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« Un Twin peaks à la française » nous dit Olivier Norek sur la couv'. Une comparaison qui ne peut que susciter beaucoup d'attentes pour moi, la fan inconditionnelle de la série culte. Bon, très honnêtement, on est à des années-lumières de la complexité lynchienne et de son originalité aux accents surnaturels. Disons que le récit en reprend quelques codes : le quasi huis clos dans un lieu inquiétant et pleine de mystères, ici un village cul-de-sac hors du temps, tellement encaissé que les nuages y restent bloqués toute l'année, entouré de marais et d'une dense forêt de sapins où des nazis ont été décimés par des résistants à la Libération, en total marasme économique ; et des habitants pour le moins bizarres comme ces vieilles jumelles dont on sent dès le départ qu'ils peuvent se révéler hostiles si on cherche à percer leurs secrets.

C'est justement ce qu'entend faire l'inspecteur Hugo Boloren, sympathique personnage qui débarque à Douve, attiré par un fait divers ( le meurtre d'un vieil homme, ex-maire du village ) qui réveille en lui le besoin de découvrir ses origines, ses parents ( un policier et une journaliste ) ayant enquêté il y a quarante ans, neuf mois avant sa naissance, sur la fuite, jamais élucidées, d'un islandais accusé d'avoir massacré sa famille. Très rapidement, l'enquête policière se double d'une quête de soi sur ses propres origines.

Les faiblesses dans la gestion du rythme m'ont gênée. Durant deux tiers environ, le récit est plutôt mou et l'ambiance flottante du village n'est pas assez densément imprimée pour que cela puisse compenser cette faiblesse. En fait, c'est à l'image de l'enquêteur qui se laisse porter par les événements au point de se plonger dans le livre-enquête de sa mère chapitre par chapitre après quarante ans ! Alors que ce livre est le fil rouge. Pour le lecteur, c'est très bien, cette alternance passage du livre de sa mère et enquête actuelle, cela ménage le suspense, mais cela ne semble pas très logique étant donné l'urgence à la fois policière et personnelle. Cela ralentit pas mal, ça piétine, ça s'assoupit et dans le dernier tiers, tout se précipite, trop vite du coup avec une multiplication des dénouements / twists, le dernier étant à mon sens de trop.

Au demeurant, ce polar est plaisant avec notamment des dialogues réussis plein d'humour, mais il ne me laissera pas un empreinte très nette.
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Encore une fois un avis pas évident à écrire.

Je n'ai pas réellement aimé ce roman, mais je ne l'ai pas détesté non plus.
Je l'ai trouvé lent et avec quelques maladresses.
Malgré tout, j'ai parfois eu un regain d'intérêt, mais qui s'est a chaque fois essoufflé. Un peu comme si ce n'était pas abouti.

J'ai également trouvé le scénario a la fois complètement simpliste et en même temps avec un final plutôt tordu. J'ai franchement du mal à me dire que ce soit possible dans la réalité..

Donc une lecture en demi teinte.
Néanmoins, je me dis malgré tout que l'auteur a du potentiel, alors je retenterai ma chance si il sort un second roman.
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J'ai découvert Hugo Boloren, le héros de ce policier, dans le deuxième roman de l'auteur, que j'ai adoré et qui m'a donné envie de lire celui-ci.
J'y ai retrouvé certains des aspects qui m'avaient séduite dans la lecture de Terra Nullius.

Et tout d'abord le personnage principal, flic comme son père, Hugo Boloren.
On le retrouve déjà désemparé par les premières atteintes de la maladie d'Alzheimer chez sa mère, savourant déjà son chocolat millésimé à la place de ses cigarettes, sur la suggestion de son médecin, hélas décédé
« Ma mère dit que c'est mon cancer qui l'a tué. Celui auquel j'ai échappé grâce à lui. Je ne crois pas aux petits arrangements du destin. Je ne vois pas pourquoi la nature éliminerait un médecin de premier ordre pour donner une leçon à un flic qui fume trop. Il y a juste des coïncidences qui mettent mal à l'aise. »
Il est déjà incapable de mentir, même s'il s'y exerce et suit toujours les mouvements de sa bille pour résoudre ses enquêtes.

J'ai retrouvé aussi la capacité de l'auteur à créer un environnement étrange, à part. Dans cet opus, un village qui ne respire pas le bonheur de vivre, qui met mal à l'aise. La quasi totalité du roman se passe à Douve, village perdu au milieu de sapinières et de marécages, où la pluie tombe presque sans discontinuer, où les habitants se révèlent parfois surprenants, parfois inquiétants.

