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sur 40 notes
Suite à la mort de ses parents, Cleo reste de longues heures chez elle, à écrire, à rêver d'ailleurs. Cleo est une poétesse et écrivain connue, dont les oeuvres sont éditées dans de nombreux pays, Espagne, Etats-Unis, mais pas chez elle.
A Cuba, Cleo est surveillée à longueur de temps, jusque dans son propre appartement. Un de ses fidèle amis est un segurosos, ces agents de sécurité de l'État qui se mêlent à votre vie pour en rapporter tous les détails. Toute sa vie est contrôlée par un gouvernement omniprésent.
Un jour Gerónimo, un acteur célèbre, entre dans sa vie. Il veut réaliser un film sur le père de Cleo. Elle découvre alors des vérités sur sa famille qu'elle n'avait jamais imaginées. de révélations en surprises, elle nous fait vivre les péripéties d'une cubaine éprise de liberté mais qui est en permanence suivie, épiée, analysée…
J'ai trouvé intéressant de comprendre et même ressentir l'oppression permanente, le doute, les interrogatoires, les fouilles, d'une police à qui tout est permis, d'amis qui ne sont que des indics du gouvernement. J'ai aimé l'écriture et les descriptions, l'ambiance, la vie, et surtout l'analyse de la situation et l'impression malsaine qui s'en dégage. J'ai eu un peu de mal à accrocher jusqu'au bout, me demandant parfois ce qui retient Cleo sur cette ile où elle n'est jamais ni sereine ni libre.

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C'est sur une femme seule, dépressive et fragile que s'ouvre ce roman. Cleo, poétesse cubaine reconnue partout sauf sur son île, ne s'est pas remise du décès de ses parents dans un accident. Elle survit plus qu'elle ne vit, totalement ignorée des siens. Un appel d'Espagne lui annonçant qu'elle a remporté un prix littéraire va secouer sa léthargie. Loin de la lourdeur de la Havane, elle va retrouver un souffle de vie. Mais ses voyages pour s'échapper de Cuba et de sa répression ne l'aideront pas éternellement. En effet, elle ne trouve pas sa place, et c'est là le drame de sa vie. A Cuba, on l'évite et on la qualifie de dissidente. A l'étranger, les Cubains exilés ne lui font pas plus confiance car ils la pensent espionne pour le compte du régime autoritaire cubain. Elle est constamment scrutée et les incursions dans sa vie privée vont loin. Peut-être est-ce pour cela qu'elle s'accroche à cet acteur hollywoodien, Geronimo, qui prétend avoir des informations sur sa famille et veut en faire un film révélant la vérité.

Je n'ai pas apprécié cette lecture. J'ai trouvé la narration trop lente puisqu'elle est sans cesse interrompue par les constantes interrogations de Cleo. le récit en devient confus, peut-être aussi confus que l'est la vie de cette héroïne. le style d'écriture de Wendy Guerra me plaît, pourtant. Les phrases ont un rythme et une poésie très agréables. Les images employées sont inédites et illustrent parfaitement les sentiments. Grâce aux mots de l'auteur, on parvient à ressentir l'oppression étouffante que vivent les cubains. Pourtant, le rythme de l'écriture est totalement cassé par la structure du récit. Cela donne une sensation de langueur que j'ai trouvé plaisante au cours des premières pages mais qui m'a finalement lassée.

Je me suis donc ennuyée, alors qu'il se passe des tas de choses intéressantes dans la vie de cette poétesse. Elle voyage, rencontre des personnes plus ou moins aimables, est fréquemment « perquisitionnée » à son domicile, reçoit la visite d'une célébrité qui l'apprécie, enquête sur sa famille, fréquente un acteur hollywoodien, … Mais au final, à travers la brume des émotions et des introspections de Cleo, je n'ai pas réussi à entrer vraiment dans le livre. J'ai attendu jusqu'aux derniers mots une chose qui n'est jamais arrivée. Je termine ce livre avec la très désagréable envie de dire « Tout ça pour ça ? ». Néanmoins, j'ai trouvé particulièrement intéressant de découvrir la rudesse de la vie à Cuba, ou plus précisément à La Havane. La surveillance constante, selon un système très élaboré, la nécessité de se fondre dans la masse, la difficulté de trouver sa place lorsqu'on n'est pas d'accord avec le régime.

