AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,6

sur 359 notes
5
29 avis
4
8 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand l'oeil du photographe, rencontre le crayon du dessinateur, cela donne un ouvrage graphique original, doublé d'un ouvrage pédagogique d'un grand intérêt.
Le travail sur le terrain des organisations humanitaires, ici MSF, est bien abordé. L'humanité, et la technicité de ces gens ressortent à chaque page, et permettent aux profanes d'appréhender leurs difficultés pour accomplir leur mission dans des contrées qui manquent de tout, et dont les traditions culturelles et cultuelles freinent considérablement l'action.
Le graphique est intiment mêlé aux photographies de l'auteur. J'ai trouvé que cela rendait encore plus vivant le récit d'une aventure ayant existé.
Si les embûches n'ont pas manqué, si le choc culturel est réel, il n'en reste pas moins que ce pays a quelque chose d'attirant, autant humainement que géographiquement.
Les textes sont de bonne tenue.
Encore une fois, cette BD, m'aura montré que le genre pouvait dépasser le cadre du ludique, et du simple divertissement.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
Commenter  J’apprécie          130
Non, il n'y a pas d'artifice dans le graphisme, ni dans le dessin de l'auteur.

Tout réside dans l'agencement et l'alternance subtile entre dessins et photos. Les illustrations jouent le rôle de lien, d'articulation, entre chaque prise de vue. Elles s'effacent et sont ni plus ni moins au service des photographies, les stars de cet ouvrage. Et, petit à petit, ce sont bien les photos qui deviennent la clef de voûte de l'histoire, du récit, du projet tout entier.


Nous découvrons donc, tout au long de la lecture du livre, des bouts de bobines de films (car non, à l'époque le numérique n'existait pas). Les photos sont tantôt contextuelles, tantôt difficiles à regarder - car le sujet du reportage est la médecine de campagne et de guerre en milieu désertique - et les reportages photos prennent alors toute leur dimension, supportées par les images et les dialogues retranscris par l'auteur.


Il s'agit d'un livre qui m'a beaucoup touché puisqu'il fait écho à mon propre roman " Embarqué(s) ! ", dont le thème de fond consiste à faire découvrir au lecteur les coulisses du métier de photoreporter.
Pour en savoir plus : www.dopffer.fr/embarques
Lien : https://jeanmarc06.wixsite.c..
Commenter  J’apprécie          80
A la croisée des genres littéraires – reportage photo, bande dessinée documentaire, récit autobiographique, couverture journalistique de l'occupation russe en Afghanistan dans les années 80 – cet ouvrage est d'une densité impressionnante tant sur la forme que sur le fond. le lecteur part en mission avec la caravane de Médecins Sans Frontières en même temps que le photographe Didier Lefèvre qui quitte Paris pour le Pakistan d'où l'équipe MSF rejoindra à pieds l'Afghanistan. C'est un sacré voyage qu'ils réalisent, plusieurs semaines à pieds à franchir des cols enneigés accompagnés de centaines de kilos de matériels, d'ânes et de chevaux sous la menace des tirs des russes qui sillonnent l'espace aérien. Dès le départ, on se demande si ces hommes et femmes sont bien taillés pour l'aventure. En effet, on est loin du cliché du journaliste photo reporter de guerre dégourdi et baroudeur. Didier Lefèvre accompagne l'équipe de médecins et infirmiers bénévoles pour rendre compte des conditions d'une mission dans un pays en guerre. Il découvre tout – de la langue aux coutumes locales – et se veut plutôt témoin discret des événements quitte à rater parfois quelques clichés. le lecteur fait lui aussi « ses armes » et rentre sur la pointe des pieds dans le récit mêlant photos et dessins pour peu à peu découvrir et s'acclimater à la rudesse du pays et de son peuple de paysans qui délaissent petit à petit les outils pour prendre les armes et entrer en guerre contre les russes. La fin du périple conduit Didier, Juliette, John et les autres dans un petit village près des zones de combat et là, les choses sérieuses commencent. On y découvre le quotidien de l'équipe médicale qui travaille 24 heures sur 24 à combattre l'horreur de la guerre qui fracasse tout sur son passage : les enfants, les visages mais aussi la possibilité de vivre en paix et d'instruire ses enfants. Ce type d'ouvrage est une vraie réussite dans la mesure où il sollicite tant notre intellect que nos sentiments. Il raconte des anecdotes tout en donnant à voir et sentir une réalité du bout du monde autrement que dans un petit flash info au 20H. Il invite à découvrir une culture, à percevoir autrement un peuple et à poursuivre cette découverte par d'autres lectures. A ce sujet, l'ouvrage contient également un film documentaire « A ciel ouvert », le journal filmé de la mission par Juliette Fournot, chef de l'expédition MSF en Afghanistan en 86. Un ouvrage qui nous plonge au coeur de l'humain dans ses contradictions et ses folies mais aussi son abnégation, son courage et sa grande capacité de résilience. Je termine ce petit billet par les mots d'Emmanuel Guibert expliquant dans un interview sa volonté de faire un livre à partir des reportages de Didier Lefèvre :
« le photographe, s'il aime raconter, raconte les anecdotes à ses proches. Puis le temps passe, d'autres missions, d'autres photos et d'autres anecdotes chassent les premières, et la mémoire, elle aussi, les met en boîte. Voilà comment s'endorment les histoires. le nombre de belles histoires au bois dormant est infini. La bande dessinée est un des moyens de les réveiller. J'ai cent raisons d'aimer Didier Lefèvre. L'une d'elles, c'est qu'il est bon photographe. Une autre, c'est qu'il raconte bien les histoires. »
Commenter  J’apprécie          70
Après ma lecture de la bande-dessinée « Les ignorants, j'ai eu envie de découvrir cette trilogie qu'Etienne Davodeau admirait.


