Les Cartographes, tome 1 : La sentence de verre

Voilà une nouvelle parution de chez Nathan qui m'a titillée dès sa présentation. Je me suis tout d'abord arrêtée sur cette couverture, tout simplement magnifique. le résumé a fini de me convaincre, et je n'ai donc pas hésité à me lancer dans cette lecture.

Dans ce premier tome, on part à la rencontre de Sophia, 13 ans, nièce du célèbre cartographe Shadrack Elli. Elle vit à Boston, dans une époque proche du XIX ème siècle, et elle pourrait être une jeune fille somme toute normale, sauf qu'elle possède une caractéristique assez étonnante dans un monde où le temps semble avoir plus de valeur que l'or ou l'argent : elle n'arrive pas à se rendre compte du temps qu'il passe. Pour elle, une seconde écoulée peut paraitre une heure, comme, à l'inverse, une journée entière peut lui sembler être des minutes. Un jour, son oncle disparait. Elle va donc se lancer à sa recherche, et découvrir le monde qui se trouve au delà de Boston.

Dans la quête de Sophia pour retrouver son oncle, on va ainsi découvrir des pays, mais aussi des époques. Et à ce niveau là, j'ai été tout simplement émerveillée. Car il apparait très vitre que l'auteur sait exactement où elle va, et elle nous y entraine d'une main de maître, de façon spectaculaire et fabuleuse. Malgré quelques longueurs à certains moments, nécessaires pour mieux appréhender toutes les facettes qui composent l'histoire, je me suis tout simplement régalée dans son monde ; j'ai adoré l'idée de base, et j'ai encore plus adoré découvrir tous ces personnages, ces petits détails qui font de la Sentence de Verre un premier tome à couper le souffle.

Il faut dire que l'univers créé par S. E. Grove est très dense, riche, et vite accrocheur. On se prend immédiatement au jeu et on entre pleinement dans une histoire qui révèle ses secrets au fur et à mesure de l'avancée des chapitres. J'y ai retrouvé, pour mon plus grand plaisir, les éléments qui m'avaient tant plu dans la trilogie d' A la croisée des mondes de Philip Pullman, une saga que je vénère purement et simplement, emblématique de mon enfance. Et c'est ce côté fantastique, mélangeant explorations, univers foisonnants et éblouissants mais aussi très différents, qui m'a très vite captivée et transportée.

Une chose m'a, par contre, très étonnée. Ce livre est indiqué par Nathan comme destiné à un public jeune, dès onze ans. Je m'attendais donc logiquement à un côté jeunesse tout de même assez marqué. C'est donc ce qui m'a énormément surprise, puisqu'au contraire je l'ai trouvé autant adapté pour un jeune lecteur que pour un lecteur aguerri. Un paradoxe assez surprenant, mais très bien assimilé grâce à la plume de S. E. Grove qui parle aussi bien aux jeunes qu'au moins jeunes. Sincèrement, je suis très, très agréablement surprise par cet aspect là du livre.

Pour conclure : je savais que ce livre allait me plaire dès que mes yeux se sont posés sur lui. Cela n'a pas loupé, je me suis toute simplement régalée. Même si le récit souffre de quelques longueurs, le rythme reste fluide et agréable. J'ai vraiment adoré l'originalité du monde que S. E. Grove nous fait découvrir. Une très jolie surprise pour ce premier tome, que je recommande sans hésitation !
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Un siècle auparavant, un grand bouleversement a changé le monde entier. Sophia est élevée par son oncle, le célèbre cartographe Shadrack, depuis que ses parents ont disparu mystérieusement en mission d'exploration. Sophia commence à peine son enseignement de cartographie que son oncle se fait kidnappé. La jeune fille se lance alors à sa recherche avec son nouvel ami Théo.

Je dois dire qu'au départ, je n'étais pas tellement emballé par l'histoire. Il faut dire que ce n'est pas trop mon genre de lecture, et puis je l'ai commencé et là j'ai été sous le charme du début à la fin.