Un dimanche de révolution n'a pas réussi à m'accrocher. La narration est à l'image du personnage principal, floue et confuse, pleine d'incertitudes. Je regrette particulièrement de ne pas en savoir plus sur la famille de Cleo et de rester, comme elle, dans l'ignorance.
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Dans « Un dimanche de révolution », l'auteur évoque la place de l'artiste dans une dictature mêlant avec doigtée écriture poétique et romanesque. A Cuba, le régime voit d'un mauvais oeil la célébrité et la reconnaissance extérieures de citoyens cubains qu'il ne peut contrôler ni utiliser pour son image. Ceux-ci deviennent automatiquement des dissidents sans que leur cas ne soit étudié par une instance du régime. Cette situation, Cleo, poétesse et écrivaine, la vit depuis que son premier recueil de poèmes a été un succès hors des frontières de l'île.

Sortant d'une longue période de dépression après la mort accidentelle de ses parents, elle décide d'envoyer ses poèmes à un éditeur espagnol qui l'accueille favorablement et l'invite à faire une tournée de promotion de son ouvrage primé. A son retour à Cuba, son nouveau statut lui fait prendre conscience que sa vie est désormais différente et qu'elle est désormais l'objet d'une intense surveillance par les segurosos, les agents de sûreté de l'Etat. En ouvrant les yeux, elle commence à comprendre un certain nombre de choses sur ses parents dont la mort accidentelle apparaît dès lors liée au régime. Elle va également découvrir un secret familial qui touche à ses origines grâce au réalisateur et acteur hollywoodien Geronimo Martines l'amenant ainsi à s'interroger profondément sur son identité et sa personnalité.

Cleo ne cesse d'attendre une reconnaissance littéraire de son pays qu'elle ne peut obtenir du fait de la nature et de la structure de ses écrits. Ces derniers ne répondant pas au modèle littéraire mis en place par le régime. Ce manque de reconnaissance confronte la narratrice à une série de questionnements sur son oeuvre littéraire qui traverse le récit d'autant plus que celle-ci est l'objet continu d'une répression par le régime.

Grâce à son travail, Cleo bénéficie d'une certaine liberté de circuler en dehors de l'île. Elle peut ainsi voyager au Mexique, à New-York ou en Europe mais chaque fois son lien avec l'île et ses attaches sont plus forts et elle ne peut rester loin longtemps. Ce sentiment se trouve renforcé par le fait qu'elle est considérée par les exilés cubains comme une espionne du régime. Malgré le traitement dont elle fait l'objet, les interrogatoires, les fouilles à toute heure du jour et de la nuit de son domicile, les micros et les caméras chez elle, la suppression de son travail sur son ordinateur, Cleo aime son pays et ne se voit vivre nulle part. L'auteur souligne à merveille cette ambivalence chez sa narratrice. Au fil des pages, le lecteur s'imprègne de la finesse des descriptions qui évoque sa solitude, sa dépression, ses amours de l'enfer qu'elle subit avec cette surveillance constante. Il apprend aussi à voir par les yeux de Cleo un régime, aujourd'hui à bout de souffle, qui tente de maintenir un contrôle sur une population démunie et écrasée, qui n'est pas encore prête à voler de ses propres ailes. Par de nombreux détails, l'auteur montre que les Cubains, qu'ils soient exilés ou non, restent attachés au système sociétal mis en place par le régime tant l'aliénation de l'individu est forte.

Cette lecture marque par son propos et sa langue acérée. L‘auteur n'hésite pas à décrire l'histoire contemporaine de Cuba et évoquer peut-être métaphoriquement son autobiographie. le roman séduit également par les interrogations que l'auteur développe avec adresse par le biais des évènements et des rencontres auxquels est confrontée la narratrice. La part donnée à l'identité et à la liberté de création y étant primordiale. Merci aux éditions Buchet-Chastel et à Babelio pour cette belle découverte littéraire qui m'incite à lire d'autres romans de cette auteur.
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On ne peut pas aimer tout ce qu'on lit et avec ce roman c'est le cas.