J'ai aimé retrouvé aussi l'écriture fluide et savoureuse de l'auteur, même si je l'ai trouvée mois aboutie que dans le deuxième roman (ce qui me fait dire vivement le troisième).
Ce que j'ai le moins aimé dans ce roman, c'est l'enquête. J'ai trouvé le final pas très crédible, ayant du mal à admettre cette réaction des villageois.

Je garde les quatre étoiles pour le plaisir de la lecture, du aux personnages, à l'ambiance et au texte. L'enquête en est quasiment devenue secondaire. Je continuerai sûrement à lire cet auteur.
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J'avais vu passer ce thriller « Douve » lors de sa parution en format broché chez Hugo Thriller. Comme d'habitude, par manque de temps, je ne l'avais pas lu. Maintenant que le deuxième roman de Victor Guilbert parait (toujours aux Editions Hugo Thriller), « Terra nullius » avec un personnage récurrent (celui de Hugo Boloren) je me suis dit que c'était enfin l'occasion de m'y plonger. Et là me vient une seule question : mais pourquoi ai-je donc attendu si longtemps ?!

« Douve » est le parfait roman d'ambiance. Son auteur, Victor Gilbert, installe un climat empli de mystères, sombre et humide dans ce coin enfoui de France, au fin fond de tout, et qui ne mène à rien. Ce thriller est un excellent huit-clos français où l'intrigue est finement maîtrisée.

On se retrouve donc dans ce petit village, bien loin de toute grande ville et où les secrets sont nombreux. Les habitants vivent en quasi complète autarcie et cachent bien des choses. L'arrivée d'Hugo Boloren, dont l'histoire des parents est intimement liée à ce village, est vue d'un très mauvais oeil.

Le personnage de l'inspecteur de police Boloren est vraiment bien composé. Je m'y suis assez vite attachée car il est loin d'être parfait et ses failles ne le rendent que plus humain.

Rien que l'ambiance m'a fait frissonner de plaisir. Les chapitres courts font que le suspens grandit crescendo et les pièces du puzzle se mettent alors petit à petit en place. Il ne faut pas beaucoup de pages pour que l'auteur installe son histoire et ce, efficacement. L'écriture fluide est vraiment très agréable à découvrir.

Voilà encore une lecture que j'ai énormément appréciée. Etant donné la présence d'un personnage récurrent en la personne de l'inspecteur Boloren, je ne peux donc que vous conseiller ardemment de lire chronologiquement cette série.

