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sur 130 notes
L'incroyable histoire du peintre néerlandais Han van Meegeren, méprisé par la critique, qui décide, et qui réussit à prendre sa revanche en créant un tableau qui restera un Vermeer pendant plusieurs années.
Une histoire écrite avec du rythme et qui suscite l'intérêt de bout en bout, surtout lorsqu'on est fan de Johannes Vermeer.
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L'histoire :

Voici un roman inspiré de l' histoire peu banale mais véridique du peintre Han van Meegeren. Né en 1889 aux Pays Bas, il s'inspire des peintres hollandais du XVIIe. Complètement à contre-courant des peintres de son temps (Picasso, Dali...), il est considéré par les critiques de l'époque comme un artiste mineur.

Lassé et furieux d'être incompris, il décide un jour de jouer un bon tour aux experts en se mettant à peindre des "faux Vermeer", peintre qu'il admire plus que tout autre.

Il y met toute son énergie, peaufine sa technique, investit en matériel et réussi même à reproduire les craquelures provoquées par l'usure du temps. le choix de ses thèmes est judicieux puisqu'il exploite les zones d'ombre de la biographie de Vermeer.

Quand la supercherie est découverte en 1945, un scandale éclate et fait beaucoup de bruit.

Mon avis :

J'ai bien apprécié ce roman, proche du documentaire et construit comme une enquête policière. La vie rocambolesque de ce faussaire est passionnante. On traverse avec lui la première partie du XXe siècle.

Après la jeune fille à la perle, c'est une lecture intéressante pour rester dans l'univers de la peinture de Vermeer. Il est intéressant de suivre les différentes étapes de la construction de ces faux : le choix du thème, la recherche de la toile et, le plus difficile, la mise au point des procédés techniques pour réaliser des Vermeer "parfaits".

C'est aussi une histoire qui donne à réfléchir sur la notion de chef-d'oeuvre, sur le rôle des critiques dans le succès ou non d'un artiste...


Amateurs d'histoire de l'art, notez ce titre, il ne devrait pas vous décevoir !
Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Han van Meegeren est né aux Pays-Bas en 1889. Après des études d'art, il débuta une carrière d'artiste peintre. Malgré beaucoup d'efforts, il ne percera jamais. Il a toujours été méprisé par les critique d'art et les experts en peinture qui le considéraient comme un peintre passéiste. Il finit par nourrir une haine farouche à leur encontre. Il décida alors de les humilier en réalisant un faux Vermeer. Et, en effet, tous les experts furent dupés. van Meegeren ne s'arrêta pas en si bon chemin. Ce premier faux marqua pour lui le début d'une carrière grandiose de faussaire qui ne s'acheva qu'après la seconde guerre mondiale.Cette histoire n'est nullement une fiction. L'auteur a romancé la vie d'un véritable faussaire tout en restant toujours au plus près de la réalité.L'histoire de ce faussaire est vraiment fabuleuse. L'auteur a de plus habilement lié la vie du faussaire à celle de Vermeer. Son récit permet aussi de s'interroger sur la valeur pécuniaire des oeuvres d'art, sur la reconnaissance ou non des artistes en fonction des époques et sur les passions quasi obsessionnelles que peuvent déclencher certaines oeuvres. Cependant j'ai trouvé le style lourd et les passages descriptifs laborieux à lire.
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Très beau roman sur le talent d'un faussaire de génie, Han van Meegeren.
Que Hermann Goering était amateur d'art est connu : qu'il a acquis des faux Vermeer l'est moins, et moins encore que cette vente mit gravement l'auteur du faux Vermeer en danger. Ce roman dépeint avec réalisme le milieu de l'art, dans lequel marchands, experts et collectionneurs font et défont une cote d'artiste, et l'on en sort fantasmant sur les faux chefs d'oeuvres qui ornent les musées ou les vrais qui, sans identification, peuplent nos greniers.
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Né au Pays-Bas en 1889, Hans van Meegeren est un peintre de style traditionnel ce qui se révèle être un véritable handicap vu qu'il tombe en pleine éclosion de la peinture moderne. Complètement à contre courant de la mode, il est éreinté par tous les critiques et ne rencontre que mépris, insuccès et vie difficile. Pour se venger de manière spectaculaire, il décide de réaliser plusieurs faux Vermeer, non par simple imitation d'un original mais par véritable création à partir de rien. Il faut dire que Vermeer de Delft (1632-1675) fut un peintre longtemps méconnu et peu prolifique.
Van Meegeren, s'appuyant sur l'hypothèse selon laquelle le maître aurait produit une série de tableaux à sujets religieux qui se seraient égarés et se servant des techniques de l'époque, réalise un véritable chef d'oeuvre, un magnifique « Christ à Emmaus » aussitôt reconnu comme authentique et vendu au plus haut prix. Encouragé par ce premier succès, le faussaire continue sur sa lancée, en produit une série et amasse une véritable fortune. Tout aurait été pour le mieux, s'il n'avait vendu ses faux aux principaux musées nationaux hollandais et un au maréchal Goering lui-même! A la Libération, en 1945, le pot aux roses est découvert, il est accusé de collaboration, l'Etat hollandais veut être remboursé et sa vie bascule...
Formidable roman historique basé sur une histoire vraie, ce livre se révèle passionnant et agréablement écrit. Il nous permet de visiter les recoins de la petite Histoire ( avec un luxe de détails qui empèche de douter du sérieux de la documentation de l'auteur, mais qui peut lasser parfois) et toucher du doigt la fragilité des réussites humaines et la grande relativité du savoir des fameux « experts »...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Vous aimez la peinture, les histoires vraies de faussaires et les livres bien écrits (nous ne sommes pas pour autant en face d'une oeuvre qui ne pourrait se lire que pour la qualité de son écriture) et bien documentés? Ce livre est alors fait pour vous. Je l'ai adoré de la première à la dernière page. Je crois qu'il n'y a rien à ajouter si ce n'est qu'il parle aussi d'une sorte particulière de vengeance. Merci pour le voyage cher Luigi.
Lien : http://gothicsenebrus.canalb..
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eintre médiocre, auteur de toiles académiques, Hans Meegeren, né aux Pays-Bas en 1889, avait tout pour sombrer dans l'oubli. Si ce n'est que pour se venger du monde de l'art, il décide un jour de mettre sur le marché un faux indiscernable. Redécouvert quelques décennies plus tôt, Vermeer, dont un nombre indéterminé de toiles a pu être perdu au cours des siècles, lui semble la cible idéale. Avec une patience et une minutie qui frisent le génie, il crée donc un nouveau Vermeer, habilement mis en circulation et aussitôt porté aux nues par les experts… le plus incroyable ? Il renouvellera cet exploit à plusieurs reprises avant que les circonstances ne l'obligent à révéler son rôle de faussaire… L'affaire défraya la chronique au lendemain de la deuxième guerre mondiale, et se solda par l'un des plus retentissants procès de l'histoire de l'art. (...)
Lien : http://horstemps.blog.lemond..
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