Le résumé m'attirait beaucoup, j'aime en savoir plus sur les pays vivant sous dictature, sur un peuple qui « revit » après un régime totalitaire, sur l'histoire et les moeurs et coutumes de pays différents.
Je voulais en apprendre plus sur ce Cuba contemporain.
Je reste malheureusement sur ma faim, je n'ai rien eu de tout cela.

Ce fut une lecture laborieuse, non pas pour l'écriture de Wendy Guerra qui sans être magnifique est fluide, mais pour la narratrice et la trame qui part un peu dans tous les sens.
Pour les multiples interrogations qu'il me reste après avoir refermé le roman, j'ai l'impression de m'être totalement perdue au court de ma lecture.

Si le postulat de départ est intéressant à savoir Cleo, une poétesse reconnue à l'étranger, mais censurée dans son pays, Cuba, la difficulté qu'elle a à s'adapter ailleurs que cela soit au Mexique, à New York ou à Barcelone, où les Cubains immigrés la soupçonnent d'être une infiltrée à la solde du régime en place, ou encore une enquête sur le passé de ses parents et une histoire d'amour, je n'ai pas apprécié ma lecture.

Si presque tout ce que l'on nous promet en quatrième de couverture se trouve dans le roman, soit ce n'est pas expliqué soit c'est survolé ce qui fait que l'on reste indécis, dans le doute.
Dans certains romans laisser planer le doute fonctionne et apporte du suspens, ici pas du tout, car ce n'est pas un ou plusieurs mystères qui sont maintenus, mais des questionnements sur les rebondissements qui restent sans réponses ou pire des incohérences.

L'auteure essaie de nous faire comprendre pourquoi Cleo ne se sent plus à sa place dans son pays ni ailleurs, mais encore une fois la narration et l'état d'esprit de l'héroïne fait qu'on reste en dehors même si vraiment jusqu'au bout j'ai tenté de la comprendre.

Wendy Guerra aurait peut-être pu me faire aimer son récit si j'avais été dépaysée, entraînée dans les rues de la Havane, mais là encore je ne l'ai pas été, les descriptions de l'état dépressif prennent le pas sur le récit sur l'ensemble en fait et c'est bien ce point qui m'a le plus gêné. (PS : Je n'ai rien du tout contre les personnes souffrant de dépression, je ne prend pas du tout cette maladie et ce mal-être à la légère)

