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Hugo Boloren tome 1 sur 3
EAN : 9782290365090
320 pages
J'ai lu (02/03/2022)
3.75/5   298 notes
Résumé :
« Le gamin a Douve dans les veines. » Cette phrase, l’inspecteur Hugo Boloren l’a entendue plusieurs fois lorsqu’il était enfant. Aussi, lorsqu’il apprend qu’un meurtre a eu lieu à Douve, il y voit un signe. Son père est mort, sa mère souffre de la maladie d’Alzheimer ; c’est sa dernière chance de comprendre son lien avec ce village perdu au milieu d’une forêt de sapins.
Tout ce qu’il sait, c’est que son père, policier lui aussi, a été envoyé à Douve il y a q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (114) Voir plus Ajouter une critique
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« Un Twin peaks à la française » nous dit Olivier Norek sur la couv'. Une comparaison qui ne peut que susciter beaucoup d'attentes pour moi, la fan inconditionnelle de la série culte. Bon, très honnêtement, on est à des années-lumières de la complexité lynchienne et de son originalité aux accents surnaturels. Disons que le récit en reprend quelques codes : le quasi huis clos dans un lieu inquiétant et pleine de mystères, ici un village cul-de-sac hors du temps, tellement encaissé que les nuages y restent bloqués toute l'année, entouré de marais et d'une dense forêt de sapins où des nazis ont été décimés par des résistants à la Libération, en total marasme économique ; et des habitants pour le moins bizarres comme ces vieilles jumelles dont on sent dès le départ qu'ils peuvent se révéler hostiles si on cherche à percer leurs secrets.

C'est justement ce qu'entend faire l'inspecteur Hugo Boloren, sympathique personnage qui débarque à Douve, attiré par un fait divers ( le meurtre d'un vieil homme, ex-maire du village ) qui réveille en lui le besoin de découvrir ses origines, ses parents ( un policier et une journaliste ) ayant enquêté il y a quarante ans, neuf mois avant sa naissance, sur la fuite, jamais élucidées, d'un islandais accusé d'avoir massacré sa famille. Très rapidement, l'enquête policière se double d'une quête de soi sur ses propres origines.

Les faiblesses dans la gestion du rythme m'ont gênée. Durant deux tiers environ, le récit est plutôt mou et l'ambiance flottante du village n'est pas assez densément imprimée pour que cela puisse compenser cette faiblesse. En fait, c'est à l'image de l'enquêteur qui se laisse porter par les événements au point de se plonger dans le livre-enquête de sa mère chapitre par chapitre après quarante ans ! Alors que ce livre est le fil rouge. Pour le lecteur, c'est très bien, cette alternance passage du livre de sa mère et enquête actuelle, cela ménage le suspense, mais cela ne semble pas très logique étant donné l'urgence à la fois policière et personnelle. Cela ralentit pas mal, ça piétine, ça s'assoupit et dans le dernier tiers, tout se précipite, trop vite du coup avec une multiplication des dénouements / twists, le dernier étant à mon sens de trop.

Au demeurant, ce polar est plaisant avec notamment des dialogues réussis plein d'humour, mais il ne me laissera pas un empreinte très nette.
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Encore une fois un avis pas évident à écrire.

Je n'ai pas réellement aimé ce roman, mais je ne l'ai pas détesté non plus.
Je l'ai trouvé lent et avec quelques maladresses.
Malgré tout, j'ai parfois eu un regain d'intérêt, mais qui s'est a chaque fois essoufflé. Un peu comme si ce n'était pas abouti.

J'ai également trouvé le scénario a la fois complètement simpliste et en même temps avec un final plutôt tordu. J'ai franchement du mal à me dire que ce soit possible dans la réalité..

Donc une lecture en demi teinte.
Néanmoins, je me dis malgré tout que l'auteur a du potentiel, alors je retenterai ma chance si il sort un second roman.
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J'ai découvert Hugo Boloren, le héros de ce policier, dans le deuxième roman de l'auteur, que j'ai adoré et qui m'a donné envie de lire celui-ci.
J'y ai retrouvé certains des aspects qui m'avaient séduite dans la lecture de Terra Nullius.