Me lançant dans le nouveau livre de Victor Guilbert, « Terra nullius », je vous invite à découvrir, sur mon blog, très prochainement ma chronique de ce second bouquin.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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"Douve". Un village perdu au bout d'une route, à l'orée d'une forêt de sapins. Un village, plutôt un hameau où ne subsiste qu'une poignée d'habitants, une épicerie et un bar/auberge. Hugo Boloren est policer à Paris, orphelin de père lui-même policier, il ne lui reste que sa mère, journaliste/écrivaine, dont la santé laisse à désirer. Sa mère se spécialisait dans le récit des meurtres les plus odieux, les plus crapuleux de France. Et a commis un livre, un récit sur des événements survenus à Douve il y a bien longtemps. Hugo Boloren, tombe sur un journal en sortant de chez lui qui mentionne un meurtre à ...Douve. L'aventure cauchemardesque commence dès le moment où Hugo prendra quelques jours de congé pour aller découvrir ce qui se passe à Douve et comprendre pourquoi un jour, il a entendu son père crier que lui, le gamin, porte Douve dans la peau, dans le sang...L'ambiance de ce village en perdition est assez lugubre merci. Ses habitants y sont silencieux, bizarres, inquiétants. Et là, on découvrira l'histoire sordide, avec 40 ans d'écart, entre le meurtre commis aujourd'hui et celui d'hier. L'horreur dans une ferme, chez le docteur du village. Un premier roman bien mené par Victor Guilbert qui a su faire monter la tension, l'angoisse et où tout , absolument tout est noir , de ce noir qui n'annonce jamais rien de bon. Une lecture qui nous prend aux tripes et qui nous laisse quelque peu décontenancé.
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J'ai trouvé le prologue de Douve extrêmement efficace. Enfant, Hugo Boloren surprend une dispute entre ses parents : « Le gamin a Douve dans les veines » crie son père, et le petit garçon s'en trouve bouleversé, épouvanté même. Il finira par découvrir en interrogeant la bibliothécaire* qu'il s'agit d'un village. Oui, elle a un livre qui parle de Douve, mais non, elle ne veut pas le lui prêter parce qu'il raconte un fait divers sanglant. Quand elle lui dit le nom de l'auteur, Hugo qui s'en doutait déjà comprend que c'est sa mère, journaliste, qui l'a écrit. L'enfant le cherchera en vain dans toute la maison et ne le trouvera jamais. Son père, policier, a mené l'enquête. le chapitre 1 nous présente Hugo Boloren, inspecteur à la Brigade criminelle, qui demande des vacances à son supérieur. Il part où, d'après vous ? À Douve, bien sûr. Il vient de trouver devant chez lui un journal dans lequel il lit un fait divers : à Douve, un vieil homme, l'ancien maire, a été tué à coups de marteau…
***
J'ai rencontré Hugo Boloren dans Terra nullius, sa deuxième enquête, et j'avais très envie de connaître certains des éléments qui me manquaient et que je savais trouver dans Douve, la première enquête. Douve n'est pas un village comme les autres, c'est un personnage à part entière. D'ailleurs, dans un recueil de poèmes d'Yves Bonnefoy : du mouvement et de l'immobilité de Douve (1953), Douve est bien un personnage. Victor Guilbert en a tiré deux vers qu'il a mis en exergue de ce roman. Une des (nombreuses) particularités de ce village, c'est d'être un cul de sac. On ne passe pas par Douve ; il faut y aller et, pour quitter le village, il faut faire demi-tour. L'atmosphère y est pesante et il y pleut beaucoup, à tel point que la forêt qui l'entoure n'est pas exploitable. Une ambiance dans laquelle ce flic parisien évoluera avec curiosité et prudence face à l'hostilité de certains et à la fausse chaleur humaine de certains autres. J'ai retrouvé Hugo Boloren avec plaisir. J'aime bien ce flic incapable de mentir et qui a du mal à cacher ce qu'il pense. Son enquête au présent va se dérouler en parallèle de celle qu'ont menée ses parents, le flic et la journaliste, quarante ans plus tôt. le père d'Hugo, mort récemment, et sa mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer, ne peuvent pas l'aider. Cependant, le livre écrit à l'époque par sa mère (les passages en italique dans le texte) va lui fournir des clés. Comme dans Terra nullius, plus que l'enquête, c'est le ton et le style de Victor Guilbert qui m'ont séduite. J'apprécie son humour, sa causticité, le ton à la fois moqueur et bienveillant. Dans Terra nullius, l'écriture et l'enquête se révèlent plus maîtrisées, il me semble. Mais je suis contente : j'ai mieux compris comment marche la bille qu'Hugo a dans la tête, je sais pourquoi un plomb de chevrotine s'est logé dans sa main et j'ai les réponse aux questions que je me posais sur sa copine ! J'espère qu'il y aura une troisième enquête d'Hugo Boloren !

*Chez la plupart des auteurs, les bibliothécaires sont toujours des femmes, moches, désagréables et souvent incompétentes. En plus, celle-ci est grosse avec des lunettes sales. On dirait qu'ils ont des comptes à régler avec la profession !
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Douve de Victor Guibert publié chez Hugo Publishing.
Quel roman! Tout démarre ma foi assez classiquement. L'inspecteur Hugo Boloren tombe sur un entrefilet dans un journal en sortant de chez lui. Un meurtre été commis à Douve. de Douve en Douve, la phrase lancée un soir par son père " le gamin a Douve dans les veines" lui revient comme un boomerang, son père est mort et sa mère s'enfonce petit à petit dans la maladie d'Azheimer. Tel un morceau de métal attiré par un aimant, le voilà posant une semaine de congés direction Douve bien décidé à élucider enfin le mystère!
Dire qu'il est accueilli à bras ouverts serait mentir, dire que Douve est le lieu idéal pour passer une semaine de congés serait encore pire, dire que l'envie de prendre ses jambes à son cou et de partir vite et très loin ne lui passe pas par la tête est une évidence mais voilà quand Hugo Boloren a décidé une chose difficile de lui faire changer d'avis ...
Un début classique disais-je mais une fin qui m'a laissée en apnée. Tout est là. Suspense, angoisse, incompréhension et dénouement inattendu. Bravo!
Merci aux éditions Hugo pour ce partage. Un roman à découvrir toutes affaires cessantes , avis aux amateurs.
#Douve #NetGalleyFrance
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Hugo Boloren est policier, il vit à Paris.
Sa mère est journaliste mais atteinte de la maladie d'Alzheimer, elle perd de plus en plus pied avec la réalité. Hugo s'est toujours interrogé sur sa naissance qui serait liée au petit village de Douve. En effet, il y a une quarantaine d'années, un fait divers effroyable a défrayé la chronique. Ses parents sont allés enquêter sur place à l'époque.
Comme un autre meurtre a eu lieu récemment, Hugo décide de passer une semaine de vacances à Douve.
Une ambiance très glauque, un petit village où il pleut tout le temps et cerné par une forêt menaçante, des habitants taiseux et méfiants.
Hugo n'est pas le bienvenu mais il ira tout de même au bout de son enquête.
Un roman où le plus important est l'atmosphère. Pas désagréable, se lit bien mais sans plus pour moi.
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J'ai aimé dans ce roman de facture plutôt classique le fait que la ville de Douve devienne vraiment un personnage à part entière de ce récit.