D'autres aimeront sûrement ce roman, mais moi je le termine en étant frustrée, pleine de questions et j'en suis peinée.
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Je me rends compte combien il est difficile de faire une critique sur un roman proposé par Buchet-Chastel et Babelio. Une première pour moi et j'ai bien cru que je n'y arriverai jamais.
"Un dimanche de révolution"
En lisant la quatrième de couverture, je me suis réjouie d'avance, La Havane, Cuba dans un régime communiste, une histoire...
Mais déception, ce roman n'a pas réussi à me captivée. J'ai trouvé la narration trop lente sans cesse interrompue par les états d'âmes déprimantes, les constantes interrogations de l'héroïne. J'ai regretté amèrement de ne pas en savoir plus sur les parents biologiques de Cléo et d'être restée, dans l'ignorance et sur une énigme.
Qui était Mauricio le vrai père, pourquoi a t'il été fusillé ?
Pourquoi la mère et le père de substitution n'ont-ils rien dit ?
Pourquoi les autorités ont-elles toléré ou organisé la substitution de son état-civil ?
Pourquoi Geronimo vient-il réaliser un film (il est acteur et à présent réalisateur) sur ce personnage ? 
Bref,  Wendy Guerra ne s'intéresse que très peu aux réponses que malheureusement elle ne nous fournira pas ; cela m'aurait paru évident à la fin du livre. le roman en devient confus, peut-être aussi confus que l'est la vie de Cléo. le rythme de l'écriture est totalement cassé par la composition du récit. Cela traîne en longueur sur des détails insignifiants dés les premières pages.
J'ai cru, au chapitre IV, que l'histoire allait enfin se décanter, se structurer, mais je suis très vite retomber dans la lassitude et l'ennui.
J'ai malgré tout aimé la transcription du mode de vie à la Havane, du mélange de modernité, de décrépitude, de rudesse, d'oppression étouffante que vivent les cubains. L'autre côté de la vie que l'on ne décrit pas forcément dans les romans.
Alors qu'il se déroule des tas de choses intéressantes dans la vie de cette poétesse, j'ai terminé ce livre avec difficulté et sans "saveur". Il aurait peut être été plus agréable s'il avait été plus travaillé et si l'on ne s'était pas contenté de passer constamment d'un sujet à l'autre sans degré d'évolution.
Pour finir dans les POÈMES DE CLEO j'ai bien aimé entre autre : "Brève bibliographie de Riz"
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Cleo est une île… isolée, esseulée. Elle est comme son île, Cuba… délaissée, désolée. Depuis le décès brutal de ses parents lors d'un accident de voiture un an auparavant, elle s'est enfermée dans son chagrin et dans la maison familiale. Poétesse et auteure de renom dans de nombreux pays hormis le sien, Cleo s'accroche à son île, désespérément. Ici, elle est victime d'une censure qui la dépasse. Son quotidien morose est rythmé par des perquisitions et autres interrogatoires. On l'imagine dissidente, elle qui aime tant cette terre qui l'a vu naître. Qu'on ne puisse lire ses pensées et ses mots sur son île la peine et la tourmente. Et quand elle est ailleurs, les cubains en exil sont aux aguets, et la méprisent. Une existence suffocante à l'image de Cuba qui porte les stigmates de la révolution. Malgré la dépression qui l'assaille, Cleo écrit. L'écriture étant sa seule issue, une once de liberté. Un jour, un homme vient la trouver, chez elle. Geronimo Martines, grand acteur hollywoodien, en pleine préparation d'un film sur Cuba souhaite recueillir son témoignage. Son arrivée va bouleverser la vie de Cleo, en éclairant des zones d'ombre concernant le passé de ses parents. Une vérité fracassante qui remet en cause la propre identité de la jeune femme.

