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3,84

sur 2459 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tout de go il faut le dire dès les premiers chapitres, ce livre m'en a rappelé furieusement un autre (qui est d'ailleurs cité en annexe) celui de Lieberman « la traque » roman policier, pas le meilleur de Lieberman mais néanmoins de bonne facture . Si bien que j'ai « relu » cette histoire comme un roman policier écrit par un autre auteur. J'avais un peu oublié les faits et Guez me les a rappeler de façon fort documentée. C'est ici qu' on voit que les archives qui s'ouvrent, cinquante voir soixante dix ans après les évènements sont très utiles et occasionnent beaucoup d'ouvrages sur le sujet. Les romanciers sont très friands de cette matière première bien venue: lorsque la moitié de la fiction contient des fait historiques ça fait toujours ça de moins a inventer toujours est-il qu'il faut quand même aller les chercher ces informations et parfois sur le terrain
Reste plus que la mise en page. C'est vrai que le syndrome de la page blanche se fait moins lourd !
Ce qui me gêne un peu c'est cette avalanche de faits historiques vérifiés, d'autres plus ou moins aléatoires et d'autres encore beaucoup plus fantaisistes (allez savoir lesquels)...
...Auxquels on associe une romance psychologique du personnage. Et quelle psychologie ! Comment l'auteur a-t-il pu a partir d'archives (parce que je ne pense pas que des témoins oculaires si il en reste aient pu se confier sur un tel individu et que l'Amérique du sud restant très néogermanisée les descendants des nazis n'ont certainement pas encouragé a ressusciter des faits qu'il vaut mieux oublier. Idem pour les industriels allemands) faire ce portrait psychologique si réaliste (du moins je l'imagine ainsi)?
Guez ne ménage pas le lecteur et on sent qu'il a une certaine fascination et obsession pour ce monstre. Il lui prête des sentiments confus d'angoisse, de réminiscence obscure de souvenirs glorieux, de fierté d'outre-tombe pour ses exploits de dissections, d'immonde passion pour ses expériences sur les enfants.
A coté de ça la collaboration des états accueillant les nazis, Mengele et ses frères, est parfaitement dénoncée. Plus que de l'accueil c'est véritablement une participation coupable et criminelle qui est mise en évidence. Les monstres qui ont pu mener une retraite assez tranquille, ont échappés à la guillotine avec la complicité de chefs d'état scélérats. Réalité qui n'a jamais vraiment montré par l'histoire ainsi que les atermoiements des pays alliés notamment États-Unis Ne parlons même pas de la RFA qui non seulement a traîné les pieds et fait feu de tout bois pour faire obstruction à la chasse des nazis mais a, en outre, réintégré des nazis jusque dans le gouvernement .


Autant la traque de Lieberman était un policier haletant autant le livre de Guez est lui un thriller historique angoissant.
Voilà une belle leçon d'histoire.
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Une certaine perplexité et un sentiment de malaise après avoir refermé cet ouvrage.
Ouvrage, parce qu'à la fois enquête et roman.
Mal a l'aise parce que la focalisation sur Mengele (même si bien sûr c'est le sujet) provoque à la fois du dégoût mais aussi parfois de l'empathie quant a sa solitude.
Difficile de comprendre que cet homme n'aura jamais admis ses horreurs, ne se sera jamais remis en question, à se demander si ça ne revêt pas de la pathologie.
Perplexe parce que je n'ai pas trouvé l'écriture aisée et agréable et je crois que je ne m'attendais pas à un ouvrage aussi didactique.
Lecture suivante...
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Je ne m'attendais pas, en achetant ce livre, à toutes ces horreurs. C'est vrai qu'il est bon de rappeler aux générations futures ce qui a été fait pour que cela ne se reproduise plus. Mais tant de cynisme de la part des hommes, tant de méchanceté tout ça au nom d'une cause. Comment peut-on en arriver là ? L'homme est un loup pour l'homme. Je n'ai pas trop aimé l'écriture trop journalistique de ce livre. de plus, la première partie est longue : on a l'impression de baigner dans quelque chose de malsain. Bon, je suis contente d'avoir lu l'histoire de cet homme (si on peut encore l'appeler "homme") mais je ne suis pas là de recommencer... Cela remue trop d'émotions.
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On s'y perd, un peu, dans la première partie du livre entre toutes les identités et personnages décrits. le style de l'auteur n'est pas véritablement celui qui a ma préférence; les phrases (trop) courtes ne suffisent pas à donner du rythme à la narration. le récit, pleinement centré sur Mengele, est complet. La déchéance du "Médecin spécialiste en boucherie" est bien décomposée.