Un inspecteur revient mené l'enquête sur un ancien crime mené dans cette ville qui est celle de son enfance, ses parents à l'époque ont également mené l'enquête sur celui-ci.

J'ai aimé l'ambiance si particulière de cette ville, ses habitants, l'auberge ou notre inspecteur séjourne, les petits choses qui se déplacent mystérieusement, on trouve un aspect très nébuleux de cette ville et l'addiction surtout de Hugo notre inspecteur nous allons d'ailleurs bientôt arrivé à Pâques qui dit être sa saison préférée avec Noël j'imagine.

J'ai cependant été déçue un chouilla par la fin de cette histoire mais celle-ci se dévore d'une traite et il est à noté qu'il s'agit d'un premier roman également.

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Dans le Tote bag polar de Sylviane
Douve est un village perdu dans un marais, au bout d'un chemin, dans un cul de sac. Au bout de la rue principale, une barrière, après la barrière, la forêt, après une forêt de très grands sapins, on se perd
Le village est décrit comme une aigrette de pissenlit. Joli mot poétique qui évoque la légèreté lorsque l'on souffle sur cette couronne et qu'elle s'envole…et bien, non, ici,
C'est humide, il pleut sans cesse…c ‘est poisseux, lourd. On devine qu'il n ‘est pas bon de vouloir s'obstiner à découvrir les secrets et les mystères des habitants. Sur le qui vive, ils montent férocement la garde entre eux pour que rien ne s'échappe de cet endroit inquiétant.
L'inspecteur Hugo Boloren trouve un journal sur le trottoir devant son immeuble relatant le meurtre de l'ancien maire de Douve. Cela lui remémore une phrase souvent répétée par son père. » tu as Douve dans le sang «.
Intrigué, il décide d'y partir autant pour suivre l'enquête de ce meurtre que pour comprendre son histoire personnelle avec ce village.
Quarante ans auparavant, son père, policier, sa mère, journalise étaient présents à Douve pour élucider une autre affaire. Celle d'un médecin et botaniste accusé de meurtre et pourchassé après son évasion de la gendarmerie.
Deux meurtres mais aussi deux récits, celui de Hugo au présent et celui raconté par le roman de sa mère qui relate les évènements survenus il y a quarante ans.
Hugo vit un chassé-croisé entre les deux époques. Petit à petit sa bille en acier chope des détails, retrace le déroulé de l ‘histoire des villageois et celle de ses parents, Cela ne m'a pas déplu de suivre Hugo dans cette enquête. Il le fait sans en avoir l'air, entre une chope de bière et un carreau de chocolat noir millésimé.
La confrontation dans la forêt entre Hugo et les villageois est utile pour comprendre et faire un point sur les deux enquêtes. Mais fallait-il …Peu à peu, même ce qui peut semblait anodin, depuis la première page avec quelques pirouettes reconstruit le puzzle.
Avec des sapins, pour paysage, je pensais que l'histoire allait prendre place dans les Vosges ou dans le Morvan. Mais un indice est donné dans le livre écrit par la mère de Hugo qui relate l'enquête de son mari. le médecin et botaniste islandais s'installe à Douve avec sa famille en bordure du parc régional du Pilat.
Ce parc est situé dans le sud du département de la Loire, au sud de Saint-Etienne.
Je ne le connaissais pas alors qu'il s'agit du 2ème parc de la région Rhône-Alpes et un des premiers a avoir été établi en France.
En fin de livre Victor Guilbert remercie son éditeur en lui disant que sans lui Douve n'aurait pas existé sur une carte de France.
Je vous laisse découvrir le parc et ses autres villages et chemins de randonnée, plus accueillants.
https://massifdupilat.com/parc-naturel-regional-du-pilat/
J'ai appris aussi qu'une douve est une planche longue et courbée, assemblée à d'autres, entourées d'un cerceau pour former un tonneau ou un fut…de bière par exemple.
Pour les amateurs de bières et de chocolat, voici les liens de deux brasseries locales et celui d'un fabricant de chocolat situés dans le parc du Pilat.
https://latitmousse.fr/

https://www.bonbons-julien.fr/

https://www.brasseriedupilat.com


Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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