Un roman, comme un long poème, où l'ellipse est usuel et le poids de l'Histoire, le tourment d'un secret, le spectre psychologique de la narratrice – Cleo – s'entrelacent, déstabilisant souvent le lecteur.
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La littérature d'un pays peut révéler, d'une manière convaincante et efficace, les réalités de la société décrite par ses auteurs, ses blocages, ses drames, ses souffrances. C'est le cas de Cuba, pays de l'espérance révolutionnaire tiers-mondiste dans les années soixante, puis le théâtre d'un développement inexorable de la répression vis-à-vis de ceux qui « pensent autrement », les dissidents .Roberto Ampuero avait fort bien décrit la perversion des idéaux de l'origine dans son roman « Quand nous étions révolutionnaires. » Zoe Valdès avait évoqué cette situation de l'artiste confronté aux limitations de sa liberté d'écrire dans « Chasseuse d'astres »
Dans Un dimanche de révolution, Wendy Guerra reprend cette thématique, celle de la situation de l'artiste, de son identité face à un régime hostile, omniprésent, s'immisçant sans cesse dans la vie privée des citoyens, au point de l'anéantir ou de la rendre très illusoire.
Cleo est une poétesse, une romancière d'origine cubaine, elle cherche la reconnaissance littéraire mais ne l'obtient guère. Elle est en permanence la proie du soupçon : celui des exilés cubains, qui la prennent pour un sous-marin du régime, et celui des Cubains de l'intérieur, restés dans l'île pour des raisons d'opportunisme, de conformité intellectuelle « Ils voulaient un final épique, dans le style soviétique, car c'était leur référence même s'ils la repoussaient, la niaient et la déchiquetaient dans leurs gestes quotidiens ; telle était leur formation : soviétique. »
Ce qui est magistralement décrit, ce sont les états psychologiques par lesquels passe l'héroïne : la solitude, la paranoïa provoquée par une surveillance bien réelle et des perquisitionne répétées de son domicile, les interrogations sur son oeuvre littéraire .Pour qui écrit-on ? Au nom de quoi ? Les passages les plus émouvants concernent ce qui anéantit l'identité, la personnalité, la singularité des individus : « Ce mépris, cette posture collective kaki glorifiée et pérenne brevette la virilité et l'uniformité (…) écrasant ainsi tout soupçon d'individualité, de délicatesse, touche personnelle ou clin d'oeil d'indépendance visuelle. » Mais ce roman va plus loin encore, il se poursuit par une révélation faite à Cleo par l'un des ses amis Geronimo Martines, un acteur originaire du Nicaragua .Cet aveu concerne ses liens de paternité, elle ne serait pas Cleopatra Alexandra Perdiguer mais la fille de mauricien Antonio Rodriguez né à Washington DC aux États-Unis ! S'ensuit une nouvelle interrogation pour Cleo : qui est-elle ? Américaine, Cubaine ? Elle va trouver la solution dans le départ de Cuba mais elle ressent immédiatement le déchirement de l'exil : « Nous avons décollé .Je sentais Cuba se détacher progressivement de mon corps, mon âme tenter de soutenir la terre(…) Sans Cuba je n'existe pas .Je suis mon île. » Ce roman séduira par la finesse des descriptions, par la profondeur des interrogations soulevées par Wendy Guerra .La sauvegardent de l'identité, le prix de la vie intérieure y trouvent une place essentielle, et c'est heureux.
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Cleo, poétesse et écrivaine cubaine, est reconnue à l'international. Cependant, elle est confrontée à la censure dans son propre pays. Venant de perdre ses parents, sa seule compagnie est Margara, son employée de maison, qui tente de la protéger de la censure castriste. Jusqu'au jour où Géromino, acteur hollywoodien, apparait dans sa vie. Il dit posséder des informations importantes sur son véritable père, sur lequel il prépare un film. La vie de Cleo sera bouleversée.
J'ai bien aimé le thème du livre, traité de manière originale. de plus, on se rend vraiment compte de l'oppression que vivent les artistes cubains, tiraillés entre le besoin de créer et les dangers de la censure. Cependant, j'ai trouvé l'écriture trop vague, imprécise, et assez insignifiante. C'est dommage, car cela gâche un bon roman. Je remercie les éditions Buchet et Chastel de cette découverte originale.
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L'intrigue avait pourtant l'air alléchante : Cléo, jeune poétesse cubaine qui subit déjà la répression de ce régime fermé reçoit un acteur américain chez elle. Ils vivent une folle passion et le séducteur a des révélations à lui faire sur son père qui n'est pas celui qu'elle croyait.
Une histoire bien romanesque donc qui m'a laissée sur ma faim car je n'ai pas du tout été en empathie avec l'héroïne. Je trouve le récit de son quotidien dénué de toutes émotions et n'ai pu m'y identifier. le plus caractéristique étant les scènes d'amour, au nombre de deux dans les 200 pages du roman, qui m'ont particulièrement agacées car écrites comme une description de figures de gymnastique... Geronimo avait le sexe dans telle position, Cléo la main là et la bouche ici...
Bref aucune chaleur, idem pour toutes les autres scènes alors que tout se passe à Cuba, ou Mexico.
J'ai eu du mal à continuer la lecture jusqu'au bout car j'allais de déceptions en déceptions à chaque nouvelle péripétie, relatée froidement sans affect, journalistiquement.
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Je remercie les éditions Buchet-Chastel et Babelio pour la découverte de ce livre de la rentrée littéraire.

Je me suis réjouie d'avance de faire connaissance avec la littérature cubaine et découvrir via le prisme de l'intrigue une culture et un peuple.
Wendy Guerra nous présente la Havane, le mélange de modernité et de décrépitude, d'abandon et de foisonnement ainsi que l'état d'esprit de ses habitants depuis sa vision plutôt déprimante de la vie.

L'écriture est vraiment particulière, l'auteure passe constamment d'un sujet à l'autre sans transition et on glisse rapidement d'étonnements en mystères sans jamais pouvoir s'accrocher à quelque information tangible, qui ferait un lien ou qui donnerait des réponses aux innombrables questions posées.

Cela a été une lecture laborieuse car le récit manque de clarté et d'audace ou tout simplement d'un fil rouge.


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