Je cmprends que l'on puisse apprécier; mais pour moi ce n'était pas (vraiment) le cas.
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Ne rêve-t-on pas tous un jour de se venger de nos ennemis ? Ou du moins que justice soit faite ? Olivier Guez s'occupe de venger toutes celles et ceux, vivants ou morts, qui ont été victimes du médecin bourreau d'Auschwitz, j'ai nommé l'affreux, le vilain Josef Mengele. En choisissant d'écrire le récit d'une des traques les plus célèbre de l'histoire moderne, l'auteur choisi de se ranger du côté de l'horreur et de l'indicible en une plongée spectaculaire dans un esprit nébuleux. Précision et rigueur rythment le roman d'Olivier Guez qui pratique le détachement et la froideur d'une personnalité ombrageuse autant que lâche. Rencontre avec un personnage qui ne fut, malheureusement pas, que fiction. 

La Seconde Guerre Mondiale terminée, l'heure des comptes a sonné. Josef Mengele, médecin tortionnaire d'Auschwitz n'est qu'aux prémices de sa longue traversée du désert. Après s'être caché au nord de l'Allemagne puis obtenu un passeport italien, il opte pour le nouveau monde : l'Argentine. Fraîchement débarqué en 1949, il rêve d'une nouvelle vie à Buenos Aires auprès d'anciens camarades de guerre. Tout avait pourtant bien commencé : un pays avec à sa tête un couple sympathisant et admirateur d'Hitler et Mussolini, les Perón, des amis qui vous veulent du bien, un avenir professionnel... c'était sans compter sur la traque du Mossad comme de la justice allemande et internationale. Durant trente ans, de planque en planque, d'un pays à l'autre, le médecin vacille entre inquiétude et paranoïa. du port de la moustache à celui des chapeaux, l'homme dont tout le monde veut la tête passera entre les mailles du filet, et ce, jusqu'au dénouement final.

Récit très documenté ou biographie romancée, on peut affirmer la volonté de l'auteur de décrire un homme convainquant et convaincu d'une idéologie néfaste et mensongère en mettant sur pied les pires expérimentations connues. En se penchant sur sa propre perception de l'homme qu'il fut, le romancier interroge non seulement l'homme, mais aussi les actes. 

Dans un premier temps, on découvre un homme craintif de voir sa véritable identité dévoilée mais néanmoins heureux d'une liberté retrouvée, d'un métier a nouveau pratiqué et une vie sociale et confortable assouvie. Toutefois, une pointe de nostalgie, qui le poursuivra toute sa vie, l'empêche de jouir pleinement de sa nouvelle autorité. 

En le présentant comme un homme en proie aux doutes, l'image de Mengele s'étiole. de plus en plus acculé, le criminel de guerre cède à la panique puis la paranoïa. Entouré de sa seconde femme, qui n'est autre que la veuve de son frère, d'amis fidèles et d'une famille protectrice, l'homme commence à sombrer. Colérique, froid et lâche, son entourage supporte de moins en moins cet homme fourbe et manipulateur. 

A l'aube de la fin, l'homme fort et autoritaire n'est plus que l'ombre de lui même. Bercé par ses gloires d'antan, il n'est plus qu'un homme dépassé par son temps et par une vie de fuite. La fuite rattrape l'homme et l'homme essaie tant bien que mal de rattraper le passé. Pitoyable, il regarde un monde qu'il ne comprend plus.