Et j'ai eu bien raison. Même si le thème ne m'attirait pas réellement, cette bande-dessinée fut une belle découverte.


L'objet en lui-même est déjà très particulier. Les pages sont mi-dessin, mi-photographie. Cela lui donne un aspect très particulier, agréable et intéressant à regarder.


--------------------------

Tome 1

Ce tome est la mise en place de la mission, la présentation des membres de l'équipe et le début de l'odyssée.

Dans cette partie-là tout est encore bien encadré. On sent que les MSF (médecins sans frontière) ne se lancent pas à corps perdu dans une mission sans retour.

Il y a des guides, un certain matériel, de l'argent une certaine forme de sécurité, des villages amis, où les chefs s'entendent bien avec les membres de la mission.


C'est aussi tout un pays qu'on découvre (pays qui moi franchement, ne me donne pas envie de visiter du tout!), avec des paysages somptueux, des habitants méfiants mais curieux.

Le voyage en lui-même fut très impressionnant à suivre. J'en aurais été complètement incapable. L'énergie et la force et l'endurance qu'il faut mobiliser sont au dessus de mes forces. Marcher ainsi des heures et des heures, dans le noir, avec la peur de voir arriver les avions russes, j'en aurais été incapable.

————————————



Tome 2

La gestion de l'hôpital était passionnante à suivre. Comment, quand on a rien ou presque rien, juste un local et un peu de matériel peut-on arriver à soigner?


Ici, c'est le contraire de la médecine en Europe ou on est dans le détail, dans les matériaux hyper sophistiqué et sensible. En Afghanistan, perdu dans les montagnes, il n'y a pas ces facilités là. Il faut en revenir à écouter et observer le corps.


On voit les ravages que fait la guerre : Les bombes, les balles, les mines qui déchiquettent les membres, trouent les corps et rendent aveugles, paralysés ou qui tuent tout simplement. le nombre de blessés (surtout des civils) est impressionnant. de plus, on le voit aussi bien en dessin qu'en photo (et certaines photographies sont très dures je trouve, très directes, elles ne cachent rien, j'ai dû plusieurs fois détourner mon regard)


Le dévouement de ses médecins est impressionnants. Il en faut de la volonté et de la passion pour faire cela.

————————————



Tome 3

Ce tome est le tome le plus terrible.