Et tout d'abord le personnage principal, flic comme son père, Hugo Boloren.
On le retrouve déjà désemparé par les premières atteintes de la maladie d'Alzheimer chez sa mère, savourant déjà son chocolat millésimé à la place de ses cigarettes, sur la suggestion de son médecin, hélas décédé
« Ma mère dit que c'est mon cancer qui l'a tué. Celui auquel j'ai échappé grâce à lui. Je ne crois pas aux petits arrangements du destin. Je ne vois pas pourquoi la nature éliminerait un médecin de premier ordre pour donner une leçon à un flic qui fume trop. Il y a juste des coïncidences qui mettent mal à l'aise. »
Il est déjà incapable de mentir, même s'il s'y exerce et suit toujours les mouvements de sa bille pour résoudre ses enquêtes.

J'ai retrouvé aussi la capacité de l'auteur à créer un environnement étrange, à part. Dans cet opus, un village qui ne respire pas le bonheur de vivre, qui met mal à l'aise. La quasi totalité du roman se passe à Douve, village perdu au milieu de sapinières et de marécages, où la pluie tombe presque sans discontinuer, où les habitants se révèlent parfois surprenants, parfois inquiétants.

J'ai aimé retrouvé aussi l'écriture fluide et savoureuse de l'auteur, même si je l'ai trouvée mois aboutie que dans le deuxième roman (ce qui me fait dire vivement le troisième).
Ce que j'ai le moins aimé dans ce roman, c'est l'enquête. J'ai trouvé le final pas très crédible, ayant du mal à admettre cette réaction des villageois.

Je garde les quatre étoiles pour le plaisir de la lecture, du aux personnages, à l'ambiance et au texte. L'enquête en est quasiment devenue secondaire. Je continuerai sûrement à lire cet auteur.
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J'avais vu passer ce thriller « Douve » lors de sa parution en format broché chez Hugo Thriller. Comme d'habitude, par manque de temps, je ne l'avais pas lu. Maintenant que le deuxième roman de Victor Guilbert parait (toujours aux Editions Hugo Thriller), « Terra nullius » avec un personnage récurrent (celui de Hugo Boloren) je me suis dit que c'était enfin l'occasion de m'y plonger. Et là me vient une seule question : mais pourquoi ai-je donc attendu si longtemps ?!

« Douve » est le parfait roman d'ambiance. Son auteur, Victor Gilbert, installe un climat empli de mystères, sombre et humide dans ce coin enfoui de France, au fin fond de tout, et qui ne mène à rien. Ce thriller est un excellent huit-clos français où l'intrigue est finement maîtrisée.

On se retrouve donc dans ce petit village, bien loin de toute grande ville et où les secrets sont nombreux. Les habitants vivent en quasi complète autarcie et cachent bien des choses. L'arrivée d'Hugo Boloren, dont l'histoire des parents est intimement liée à ce village, est vue d'un très mauvais oeil.

Le personnage de l'inspecteur de police Boloren est vraiment bien composé. Je m'y suis assez vite attachée car il est loin d'être parfait et ses failles ne le rendent que plus humain.

Rien que l'ambiance m'a fait frissonner de plaisir. Les chapitres courts font que le suspens grandit crescendo et les pièces du puzzle se mettent alors petit à petit en place. Il ne faut pas beaucoup de pages pour que l'auteur installe son histoire et ce, efficacement. L'écriture fluide est vraiment très agréable à découvrir.

Voilà encore une lecture que j'ai énormément appréciée. Etant donné la présence d'un personnage récurrent en la personne de l'inspecteur Boloren, je ne peux donc que vous conseiller ardemment de lire chronologiquement cette série.