Des chapitres courts, parfois ardus, cadence le roman et mettent en lumière la rapidité des mouvements du personnage sur sa traque. A chaque nouvelle identité, chaque déménagement, j'ai cru en son arrestation imminente comme on croit au Père Noel. J'ai maudit ces réseaux tentaculaires, des administrations à l'Eglise, qui ont joué un rôle décisif à sa liberté. J'ai maudit ces hommes et ces femmes libres, jouissant d'une vie de pacha où l'argent coule à flots. Oui, c'est peut-être ça le plus pénible : l'insouciance, même le plus petit répit, de tous ces êtres dénués de coeur et de raison.

Olivier Guez a su confondre à ce personnage toute la bestialité et la froideur des sentiments qui le caractérise. A l'image du monstre se découpe l'image d'une nouvelle génération qui, elle, refuse toutes ambiguïtés et assimilations aux actes de leurs pères. 

Afin de palier à l'antipathie de cet affreux personnage, je vous conseille du sucre, du sucre et encore du sucre ! Une challah aux fruits secs (gâteaux polonais, et toc Mengele !) ainsi qu'un thé Honeybush d'English Tea Shop compléteront une rugueuse lecture.

Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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*Prix Renaudot 2017
Pour celles et ceux qui ne le connaîtraient pas, Josef Mengele fut médecin à Auschwitz, sa mission était de faire des expériences absolument horribles sur les juifs. Après la deuxième Guerre mondiale, comme plusieurs de ses collègues SS, il a fui. L'endroit choisit l'Amérique du Sud, plus précisément l'Argentine. Sans pour autant vraiment renier ce qu'il a fait, il veut maintenant se bâtir une nouvelle vie. Devenant un des criminel de guerre les plus recherché, il vivra sous différents noms, exercera différents métiers et devra fuir encore pour le Paraguay et ensuite le Brésil.
Comment se fait-il qu'il a échappé, pendant trente ans, à la justice ???
Un roman bien documenté et passionnant.
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Une fois de plus, et ce ne sera sûrement pas la dernière fois que ça m'arrivera, je demeure perplexe en refermant un livre qui a été louangé par la critique au point qu'on lui accorde le prix Renaudot.

En effet, je me demande encore pourquoi Olivier Guez, en ajoutant des détails forcément inventés, a choisi de faire de la disparition de Josef Mengele un roman plutôt qu'une enquête journalistique. Car c'est de cela qu'il s'agit. D'une véritable enquête afin de comprendre comment le médecin tortionnaire d'Auschwitz a pu échapper à la justice en se réfugiant en Argentine et en laissant (presque) tout derrière lui.

Et quand on considère ce livre comme tel, et qu'on ne s'attarde pas trop à examiner de près les supposés faits à propos de l'intimité de Mengele, mais plutôt à prendre connaissance de toutes les façons qu'il a utilisées pour ne jamais se retrouver en mauvaise posture, on se laisse prendre par la lecture de ce livre.

Mais je le redis, ce n'est pas ce que j'appelle un roman. Et ce n'est pas un prix qui va rendre ce livre meilleur qu'il ne l'est vraiment. Mais au moins, Olivier Guez ne nous rend pas ce monstre sympathique. Et, si l'on ne savait pas d'avance que Mengele ne serait jamais pris au filet, on aurait presque pu espérer qu'un jour l'étau se referme sur lui tant il a parfois été à deux doigts d'être démasqué. Mais l'on savait.

Tout compte fait, hormis l'étiquette roman qu'on a donnée à cette enquête, qui me laisse perplexe, La disparition de Josef Mengele est un ajout éclairé à la large bibliothèque de titres portant sur cette part de l'Histoire qui devient de plus en plus méconnue à mesure que nous avançons dans le XXIe siècle. Et à cet égard, ce livre vaut la peine d'être lu.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Je remercie tout d'abord NetGalley et les éditions Grasset pour l'envoi de ce roman.

Je n'irai pas par quatre chemins, cette lecture a été décevante. En quoi? Là, je dois bien avouer que j'ai dû réfléchir pour analyser ce sentiment car l'ouvrage ne manque pas de qualités, loin de là.