C'est vrai que le décor et l'ambiance sont un peu difficile à comprendre. le monde a changé et certains continents sont plongés dans des époques différentes. Des cartes présentes au début du roman permet au lecteur de se repérer un minimum. Il y a également l'univers des cartes que le lecteur apprend petit à petit à découvrir à travers diverses anecdotes scientifiques.

Mais ce qui m'a le plus intéressé et captivé c'est l'aventure que représente le voyage de Sophia et Théo pour retrouver Shadrack. Ils vont voyager à travers plusieurs pays, rencontrer pleins de personnages différents et découvrir des tas de choses fascinantes.

Concernant le style de l'auteur, même si elle nous donne énormément de détails, j'ai aimé son histoire et sa manière d'écrire. J'ai été captivé du début à la fin et je n'ai pas vu passer ces 561 pages !

Bref, un petit pavé d'aventure qui m'a beaucoup plu ! Vivement le second tome !

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Salut les Babelionautes
Avec cette trilogie de S.E. Grove que je découvre, j'ai découvert une idée originale pour une Uchronie.
La ce n'est pas un événements ou l'absence d'un événement qui a fait bifurqué L Histoire mais un cataclysme temporel.
On ne sait pas ce qui en ai la cause, la Terre c'est fragmentée en plusieurs ères pouvant être distante d'une a des milliers d'années.
Imaginez vous dans un monde ressemblant au XVIIII siècle au milieu de l'Amérique ou le Nord est dans une Ère Glaciaire et le Sud revenus au Temps des Pirates et des flibustiers.
Notre Héroïne, Sophia, vit a Boston (comme S.E. Grove) et elle est sans nouvelles de ses parents, couple d'explorateurs, disparus lors d'une mission.
Dans ce monde que nous a inventé l'Auteur, il faut impérativement avoir la notion du temps qui passe, car non content des différentes Ères elles n'ont pas le même nombre d'heure.
Bonjour la catastrophe pour Sophia qui n'a pas cette notion, elle perd le sens du temps au point que parfois ce qui lui semble un instant a, a la vérité, lui a fait perdre plusieurs heure.
Elle va vivre plein d'aventures, fera de bonnes et mauvaises rencontres, pour arriver a résoudre l'énigme de la "Carte Mayor" qui, si elle existe, représente le monde tel qu'il est devenu.
J'aurais aimé lire cette trilogie dans ma jeunesse mais a 64 ans je me suis émerveillé devant l'imagination de S.E. Grove que Sophie Dabat, que je remercie, a dut traduire avec jubilation.

En toute franchise, je m'étais dis, à la lecture de la 4e de couverture, que l'environnement du récit a l'air fabuleux mais que l'histoire en elle-même n'aurait rien d'originale, comme souvent dans ces romans jeunesse.
Et... j'avais tord mais pas tout à fait.
Je m'explique.
L'environnement du roman, où le temps ne se déroule pas comme le nôtre est vraiment intéressant et même magique. La géographie aussi. Difficile de se repérer sur une carte qui se découpe en âge ! C'est vraiment bien ficelé et très original. Les touches de fantasy avec certains humains plus tout à fait humains (je n'en raconte pas trop pour laisser la surprise) est superbe, tout juste dosé.
Quant au récit en lui-même : banal. Cela n'est pas négatif, attention ! Une jeune femme comme les autres, entrainée malgré elle dans des aventures formidables où elle va être poursuivi par des méchants, faire la rencontre d'amis sur la route, mystérieux et étranges.
Parcontre la fin m'a surprise. Je m'attendais à ce qu'elle arrive là où elle arrive mais que ça se déroule de cette façon, c'est surprenant. L'auteure est arrivé à nous surprendre et j'ai apprécié cela.
J'ai adoré les notes historiques et géographiques fictives à chaque début de chapitre. On sent que l'univers de ce monde est vraiment développé. Il y aurait un atlas illustré, on se jetterait dessus :)

Je partais avec un gros coup de coeur dès la lecture du résumé et des premiers chapitres, l'univers inventé par l'auteur étant d'une incroyable richesse, voire complexité : suite au Grand bouleversement, sorte de faille spatiotemporelle, les parties du monde se retrouvent à des époques différentes. Tous les repères étant brouillés, des cartes sont dessinées par des explorateurs émérites, dont le célèbre cartographe Shadrack, l'oncle de Sophia. Mais ces cartes, faites de papier ou encore de verre, ne sont pas de simples plans : elles ont le pouvoir de renfermer la mémoire des habitants que le cartographe a pu rencontrer et de révéler de précieuses informations à qui sait les lire. Une légende parle même d'une carte contenant les souvenirs de tous les âges, capable de rétablir le temps tel qu'il l'était, la Carta Mayor...

