens quant à ses aventures.
En somme, c'est un livre plutôt agréable qui vous fera passer un assez bon moment.
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J'avoue avoir eu du mal à détecté les trait d'humour voulu par les auteurs de ce roman. Charles Pooter, qui tient son journal à travers les lignes que l'on est amené à découvrir ici est un personnage bien trop sérieux et surtout qui se prend vraiment au sérieux pour laisser poindre l'humour sous sa plume. le roman reste cependant agréable à lire, nous offrant une chronique familiale des plus réjouissante.
A travers leur intrigue, les frères Grossmith font le portrait de la petite bourgeoisie anglaise, mais nous montre surtout que le bonheur se cache dans le fait d'apprécier ce que l'on possède, tout en critiquant, à travers le personnage du fil, la fuite en avant d'une société toujours plus moderne et qui en veut toujours plus.
Parce que s'il semble un peu trop rigides, jusqu'à en devenir ridicules, les Pooter sont satisfaits de ce qu'ils ont, de leur place dans la société. Même si leur entourage va troubler sans cesse leur tranquillité.
Au final, Journal d'un homme sans importance est un livre agréable qui permet de passer un bon moment.
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Comment économiser 7 euros 50 ? En n'achetant pas ce livre !
On ne rit pas, on n'apprend rien, on se dit qu'effectivement heureusement que tout le monde ne publie pas son journal intime.
Les auteurs donnent l'occasion au héros de résumer lui-même le livre : "Je me demande bien pourquoi je perds mon temps à noter ce genre d'inepties dans mon journal". Tout est dit !
La lecture m'aura donné l'occasion de chercher ce qu'est un 'blanc-manger', je serai moins bête à l'arrivée.
Je ne remercie pas la Fnac d'avoir mis ce livre sur leur présentoir.
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Quel rafraichissement que ce livre ! Mr Pooter, commis de banque dans les années 1850 à Londres, nous livre ici son journal intime. Comme il le précise de lui même, il est un homme sans importance, mais comme il a vu des biographies de gens guère plus intéressants, pourquoi sa vie ne pourrait-elle intéressée personne ?
Mr Pooter compte dans sa vie sa femme Carrie, ses amis Gowing et Cummings, très différents l'un de l'autre et son fils Lupin...Tous permettent d'apporter un peu de piquant dans la vie de ce gentleman un peu rigide. Les situations cocasses s'enchaînent et permettent au lecteur de mieux comprendre cette société évoluait à l'époque.
Je ne saurais trop comment décrire l'histoire. Si on devait décrire une trame de fond, ce serait peut-être celle du père qui voit son fils s'éloigner des valeurs qu'il a tenté de lui inculquer...En tout cas, on plonge délicieusement dans ces chroniques...
Merci à Netgalley et 10-18 pour cette lecture.
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Le meilleur de l'humour anglais, le pire de l'édition numérique !
J'ai beaucoup aimé lire ce livre, paru il y a plus d'un siècle et qui nous replonge délicieusement dans l'ambiance de la fin du 19e siècle à Londres.
J'ai détesté lire ce livre, car non seulement il y a comme souvent en numérique des mots scindés en 2, des numéros de page au milieu d'un texte, mais ici, on a certains paragraphes mélangés, des bouts de phrases dont le début se trouve trois pages plus loin, ou avant, etc. Apparemment, le texte initial est sur deux colonnes et par moments (pas tout le temps heureusement) il a été scanné horizontalement au lieu de prendre la colonne de gauche puis celle de droite. Une horreur pour suivre le texte !

Donc, je vous conseille de le lire, mais pas en numérique.

Pour en revenir au texte, c'est très amusant à mon goût. J'y ai retrouvé l'humour de Trois homme dans un bateau, de Jérôme K. Jérôme, que nous lisions enfants et que je m'amuse à relire de temps en temps.

Charles Pooter, modeste employé de la City, vient de s'installer avec sa femme dans une nouvelle maison en banlieue londonienne, et décide d'y tenir un journal, envisageant même par moment de le faire éditer.
Etonnamment, avec le récit d'une vie somme toute assez terne, et sans grands évènements, il arrive à nous faire sourire tout le long, et je ne me suis pas ennuyée une minute à cette lecture.

Honnête et scrupuleux, attaché aux traditions et rejetant le modernisme, il est souvent d'une naïveté attendrissante.
Très modeste, mais cependant tout à fait persuadé que sa ligne de vie est la meilleure, la seule possible même. Que la modernité ne peut rien apporter de bon.
Le contraste avec son fils, qui préfère frayer avec les artistes que mettre du coeur au travail, met de l'animation dans cette vie un brin morne.
Un fils dont il désapprouve totalement la conduite, mais qu'il voudrait diriger, et surtout conseiller comme si c'était encore un petit garçon.
Et nous suivons au final une délicieuse chronique de cette fin de siècle, étonnamment lointaine et pleine de surprises pour nous, alors pourtant que mes grands-parents étaient déjà nés (mais certes pas dans la City londonienne !!) Que de bouleversements depuis.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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#Journaldunhommesansimportance #NetGalleyFrance
Avant tout merci à NetGalley pour cette lecture rafraichissante d'humour anglais.
Ce journal d'un homme sans importance a au contraire l'importance de nous faire voir par le petit bout de la lorgnette la petite bourgeoisie londonienne de la fin du 19 -ème siècle, enracinée dans l'ère Victorienne et absolument pas prête à accepter les bouleversements de la modernité. Monsieur Pooter retrace dans son journal tous ses aléas et ses bonnes fortunes avec une candeur, et une étroitesse d'esprit unique. L'humour que ce petit esprit suscite est au dessus des bons mots qu'il nous relate. Ce journal ressemble à une scène de théâtre, le salon de Monsieur Pooter où chaque soir ou presque deux de ses amis, sorte de parasites, passent sans même prendre la peine de frapper ou de s'annoncer. L'immobilisme de ce petit couple face aux ruades de leur fil qui n'a de cesse que de faire exploser les carcans du passé pour laisser place au modernisme, aux esprits ouverts. Peinture très réaliste de la société londonienne du 19 -ème siècle, peinture intemporelle de toutes les anciennes générations face au modernisme, dommage que ce classique ne nous arrive que si tardivement en français.
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