Didier Lefèvre décide de se séparer de ses compagnons, afin de rentrer plus vite chez lui. Juliette désire faire un petit détour et n'ayant presque plus de pellicules, il en a assez et la mission étant terminée, s'estime quitte.

Il a surtout en tête une phrase d'un des médecins qui se retrouve seul dans un petit hôpital et qui dit que c'est à ce moment là, où ses compagnons l'ont quitté que tout allait enfin pouvoir réellement commencer.


Et c'est cela qu'il veut. Il veut être seul, être responsable, avoir son aventure à lui et voir si il est capable de se débrouiller.
Et on peut dire qu'il va s'en prendre plein la figure. Sans le cadre d'une association, il se retrouve seul et dès le début, les ennuis arrivent.


En effet, il ne parle pas la langue, il n'a aucune légitimité, personne ne le connait. ses premiers guides vont l'abandonner malade et ses sauveurs vont le raquetter.

Il aura énormément de chance de tomber sur quelqu'un qu'il connait et qui connait l'équipe de MSF à la fin de son périple. cette personne va le prendre en charge, lui permettre de se reposer, de reprendre des forces. Sans lui, je ne sais pas dans quel état il aurait terminé à la fin.


Et durant tout ce calvaire, il va continuer à prendre des photos, à s'interroger, à apprendre à connaitre ce pays…

Son soulagement, quand il rentre enfin chez lui est visible. Pourtant, il y retournera très souvent, étant tombé sous le charme de ce pays.

———————————–

C'est une belle trilogie! Je comprends pourquoi c'est devenu un classique.
C'est toute une période de l'histoire qu'on voit dans ce documentaire-BD, le dévouement des médecins sans frontière, la pauvreté de ce peuple, l'hypocrisie de la guerre.

A lire et relire sans restriction!
Lien : http://writeifyouplease.word..
Commenter  J’apprécie          40
Le photographe est le récit de Didier Lefèvre, photographe professionnel parti couvrir une mission de Médecin Sans Frontière en Afghanistan en 1988. A cette date, la Russie est en guerre contre l'Afghanistan.
Didier reviendra dans un sale état physique et psychique de l'Afghanistan. Il faudra des années avant qu'il parle et qu'il montre les 4 000 photos prises à son ami Emmanuel Guibert. Celui-ci a l'idée de raconter son histoire en bande dessinée en ajoutant les photos de Didier au fil du récit.
Le format dessin et photos est très original. le lecteur voit les visages des personnages dessinés. Les deux s'entremêlent très bien et donnent de la force au récit. On peut voir la vie quotidienne en photo. Les photos de Didier sont un précieux témoignage de l'Afghanistan en 1988. Bien avant 2001.
La bande dessinée permet de tenir le fil de l'histoire et les photos apportent le témoignage d'une réalité et de la dangerosité de ce voyage. Je retiens tous ces visages afghans. Sur les photos, le lecteur voit très peu de femmes.
Je me suis passionnée pour l'histoire de Didier. Je vous la recommande.

Lien : https://lilietlavie.com/le-p..
Commenter  J’apprécie          30
L'album que j'ai lu est l'intégrale de 2010, identique à celle de 2008 avec notamment des pages complémentaires en fin d'album et un DVD contenant le reportage vidéo de la chef d'équipe MSF. Seule la couverture change et pour les raisons que je vais expliquer plus bas je trouve celle de 2008 bien plus pertinente. Je regrette l'absence de préface ou d'introduction expliquant la genèse de l'ouvrage et du voyage lui-même, ce qui aurait permis de rentrer plus facilement dans l'album. L'ensemble est propre mais un peu austère, comme souvent chez Air Libre et peut-être volontairement dans l'esprit "docu".

En 1986, pendant l'occupation soviétique d'Afghanistan, MSF commande un reportage photo à un jeune photographe autodidacte, Didier Lefebvre. Celui-ci accompagnera pendant plusieurs mois cette mission partie du Pakistan et entré clandestinement en Afghanistan vers une vallée totalement isolée du nord du pays. Un voyage éprouvant pour les corps et pour les esprits, à travers des montagnes de plus de 5000 m, dans le dénuement total de coins qui semblent sortis de l'histoire. Une aventure humaine incroyable.

