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Dans ce roman, j'ai beaucoup aimé le mélange de l'histoire sombre mais réelle du Chili et la fiction créée par l'auteure. J'ai beaucoup apprécié l'évolution des rapports entre les 3 personnages même si l'histoire d'amour est un peu gnangnan. La lecture de l'ouvrage est facile et agréable et la dernière parte peut surprendre.
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L'histoire du Chili racontée à travers différentes histoires d'amour. Sophie est en admiration devant ce père charismatique proche d'Allende. Elle noue des liens ambigus avec sa voisine qui va tomber amoureuse de son père. Le destin des protagonistes va basculer avec les bouleversements politiques du pays. Un roman fort qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page.
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Carla Guelfenbein m'avait déjà enchantée avec son roman précédent "Le reste est silence". A nouveau, j'ai été littéralement happée par cette histoire poignante. Dans un style qui sert bien le rythme envoûtant du livre, l'auteur nous emmène dans son pays d'origine, le Chili, pour une magnifique histoire d'amour(s). Vraiment très bien! Sylvie Roland - Librairie Calligrammes - www.calligrammes.be
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C'est une oeuvre à part, volontairement déstabilisante au début mais tellement bien écrite. C'est une description fine de l'extrême sensualité, de l'histoire du Chili, des relations entre les êtres. A lire, vraiment.
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Santiago du Chili. Une relation triangulaire nait de l'amitié que Sophie éprouve pour Morgana qui, elle, ne reste pas insensible au charme du père.
Sophie est une jeune femme exclusive qui attend beaucoup de son amitié avec Morgana, tout comme l'adoration qu'elle éprouve pour son père ne laisse pas de place à l'amour que celui-ci éprouve pour Morgana. Amour fou et partagé, qu'ils devront vivre en secret pour ne pas blesser Sophie.
Dans sa fuite, car il s'agit bien de fuite, celle du refus d'entendre et de voir l'insupportable pour elle, Sophie se mure dans le silence qui suit les déceptions. La mort d'Allende et l'état de siège qui s'en suit bouleversent à plus d'un titre la vie des protagonistes.
Il faudra du temps, des années et les événements du 11 septembre 2011 comme un écho à sa douleur pour que Sophie s'ouvre au pardon et à nouveau à la vie.

Moins réceptive à l'histoire de Nager nues que celle de le reste est silence il n'en demeure pas moins que l'écriture sensible de Carla Guelfenbein happe le souffle. Je reste fascinée par la simplicité des mots qui ouvre vers le beau. C'est ainsi que je lis l'écriture de cette auteure, une écriture où la maitrise coule avec fluidité, presque avec humilité, où la grâce se mêle à la discrétion. Ça porte haut et reste tout autant accessible. Un roman au souffle fragile, qui mêle L Histoire à celle des êtres qui s'aiment dans la tourmente, quand d'autres emploient le silence comme une arme au souvenir amer.
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Incroyablement percutouchant ! Je l'ai pris en plein coeur. C'est un roman d'amour, mais pas que. C'est un roman historique mais pas que. Ce sont des images, des sensations, des sentiments qui vous étreignent et vous abandonnent sur la grève. On n'en sort pas indemne...
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Je l'avoue sans honte, j'ai acheté ce livre pour son titre, sans avoir rien lu d'autre de Carla Guelfenbein, dans l'espoir de retrouver en littérature le plaisir sensuel de ... nager nue ! Même si je pourrais transformer cette critique en réquisitoire contre le maillot de bain, je vais me concentrer sur ce très bon livre.
Sophie éprouve un sentiment de trahison lorsque son père et sa meilleure amie avec lesquelles elle entretient des liens fusionnels tombent amoureux l'un de l'autre. Tandis que Sophie quitte le Chili, les amants ont le temps d'avoir un enfant avant de disparaître suite au coup d'état de 1973. Devenu une artiste célèbre et ayant enfoui ses souvenirs pour surmonter la perte de ces deux êtres chéris, Sophie est amenée, presque trente ans plus tard, à découvrir ce qu'est devenue sa nièce à qui on a caché qui étaient vraiment ses parents.
J'ai adoré le mélange de pudeur (ou d'ambiguïté) et de sensualité qui permet à Carla Guelfenbein de dresser le portait des relations intenses unissant les trois personnages de la première partie. Cependant, j'ai été un peu frustrée que l'autrice ne s'attache pas davantage aux sentiments de Sophie lorsqu'elle quitte son père et son amie.
La deuxième partie est plus intimiste et je l'ai trouvée moins réussie par le caractère sans relief de la fille de Morgana et Diego, par le refus indécis de Sophie de rétablir la vérité, par son interrogation trop timide sur ses propres sentiments lorsque son amie et son père étaient vivants. Cette partie glisse doucement et sans force vers la fin du roman. Vraiment dommage au regard de la première phase.
Il n'en demeure pas moins que ce roman profond est à lire pour d'autres raisons que pour son titre et qu'en ce qui me concerne, j'ai déjà acheté Ma femme de ta vie, ayant découvert là une autrice de grand talent !
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Au chili, une passion secrète entre Morgana et le père de Sophie, une de ses amie très proche. En plein tourment politique chilien, leur vie se déroule non sans douleur.
Belle écriture
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Difficile de rendre compte de ce livre sans en révéler les péripéties, j'ai tâché de faire au mieux (l'éditeur une fois de plus n'a pas du tout ce scrupule et on s'abstiendra donc, si on souhaite lire le livre, de commencer par le quatrième de couverture).

