Deux femmes et un jardin

Bien sûr, on comprend assez vite où et comment va se terminer ce roman. Mais ce n'est pas tant ici la destination qui importe que le chemin parcouru.
Au départ, j'ai eu quelques difficultés à me mettre dans le rythme de l'autrice ; j'avais bizarrement la voix et le débit de Jean Rochefort dans la tête… le sentiment d'avoir un roman de la fin du 19e entre les mains, tant le style et le vocabulaire utilisés sont surannés, presque précieux. Petit à petit pourtant, c'est ma musique personnelle qui s'est emparée de ma lecture et j'ai savouré chaque phrase, chaque mot avec délice. Justement parce que l'écriture est soignée, délicate, à l'image de ce domaine dont hérite Mariette, l'héroïne du récit.
Ce court roman (longue nouvelle ?) est une gourmandise qui donne envie de partir vivre à la campagne, dans une petite maison aux murs lambrissés entourée d'une indomptable végétation. Un petit air de liberté nous reste au coin des lèvres et quelques étoiles au fond des yeux.

Une très belle histoire d'amitié entre une jeune fille et une vieille dame.
Mariette est une dame agée qui va hérité d'une vielle maison en Normandie, elle décide de tout quitter et de partir s'y installer.
A son arrivée la maison est petite en l'état et ne paye pas de mine mais il y a un jardin mème s'il est en friche, Mariette est ravie.
Et puis il y a Louise jeune adolescente un peu perdue qui va apparaitre dans la vie de Mariette, elle sera étonnée de voir que cette vieille maison est habitée alors elle rentre et va découvrir qui l'habite.
Et l'histoire tout en douceur va prendre forme, c'est tendre beau et émouvant.
Un livre pleins d'émotions qui a eu raison de ma sensibilitée a la fin...
Je le recommande c'est un petit bijou qui vous promet un exellent moment de détente.

C'est une belle rencontre entre deux femmes, deux générations que tout semble opposer...L'autrice ne donne que très peu d'éléments sur leurs parcours. Elle révèle le lien qui va rassembler ces deux femmes : le jardin, l'amour de la nature et des plantes. C'est avec beaucoup de sensibilité qu'Anne Guglielmetti livre un court roman poétique et délicat…

Ce roman est un petit bijou à glisser sans hésiter parmi vos livres de vacances et si vous ne partez pas, il vous offrira une parenthèse d'une exquise délicatesse.
La plume de l'autrice est très belle, somptueuse même parfois et laisse percer une immense tendresse pour ses personnages, ces deux femmes et ce jardin abandonné prêt à renaître, un personnage à part entière. C'est l'histoire d'une rencontre improbable entre deux esseulées que des décennies séparent et qui pourtant vont nouer une amitié indéfectible. C'est aussi un hymne à la beauté et au pouvoir de la nature. C'est un portrait de femmes terriblement émouvant, chacune dans sa complexité,  Mariette, si humble qui accueille le cadeau de la vie qui lui échoit avec l'émerveillement étonné d'une enfant qui n'a pas l'habitude d'être choyée,  Louise, l'adolescente livrée à elle-même, intuitive et sensible, fascinée par la force  qui se dégage de Mariette, qu' elle accepte telle qu' elle est  en s'imprègnant de son humanité taiseuse et rare...

Mariette, une femme à l'automne de sa vie, hérite d'une minuscule maison en Normandie d'une lointaine parente inconnue. Elle va partir s'y installer, abandonnant une vie de labeur du jour au lendemain. La solitude, elle connaît et depuis longtemps bavarde avec ses "fantômes",  les doutes et les questions qu'elle se pose inlassablement ayant toujours peur de ne pas être à sa place... Elle y fait la connaissance de Louise, une adolescente forcée de passer là ses vacances. Dès le printemps, toutes deux remettront en état le jardin à l'abandon. Il va se révéler une source d'émerveillement toujours renouvelé...

Lisez cette pépite,  offrez-vous un moment doux et serein dans le jardin de Mariette au fil des saisons qui passent...

Il faut du génie pour faire tenir autant de magie et de poésie dans si peu de pages et dans un récit qui finalement ne relate qu'un morceau de deux vies qui se croisent. Ce livre vous cueille et vous enlace comme une grand-mère aimante et douce. Chaque mot est délicatement choisi, comme pour composer un massif de fleurs sauvages aux mille couleurs. le vocabulaire a un aspect un peu désuet, mais dans son sens réconfortant. Désuet comme la cuisine de votre grand-mère qui vous revient en mémoire, avec sa petite table d'appoint collée contre le mur, sous laquelle on glissait un tabouret magique, légèrement déformé par les successives couches de peinture dont on l'a recouvert au fil du temps et magique parce que son assise basculait pour révéler un tout petit coffre, où l'on rangeait les serviettes de tables, avec leurs ronds nominatifs, dont on se servait à la salle à manger.
Cette petite merveille ne se dévore pas, elle se savoure. Entre chaque paragraphe, on referme le livre et on le pose un instant sur son coeur, les yeux fermés, pour en extraire toute sa poésie. Un livre pour celles et ceux qui aiment la musique des mots.