Le Photographe fait partie des albums que les amateurs de BD savent devoir lire un jour, qu'ils voient fréquemment sur les étales des libraires et les rayons des bibliothèques. Une histoire primée partout, y compris à l'étranger, montrant que seul le monde de la BD a pu rendre compte de cette incroyable odyssée dont très peu de publication photo a pu être faite. C'est sidérant tant on a conscience en fermant l'album que nous sommes en présence d'une oeuvre journalistique de niveau mondial, parmi les plus grandes, les plus fondamentales. C'est l'histoire de l'essence des choses, d'hommes et de femmes brillants, voués à des carrières bien rémunérées de chirurgiens, qui quittent tout pour partir à pied clandestinement dans un pays en guerre habité par des hommes aussi hospitaliers que frustes, dans un périples de plusieurs centaines de kilomètres à travers une montagne qui peut vous tuer de mille façons et qui vivront plusieurs semaines dans un village sorti du moyen-âge et où la compétence médicale qu'ils apportent change quelques vies parmi de nombreuses vouées à la maladie, le handicap, la mort.

Le don de ces humanitaires est proprement incroyable tant les risques qu'ils prennent seuls paraît disproportionné avec le peu qu'ils procureront. Mais les quelques récits de blessés que nous présentent l'album suffisent sans doute à convaincre ces véritables héros de la pertinence de leur mission. Une fois repartis, les paysans et Moudjahidin retourneront à leur isolement mais ils auront appris quelques rudiments de soins et de précautions. C'est peu, très peu, mais tellement à la fois pour ces quelques vies sauvées. La lecture des quelques textes post-face racontant ce que sont devenus les différents personnages du documentaire est indispensable et montre le cynisme de ce monde où toutes les stars du Show-bizz sont décorées de la légion d'honneur quand ces gens, donnant de leur personne, sans rien attendre, sans soutien d'aucun État, retournent ensuite à leur anonymat. C'est honteux et renforce encore la puissance de cette aventure.

On retrouve pas mal de points communs entre cet album et La lune est blanche d'Emmanuel Lepage accompagné de son frère photographe François: le récit en directe avec ses incertitudes, contretemps et vides (assumés en considérant que tout est intéressant dans un récit de voyage), l'alternance de photos et de dessins, l'aventure extrême d'un périple au jour le jour au bout du monde... La principale différence (et de taille) c'est le dessin. Autant Lepage est reconnu comme un très grand dessinateur proposant des planches superbes qui valent pour elles-même, autant je n'ai pas du tout accroché au dessin de Guibert. On va dire que c'est une histoire de goût et que dessiner une telle odyssée sur les seuls témoignages du photographe, sans aucune base autre que les photos rapportées ne doit pas être évident pour un illustrateur. Mais autant je reconnais sa qualité sur La guerre d'Alan, autant ici les planches sont vraiment minimalistes et n'apportent selon moi pas grand chose à un récit photographique qui aurait pu être dispensé de dessins. L'auteur sait reproduire assez fidèlement les visages des protagonistes mais graphiquement j'ai trouvé cela pauvre.

Guibert, à l'origine de ce projet, explique que l'objet de l'album était un hommage à Didier Lefebvre (décédé juste après son prix à Angoulême) et à son aventure en même temps qu'à celle des gens de MSF, les dessins n'étant là que pour combler les trous. Cela n'aurait pas empêché d'apporter une plus-value graphique et artistique. Dommage. Mais le Photographe reste, en tant que documentaire photographique une expérience majeure de lecture et un magnifique projet empli d'humanité. Un album qui pose également la question du statut de documentaire BD lorsqu'on connaît certaines techniques de dessin repassant sur des photo ou des expériences comme La fissure, "docu BD" fait exclusivement à partir de photos (que je chroniquerais bientôt ici)...
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
Commenter  J’apprécie          30
Cela faisait quelques années que les trois tomes me faisaient de l'oeil. Pourtant je ne les empruntai pas en médiathèque, probablement réticent du fait de couleurs de couverture un peu tristes. C'est un peu ridicule, je sais, mais la colorisation est pour moi une part indéniable de l'attrait de la BD (pas la seule, tant s'en faut).