Ce premier tome met avant tout en place l'aventure que va vivre Sophia pour sauver son oncle, qui lui a transmis son savoir et son courage. Comme je le disais, l'univers des Cartographes est très riche et l'auteur doit donc passer par bon nombre d'explications de tout ordre, qui, bien que nécessaires et intéressantes, ralentissent considérablement le déroulement de l'intrigue ! Les informations données par les personnages rencontrés par Sophia vont s'accumuler et le tissu des intrigues secondaires se densifier, éclipsant l'intrigue principale qui m'avait emballée au départ. L'attente de découvrir enfin à quoi ressemble concrètement le monde avec ses bouleversements temporels a fini par vraiment me lasser et me décourager aux 3/4 du livre (qui, pour rappel, fait plus de 500 p.)

De très bonnes idées, un univers passionnant mêlant science et aventure, mais trop de longueurs pour que ce soit un coup de coeur pour moi.

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C'est la page de couverture du livre que je trouve absolument magnifique, qui m'a attirée dans un premier temps. Et puis ensuite, ce fut le titre : Les cartographes ? Une histoire qui parle de cartes ? Je n'en avais encore jamais lue. Aujourd'hui c'est chose faite et je ne regrette pas ma lecture bien au contraire. Cette histoire est originale et ça fait du bien : pas de vampires, pas de sorciers, pas d'histoires d'amour non plus mais un monde divisé en différentes époques. On entre donc dans un monde complètement différent du nôtre, on fait la rencontre de Sophia, de Shadrack, de Théo et de bien d'autres... Chaque personnage a sa place dans l'histoire et un caractère appréciable. On vit les aventures à travers Sophia, jeune fille qui a perdu ses parents très tôt et qui part à la recherche de son oncle Shadrack. Pendant cette aventure, Sophia se révèle être une jeune fille intelligente, courageuse et déterminée à aller jusqu'au bout pour son oncle.
Le fantastique est bien présent avec les lachrimas, ou encore la notion du temps qui semble totalement anodine dans notre quotidien mais qui, dans l'histoire, prend un sens tout autre et absolument cohérent.
Bref, je me suis laissée transporter tout au long de ma lecture, j'ai beaucoup aimé ce que j'ai découvert. La fin laisse entrevoir une suite que j'attends avec impatience, car si j'ai bien aimé ce que l'auteur m'a proposé, j'aurais cependant souhaité avoir parfois davantage de détails concernant ce monde divisé en époques : cela m'a souvent manqué à tel point que j'ai eu beaucoup de mal parfois à m'imaginer les scènes que j'étais en train de lire...

Cette jolie couverture avait attiré mon attention il y a quelques années déjà, mais je n'avais jamais terminé le livre : avec ce confinement, c'était l'occasion ou jamais. Et je me suis bien rappelée de la raison qui m'avait fait abandonner : le début est long, mais looong... Alors que le roman est destiné à des adolescents, c'est vraiment dommage, il y a de quoi en faire décrocher plus d'un. Les 150/200 premières pages servent, en gros, de scène d'exposition. Et le monde présenté a beau être formidable, c'est trop long et il faut vraiment s'accrocher. C'est à cause de cela que le roman ne mérite pas cinq étoiles, à mon avis.
A cause de cela et sans doute un peu des personnages. On s'attache vite à Sophia, certes, mais l'auteur semble parfois oublier qu'elle n'a que 13 ans. Et certaines de ses réactions, malgré toutes ses aventures et son entourage, ne me semblent pas très cohérentes. Mais c'est peut-être moi qui oublié ce que cela faisait d'avoir treize ans.