Anne Guglielmetti EDITIONS interférences

Un petit format, une si jolie couverture, et le titre évoquant «Deux femmes et un jardin », , le tour était joué, je suis repartie de cette librairie Rennaise avec ce petit trésor.
Et voilà que cet après midi un peu chaud et nonchalant m'incite à tourner les pages subtilement vanille de cet ouvrage remarquablement imprimé.
Je me suis laissée happer par une écriture extrêmement délicate et poétique où toutes les émotions ne sont qu'effleurement, retenue.
C'est le récit d'une rencontre improbable entre trois personnages, une femme vieillissante, une maison de poupée et son jardin, une adolescente qui s'ennuie. Cela n'a pas été sans me rappeler le petit prince et sa rose.
Ne devrait on pas entretenir notre jardin comme l'on devrait soigner notre âme. Sarcler les mauvaises herbes et chasser nos fantômes de nos esprits, des ronces et de leurs épines qui les étouffent.
C'est un joli petit roman sur la transmission, la délicatesse dans l'apprentissage de l'amitié en dehors des codes établis ,sur la beauté d'un jardin ,la contemplation des choses simples et la sérénité que celle ci peut apporter .
Très joli coup de coeur.

Voici un roman et coup de coeur proposé par ma libraire. Je me suis laissée tenter par cette lecture pour mes vacances en Normandie et j'ai beaucoup aimé ce portrait de femme. Ce fut un agréable moment suspendu. En deux mots, il s'agit d'une belle amitié intergénérationnelle entre deux femmes au sein d'un jardin.
Mariette est femme de ménage à Paris. Elle approche de l'âge de la retraite. Elle vit de façon très simple et n'a pas beaucoup d'argent. Jusqu'au jour où un notaire la contacte. Un généalogiste a fait le lien entre Mariette et une parente décédée. Elle reçoit en héritage une maison dans un petit village en Normandie, dans l'Orne. Chose incroyable pour elle qui n'a jamais rien possédé. Elle quitte tout rapidement pour aller s'installer dans cette maison, à Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois.
Elle découvre la maison, son jardin, les alentours. Mariette n'a pas de voiture. Elle se déplace à pied pour aller au village le plus proche faire ses menues courses, comptant chaque sou. Il n'y a pas de superflu chez elle.
Louise a 14 ans. Elle vit à Paris avec son père et sa belle-mère. Ils viennent passer toutes les vacances scolaires dans leur maison secondaire dans ce hameau. C'est là qu'elle fait la connaissance de Mariette débarquant du bus et cherchant sa nouvelle demeure. C'est donc une rencontre improbable. Elles s'apprivoisent progressivement. Quand Louise repart à Paris, elle laisse à Mariette son vélo pour qu'elle l'utilise pendant son absence. Ce vélo lui est très utile pour aller faire ses courses, puis se balader. C'est un bien très précieux pour Mariette qui n'a pas les moyens d'en acheter un.
A chaque vacance scolaire, elles se retrouvent dans le jardin de Mariette où Louise apprend à jardiner et reconnaître les plantes. La nature est très présente et le jardin pourrait être le troisième personnage de ce roman. Louise remarque les difficultés financières de Mariette. Elle emprunte à long termes plusieurs objets à son père qui les utilise très peu et profitent à son amie.
J'ai beaucoup aimé la malice de Louise. Mariette est une sacrée bonne femme. Elle se parle à elle-même à haute voix en disant « Mariette, ma fille… ». Elle a ses « fantômes » qui la hante lorsqu'elle se retrouve seule le soir. Elle a peur de croiser des gens, elle les fuit. Elle ne se sent pas légitime dans le rôle de propriétaire. Elle vivait « une vie sans hasard » et cette maison relève du miracle. Louise avec beaucoup de tact et de pudeur essaye d'aider Mariette.
Le roman est court, 95 pages. La couverture est magnifiquement illustrée de fleurs et d'herbes à l'encre de Chine, inspirées de Dürer. Les point de vue alternent entre un narrateur ou une narratrice placé(e) du côté de Mariette et celui de Louise qui s'exprime directement.
Une belle amitié naît dans ce jardin où les deux femmes ont plaisir à se retrouver au fil des saisons. La suite est à découvrir en lisant et dégustant ce joli petit roman !
Quant à moi, j'ai déjà repéré un autre roman d'Anne Guglielmetti à la bibliothèque pour une prochaine lecture !
Lien : https://joellebooks.fr/2022/..

C'est comme un conte : la rencontre inattendue de deux solitudes par delà les générations, entre une dame à la retraite et une adolescente.
Une amitié fugace se construit à propos de l'entretient d'un jardin abandonné, le temps de deux saisons, le printemps foisonnant et le calme de l'été mûrissant.
Peut-être est-ce avant tout l'écriture qui séduit : jonglerie des mots, funambulisme des phrases, l'écriture se joue du lecteur.
Un bonheur de lecture !

On est embarqué dans la campagne de nos grands-parents, dans le fouillis de leur jardin et dans le rêve secret que nous avons tous : avoir un vrai jardin secret, un refuge qui nous permettrait de quitter les agitations modernes !
Ce livre parle aussi des possibles amitiés intergénérationnelles, de ce qui unit malgré les différences, et expose, de façon délicate, une véritable poétique de la nature.

J'ai découvert ce livre en contemplant la vitrine d'une librairie. Sa couverture – un dessin à l'encre de Chine réalisé d'après La Grande Touffe d'herbe, de Dürer – m'a immédiatement fait du gringue. Et j'ai adoré cette lecture ! Dans l'Orne, au creux d'une colline, Mariette, vieille fille fantasque débarquée de Paris, tombe amoureuse de la maisonnette dont elle vient d'hériter. Au fil des saisons, avec l'aide de sa voisine Louise, 14 ans, elle s'attelle à transformer un jardin abandonné en bout de paradis. L'écriture délicate, malicieuse et fouillée de Anne Guglielmetti fait de ce court roman un petit trésor.