L'histoire : Didier est photo-reporter. En plein conflit soviético-afghan, il décide d'accompagner une caravane de MSF. Les trois tomes sont l'histoire, les histoires de sa participation à cette mission.

La première impression est de se retrouver au milieu de Tintin au Tibet. L'usage de la ligne claire et la filiation graphique me semblent évidentes. Pourtant, bien loin de l'aventure épique à la Hergé, le propos des auteurs est de relater les souvenirs de Didier. Souvenirs basés sur ses carnets de notes, mais certains sont manquants, souvenirs qui s'appuient sur une remémoration à plusieurs années d'intervalles. Souvenirs qui complètent l'énorme documentation photographique de Didier (ou l'inverse ?) Très peu de photos sont publiées suite à un tel reportage découvre-t-on. Car le photographe, s'il est le récit de la participation de Didier à cette mission, est avant tout un portrait d'homme.
Portrait professionnel en premier lieu : on découvre la réalité d'un métier et comment cet homme l'incarne, comment il le vit. C'est ainsi un portrait humain en creux : on ne sait finalement que peu de choses de Didier, l'homme. On le découvre par ce qu'il ne dit pas, par ses silences et ses non-dits. Si jamais aucune allusion n'est faite ni ne peut le laisser penser, je n'ai pu m'empêcher d'imaginer un amour silencieux, non-dit (?) entre Didier et Juliette, la responsable de la mission. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est pour moi une évidence à la lecture. Est-ce l'expression de mon imaginaire, de celui du scénariste ? des cadrages du dessinateur ? de sa compréhension des souvenirs de Didier ? de confidences ? de non-dits ? Impossible de le savoir.
Et finalement ce n'est pas très important. Ce qui l'est c'est, somme toute, de créer une oeuvre de fiction puissante qui interroge le réel par le détour de la fiction. Un dispositif très fort avec l'insertion des planches-contacts de Didier au sein de la BD.
Demi-vérité, demi-mensonge, témoignage de la réalité d'une guerre sale et d'un pays à l'extraordinaire beauté minérale. Oeuvre de fiction vraie sur la solidarité entre les hommes malgré des abimes civilisationnels, le photographe est une oeuvre référentielle. Étienne Davodeau reprend dans Les ignorants le dispositif ébauché dans le photographe : Didier se rendait compte que son travail a aussi beaucoup à voir avec celui des médecins qu'il accompagne, Davodeau se fait l'apprenti d'un viticulteur qui, lui, découvre la bande dessinée. Davodeau et son comparse iront rencontrer deux des médecins du Photographe devenus viticulteurs. Rares sont les humains devenus personnages de BD dans deux oeuvres différentes ! On y apprend que Didier est décédé en 2007.

Un chef d'oeuvre tout simplement.
Lien : http://leslecturesdecyril.bl..
Commenter  J’apprécie          30
Le Photographe retrace le parcours d'une équipe de Médecins sans frontières entre le Pakistan et l'Afghanistan alors sous occupation de l'URSS, en 1986. Fondé sur le témoignage et les clichés de Didier Lefèvre, photographe à qui Médecins sans frontières avait demandé de réaliser un reportage, la série mêle dessin et photoreportage en noir et blanc.
Au cours de ce « récit de guerre », le lecteur suit l'histoire à travers les yeux du photographe qui ne connaît rien au monde dans lequel il vient d'être parachuté. Les autres membres de l'équipe, qui ont tous au moins l'expérience d'une mission derrière eux, sont une aide précieuse pour Lefèvre qui les abreuve de questions et tombe petit à petit sous le charme de l'Afghanistan.

Avis :
Un regard poignant et objectif sur cette région du monde particulièrement malmenée ces dernières décennies.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (738) Voir plus



Quiz Voir plus

ariol

quel est l'annimal qui représente son meilleur ami?

un âne
un canard
un cochon
une mouche

4 questions
25 lecteurs ont répondu
Thème : Ariol : Le chevalier cheval de Emmanuel GuibertCréer un quiz sur ce livre

{* *}