En revanche, je tire mon chapeau à l'auteur pour le monde incroyable qu'elle bâti. SOn intution de départ, baser les frontières sur le temps, c'est fantastique. Et ça fonctionne très bien, même si c'est un peu embrouillé au début. de même les personnages secondes, en particulier Calixta et son frère sont super attachants et c'est en partie grâce à eux que l'on s'accroche à l'histoire.
L'intrigue est bien menée - cohérente je ne saurai pas le dire, il y a des passages que j'ai dû relire plusieurs pour comprendre quelque chose, sans être certaine pourtant d'avoir bien compris ce que l'auteur voulait dire. Mais malgré tout, ça roule et ça se laisse lire.
Le petit cliffhanger de fin est confortable, nous laisse décider, finalement, si nous avons envie de continuer ou pas. On pourrait très bien s'arrêter au tome 1, finalement. Mais je poursuivrai avec plaisir, ce monde m'intrigue et je suis curieuse de voir ce que va en faire l'auteur dans encore deux autre tomes.
A bientôt sur ces critiques !

Le gros point fort de ce premier tome, le monde dans lequel on embarque ! le panel des différentes cartes, qui se révèlent chacune pleines de secrets, m'a réellement enchantée. Notamment cette carte qui paraît illisible, et qu'il faut en réalité lire grâce à l'éclairage de la lune. J'ai adoré l'idée que les cartographes collectent les souvenirs de chaque habitant afin de les confronter, et de conserver une mémoire universelle. Comme vous l'aurez compris, ce roman regorge d'idées originales, et c'est ce qui fait que j'ai passé une très bonne lecture. Je regrette peut-être juste que les différences de temporalité ne soient exploitées que partiellement. On sait notamment que les frontières veulent être fermées aux sauvages du nord et aux animaux préhistoriques qu'on exploite dans les cirques ambulants de la ville. Les possibles étaient infinies, et je m'attendais peut-être à ce que notre héroïne traverse les âges et se heurte aux particularités de chaque période historique.

Très contemporaine d'ailleurs cette idée de fermeture des frontières. Les parlementaires débattent au début du roman là-dessus, et veulent absolument se "protéger" de l'autre, de l'inconnu. Il faudra désormais posséder des "papiers" pour entrer et circuler sur le territoire. C'est d'ailleurs ce qui va accélérer les choses concernant la recherche des parents de Sophia. Il est urgent de les retrouver et de les ramener avant que les frontières ne ferment. L'histoire, bien que fantastique, reste ancré dans des problématiques très actuelles - le message passe.

L'autre élément que j'ai adoré, c'est les histoires dans l'histoire. L'histoire principale est entrecoupée de petits récits racontés par divers personnages : des souvenirs par-ci, des légendes par-là. Ce qui ajoute vraiment du rythme et permet de bien cerner le monde dans lequel les personnages évoluent. Petite mention spéciale pour les lachrimas, personnages sans visage qui passent leurs journées à se lamenter. Ils m'ont glacé le sang, et attisé ma curiosité ! Je ne vous dévoile pas leur secret, mais là aussi on va découvertes en découvertes, et c'est plutôt chouette. le petit bémol que je pourrais émettre réside dans la fin de l'histoire. le début prend le temps de poser les choses, tout est progressif. La fin va très - trop ? - vite. Quelques facilités scénaristiques bouclent l'histoire à mes yeux, et c'est plutôt dommage ! Malgré ça, je recommande vivement les Cartographes. J'ai passé un très bon moment en compagnie de Sophia, aventurière, courageuse, et je replongerai volontiers bientôt dans le tome 2 !
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En 1799, un étrange phénomène plonge les continents dans différentes périodes historiques. Les cartographes estiment, après près d'un siècle d'exploration, que les différentes époques vont de la Préhistoire aux Temps Modernes.