Sophie est une jeune artiste fragile qui met un écran protecteur entre la réalité du monde et son intimité propre, étayée par l'amour fanatique de son amie Morgana et de son père Diego. Là où le coup d'état de Pinochet du 11 septembre 1973 met fin à cette torride relation à trois aux reflets incestueux, les attentas du 11 septembre 2001 agissent comme un déclic pour partir vers la réappropriation de ces souvenirs douloureux et une tentative pour leur donner un sens.

Séduisante sur le papier, cette intrigue m'a un peu laissée sur le côté par une espèce d'étrangeté dans le récit qui se veut sans doute le reflet de l'étrangeté de l'héroïne. Il y a là un sérieux un peu trop organisé, une narration aux dialogues souvent maladroits, assez sèche, où les petites touches ne trouvent pas toujours leur liant. D'autres sauront aimer, sans doute.
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J'ai trouvé la description des trois personnages assez sensible, et très sensuelle en ce qui concerne Morgana.
Au début de sa relation avec Diego c'est Morgana qui, convaincue de son pouvoir de séduction, va entreprendre de le séduire. Et elle ne semble pas s'attarder sur la réserve manifestée par Diego eu égard à sa fille Sophie. Pourquoi ?
On s'interroge sur le lien qui s'est noué entre les deux femmes, et laquelle est le plus dépendante.
Il y a les allusions à l'atmosphère politique étouffante et à la forme d'espionnage dont Diego fait l'objet de la part d'inconnus ; mais des trois c'est le personnage de Sophie qui en témoigne le plus.
Puis il y a l'agression dont est victime Diego, les semaines ou mois ou il s'éloigne de Morgana, et puis sa façon de découvrir après cette séparation que Morgana est enceinte, je ne trouve pas toujours que cela sonne juste.
De même que l'aveu un peu tardif de son amour, manifesté plus souvent sexuellement…
Et Sophie, devait elle réellement considérer que la liaison de Diego et Morgana est une trahison vis à vis d'elle ?
Pour moi le chapitre « et soudain le silence » pages 182 188 est un des plus beaux et le plus évocateur du conflit à la fois humain et politique. Dans ce chapitre tout y est, la clandestinité, la torture, l'espionnage, la dénonciation, l'attentat, les émotions les plus intimes, les espoirs et la chute, jusqu'à la dernière phrase très belle
« pendant que sa conscience et son corps s'éteignent… Morgana imagine ce moment du jour ou avec Antonia tout semble beau et en même temps nostalgique, cette heure où parfois la tristesse est si forte qu'elle donne un sentiment d'étrange bonheur »
L'ellipse de temps, presque trente années : je ne la comprends pas. Hors le symbole du rattachement à cette date du « 11 septembre ». de nouveaux personnages apparaissent, Gérard ; Ramon .. et pas assez de découvertes de ce qu'est devenue Sophie. Sauf que à la page 195 elle retrouve la sensation de ses nuits avec Morgana, et la complicité du trio qu'elle croyait avoir oubliées.
Antonia dans la trentaine n'aurait elle jamais cherché à en savoir plus sur son père alors que ses grands parents parlaient d'un « homme dont elle aurait honte » (p 238) ???
La culpabilité, Sophie va la découvrir en se refusant à dévoiler la vérité à Antonia,
….. sauf que le doute va s'installer … chez Antonia à travers des mots surpris , et qu'en sera-t-il après ce doute ??
L'écriture est sensible, l'évocation de la nature et les descriptions aussi.
Au final, pour moi une lecture qui a suscité beaucoup d'interrogations, et étaient elles voulues par l'auteur ??

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