Ce « roman-vrai » respecte la biographie de ce sinistre personnage, nous ne sommes dans l'élucubration fantasque à partir d'un nom célèbre.
Il ne faut pourtant pas s'attendre à de grandes révélations à ce sujet, l'auteur ne nous révèle rien de nouveau, tous les éléments principaux sont disponibles en un clic sur le net pour ceux qui ne connaissent pas le parcours de ce lamentable individu qu'était Josef Mengele.
Je précise toutefois que l'auteur est journaliste et qu'il a effectué un grand travail de recherche pour parfaire le parcours de Mengele, entre déplacements à l'étranger et consultation d'une riche bibliographie, fournie à la fin du roman.

Et déjà là, le bât blesse car pour un lecteur qui ne connaît pas Mengele, les détails de ces crimes ne viennent que tardivement dans le récit et sont survolés, réduisant ce roman à la simple cavale d'un criminel quelconque, sans appuyer sur la spécificité de Mengele au sein des exactions affreuses commises par les nazis au cours de la Seconde Guerre Mondiale.
Et pour les passionnés d'Histoire, cela revient pratiquement au même constat: une succession de fuites en avant qui pouvait être celle de n'importe quel autre de ses comparses, sans enrichir la personnalité du fuyard par l'évocation plus pointue de son passé.
Alors oui, vous me direz que ce n'est pas une biographie, que tout est dans le titre et que je suis sévère. Mais un petit chapitre d'introduction sur l'Ange de la mort, comme un instantané, une évocation d'une scène avec Mengele dans ses oeuvres pendant son séjour à Auschwitz aurait été une entrée en matière percutante, dressant son portrait écoeurant pour le suivre ensuite avec davantage d'intérêt dans sa disparition. À mon humble avis.

Alors bien entendu, le lecteur se délectera de la chute d'un criminel de guerre: voyeurisme sadique et complètement légitime au demeurant pour un monstre redevenu simple quidam, déchu de ses privilèges au fil du temps. Évidemment que le lecteur lira avec la rage au ventre que tant de ces individus ont échappé à la justice des hommes, n'auront jamais payé pour les atrocités commises, que beaucoup trop ont vécu encore de longues années alors que tant de leurs victimes n'auront pas eu ce privilège.
Oui, j'ose le dire, c'est jouissif de voir la déchéance d'un monstre en un vieillard geignard et pathétique.
Et à ce sujet, je vous invite à lire l'avis de Luxi sur Babelio dont voici le lien:
https://www.babelio.com/livres/Guez-La-disparition-de-Josef-Mengele/963960/critiques/1351738
Je me suis interdit de relire sa publication avant la rédaction de mon article car elle emploie de manière incisive le vocabulaire juste et riche pour exprimer exactement le sentiment de dégoût qui m'a animée durant ma lecture et je préfère de loin citer son article au lieu d'essayer seulement de varier les mots! Merci Luxi!

Je suis donc restée sur ma faim avec Mengele.
Par contre, j'ai énormément apprécié les développements autour de la gouvernance de l'Argentine.
Comme je le dis souvent, en ce qui concerne la Seconde Guerre Mondiale comme pour tout autre conflit armé, il n'y a pas eu les bons d'un côté et les méchants de l'autre. Il ne faut pas être naïf. Il y a seulement des vainqueurs et des vaincus. N'oublions pas que de grandes entreprises ayant encore pignon sur rue aujourd'hui, dans de divers domaines, ont exploité et profité du système nazi et des camps de la mort, que de grandes agences de renseignement ont récolté et « amélioré » les méthodes de tortures dans les interrogatoires menés par la Gestapo, et la liste est très longue pour les « bénéfices » retirés par les alliés de l'époque. Il ne faut pas oublier que près de 10 milliards venant d'outre Atlantique étaient « investis » dans le Reich…
Alors si la fuite et la retraite dorée de tant de hauts dignitaires et scientifiques nazis est choquante et écoeurante pour les êtres humains que nous sommes, pour des raisons morales évidentes, ce n'est guère une surprise d'un point de politique, stratégie commercial ou avancées scientifiques, qu'ils aient bénéficié d'un tel soutien financier et d'intendance en Amérique Latine, comme un peu plus au nord d'ailleurs et de manière un peu plus discrète.
L'auteur analyse l'évolution de l'engagement argentin dans le refuge offert aux nazis par l'évolution de son chef: Juan Peron. Il est le symbole de l'idéologie nazie qui ne s'est pas éteinte avec la capitulation de mai 45. Il ne sera pas le seul.
Et tous ces coupables de crimes contre l'humanité qui n'auront jamais été véritablement inquiétés par la justice des hommes, ont pu continuer de nourrir ainsi en toute impunité leur dogme, leur arrogance, leur mépris, leur haine et leur croyance à la suprématie aryenne et à l'hygiène raciale. Et ce, sans jamais éprouver de quelconque remords ou regrets, sans jamais prendre conscience un seul instant de la gravité et de la cruauté innommable de leurs actes.