1891, depuis la disparition de ses parents lors d'une expédition, Sophia vit à Boston en nouvel occident, chez son oncle Shadrack, célèbre cartographe. Lorsque le pays annonce la fermeture imminente de ses frontières, Sophia et son oncle décident de partir à leur recherche avant qu'il ne soit plus possible d'entrer ou sortir du pays. Lors des préparatifs, Shadrack forme Sophia aux rudiments de la cartographie, la lecture des cartes sous toutes leurs formes, papier, peau, argile, verre... La veille de leur départ elle trouve la maison saccagée. Son oncle a été enlevé par une organisation secrète qui croit à l'existence de la «Carta Mayor», une carte légendaire pouvant transformer le monde. Suivant les dernières instructions de son oncle, Sophia part pour les Terres rases avec une carte de verre illisible pour seul indice. Une course contre le temps commence…

Un coup de coeur pour ce roman d'aventure très original! S.E GROVE nous propose un 1er tome très descriptif, avec une écriture fluide et agréable, de ce monde complexe où les frontières ont aussi une dimension temporelle. Sophia est très attachante. C'est une fille généreuse et pleine de courage. Son espoir toujours intact de retrouver ses parents vivants nous attendrit dès les premières pages. Côté personnages attachants, il y a de quoi faire avec l'énigmatique Théo et les pirates hauts en couleur qui apporte une bonne touche d'humour.

Il reste tant à explorer dans ce monde mystérieux que j'espère vite reprendre le voyage à travers le temps et l'espace au côté de Sophia, Théo et Shadrack et pourquoi pas, recroiser les pirates...


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Sophia habite à Boston, dans le Nouvel Occident. Depuis le Grand Bouleversement, les époques se retrouvent mélangées suivant les pays que l'on traverse. Ses parents, explorateurs de métier, ont disparu dans une des ces époques, sans que l'on sache comment. Élevée par son oncle Shadrack, Sophia est initiée à la cartographie, qui n'a rien de commun avec la notre. Mais un jour, Shadrack est enlevé, tandis qu'à Boston, les dirigeants tentent de faire passer des lois pour fermer leurs frontières aux explorateurs des autres âges. Sophia va donc se lancer à sa recherche, sans savoir que ce voyage changera sa vision du monde, et peut-être bien le monde lui-même...

Tout d'abord, quand j'ai vu la couverture, je suis tombée en amour pour ce livre. Généralement les couvertures des versions originales sont plus belles que les nôtres, mais là, la version française est beaucoup plus belle à mes yeux. Pour une fois, j'ai bien fait de me fier à la couverture, car j'en ressort globalement satisfaite. Étant donné que cette saga est une trilogie, j'ai hâte de voir ce que les graphistes de chez Nathan nous réservent...

Donc, dans ce contexte où l'on parle de la fermeture des frontières chez les extrémistes (bizarrement mes lectures se rapprochent beaucoup de l'actualité en ce moment, et cela n'a rien de rassurant), nous avons Sophia, une jeune fille indépendante qui a su très tôt se débrouiller seule avec son oncle depuis la disparition de ses parents. Elle s'adapte très facilement aux situations, mais elle n'a pas d'horloge interne, ce qui se révèle délicat dans son quotidien. Mais elle n'est pas une Mary Sue, loin de là, puisqu'elle ne pourrait pas mener son entreprise à bien si elle n'était pas épaulée par des femmes et des hommes pendant tout le long de l'histoire (coup de coeur : les femmes sont plus présentes que les hommes, ont plus d'actions, sont plus valorisées et ont plus de dialogues).

Côté écriture, c'est frais. C'est fluide, agréable à lire et très immersif grâce aux descriptions qui sont parfaitement employées. S. E. Grove a un vocabulaire riche et a intégré un mini-lexique facile à comprendre dans son univers qui est à la portée de tous. le seul point noir de premier tome, c'est que par moment l'histoire est cousue de fil blanc. Un peu à la "ta gueule, c'est magique", il arrive que nos personnages se sortent de situations de manières totalement improbables. Ce n'est pas fréquent, mais ça gâche un peu la cohérence de l'histoire.

En bref, ce premier tome de Les cartographes pose les bases d'un univers immersif cohérent, malgré les quelques facilités que je n'espère pas retrouver dans la suite. Cette trilogie aventuro-fantastique plaira aux plus jeunes ainsi qu'aux plus âges qui trouveront leur compte avec La sentence de verre.
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