En cela, c'est la partie du roman que j'ai préférée, je l'avoue. Ou pourquoi et comment des nazis comme Mengele ont pu passé allègrement, avec plus ou moins de confort (mais là, je n'ai aucune compassion ni pitié pour leurs petits revers de fortune!), entre les mailles du filet de la justice.
En ce qui concerne Josef Mengele, je suis restée sur ma faim mais je dois avouer que j'avais déjà une connaissance solide de ce « serpent psychopathe » avant sa fuite et que j'ai tout de même apprécié de le voir s'enfoncer dans la fange. J'aurais aimé qu'il s'étouffe avec sa moustache… soit bouffer par ses chiens, tiens! (Je sais, ce n'est pas sympa pour les chiens!)

En conclusion, je suis déçue car j'aurais préféré que l'auteur axe davantage son roman sur la personnalité de Josef Mengele ou sur le système international ayant permis la fuite des nazis après guerre, ou encore sur les efforts mis en oeuvre dans la chasse aux nazis, par le MOSSAD par exemple… Mais cumuler ses trois axes dans un même roman, en plus assez court, ne m'a pas suffisamment convaincue…
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Joseph Mengele, médecin nazi tortionnaire, s'enfuit vers l'Argentine en 1949 pour échapper à la justice. Soutenu par sa famille et quelques nostalgiques du troisième Reich, Joseph Mengele vivra de planque en planque avec la sensation permanente d'être traqué pendant trente ans.

Ce roman analyse la personnalité d'un « monstre ». En replaçant un homme coupable des pires horreurs dans la platitude d'un quotidien, ce récit montre la petitesse du médecin, auto-centré et vil et, par extension, la banalité des circonstances qui ont pu le conduire à l'horreur.

Ce livre dissèque très bien les rouages qui ont permis à de nombreux coupables des pires atrocités de finir leurs jours sans rendre de comptes et ce n'est pas sans intérêt.

Néanmoins, je n'ai pas pris plaisir à cette lecture. C'est toujours avec beaucoup de difficultés que j'écris ce genre de phrases quand il s'agit d'un roman qui fait l'unanimité contre moi. Mais je me suis ennuyée. Je n'ai pas été transportée comme on peut l'attendre d'un roman et la construction du récit ne m'a pas conduite à réfléchir ou à apprendre des informations qui alimenteraient ma pensée sur les criminels de guerre comme je l'attendrais d'un documentaire.

Je reste un peu sur ma faim en refermant cet ouvrage à mi-chemin entre l'enquête et la fiction. Probablement parce que je n'aime pas, quand je lis, ne pas savoir si les faits narrés sont réels ou reconstruits par l'auteur.
Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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Ce roman nous raconte la vie de Joseph Mengele durant son long exil en Amérique du sud pour fuir les personnes qui le recherchent pour le juger. Ce livre réalité/fiction nous met dans la tête de Mengele, ses angoisses d'être arrêté, sa conviction d'être dans le vrai (ce qu'il a fait durant la guerre et qu'il referait sans aucun état d'âme), ses fuites d'Argentine au Paraguay et au Brésil, ses relations avec ses amis et sa famille.
Rédigé partir de nombreux documents historiques et des cahiers intimes de Mengele, on est plongé dans une enquête sur ce qu'à pu être la fin de ce tortionnaire. Intéressant.
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