Me lançant dans le nouveau livre de Victor Guilbert, « Terra nullius », je vous invite à découvrir, sur mon blog, très prochainement ma chronique de ce second bouquin.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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"Douve". Un village perdu au bout d'une route, à l'orée d'une forêt de sapins. Un village, plutôt un hameau où ne subsiste qu'une poignée d'habitants, une épicerie et un bar/auberge. Hugo Boloren est policer à Paris, orphelin de père lui-même policier, il ne lui reste que sa mère, journaliste/écrivaine, dont la santé laisse à désirer. Sa mère se spécialisait dans le récit des meurtres les plus odieux, les plus crapuleux de France. Et a commis un livre, un récit sur des événements survenus à Douve il y a bien longtemps. Hugo Boloren, tombe sur un journal en sortant de chez lui qui mentionne un meurtre à ...Douve. L'aventure cauchemardesque commence dès le moment où Hugo prendra quelques jours de congé pour aller découvrir ce qui se passe à Douve et comprendre pourquoi un jour, il a entendu son père crier que lui, le gamin, porte Douve dans la peau, dans le sang...L'ambiance de ce village en perdition est assez lugubre merci. Ses habitants y sont silencieux, bizarres, inquiétants. Et là, on découvrira l'histoire sordide, avec 40 ans d'écart, entre le meurtre commis aujourd'hui et celui d'hier. L'horreur dans une ferme, chez le docteur du village. Un premier roman bien mené par Victor Guilbert qui a su faire monter la tension, l'angoisse et où tout , absolument tout est noir , de ce noir qui n'annonce jamais rien de bon. Une lecture qui nous prend aux tripes et qui nous laisse quelque peu décontenancé.
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
J'ai abandonné depuis longtemps toute tentative de séduction des femmes. Je ne sais pas mettre en valeur des qualités que je n'ai pas. C'est corrélé à mon problème de mensonge. Je suis certain par ailleurs que tenter de séduire n'est pas d'une grande utilité. L'amour est une entreprise où la femme décide de tout. Une fois qu'on a montré qu'on est disponible et intéressé, la balle est dans son camp. Elle jauge si on est à son goût, elle pèse le pour et le contre et nous livre sa réponse par des signaux plus ou moins directs. Faire semblant d'être quelqu'un qui vaut la peine entrera éventuellement en ligne de compte, mais les femmes ne sont pas dupes. C'est l'effort qui sera salué. Comme à un entretien d'embauche. Pour obtenir le poste, ce ne sont pas les qualités mises en avant qui font envie, c'est l'attitude générale.
(p. 189)
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Ce n'était pas l'honneur fait à un antirerépublicain dans un pays à cheval sur les libertés du peuple qui m'étonnait. C'était la mise en valeur de l'échec. Avocat de Louis XVI. Défenseur d'un homme condamné à la peine capitale malgré des appuis certains en haut lieu. Ce n'est pas le genre de ligne qu'un avocat met en avant dans son curriculum vitæ. Alors j'ai mené ma toute première enquête et j'ai forgé le début d'une méthode.
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Ma mère dit que c'est mon cancer qui l'a tué. Celui auquel j'ai échappé grâce à lui. Je ne crois pas aux petits arrangements du destin. Je ne vois pas pourquoi la nature éliminerait un médecin de premier ordre pour donner une leçon à un flic qui fume trop. Il y a juste des coïncidences qui mettent mal à l'aise.
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(…) Mentir, ce n’est pas chercher à faire passer le faux pour du vrai. C’est convaincre la personne à qui on ment qu’on le fait parce qu’on n’a pas le choix, que c’est la meilleure réponse pour tout le monde. Le mensonge n’a pas d’importance, c’est être pris pour une conne qui l’est. (…).
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J’ai abandonné depuis longtemps toute tentative de séduction des femmes. Je ne sais pas mettre en valeur des qualités que je n’ai pas. C’est corrélé à mon problème de mensonge. Je suis certain par ailleurs que tenter de séduire n’est pas d’une grande utilité. L’amour est une entreprise où la femme décide de tout. Une fois qu’on a montré qu’on est disponible et intéressé, la balle est dans son camp. Elle jauge si on est à son goût, elle pèse le pour et le contre et nous livre sa réponse par des signaux plus ou moins directs. Faire semblant d’être quelqu’un qui vaut la peine entrera éventuellement en ligne de compte, mais les femmes ne sont pas dupes. C’est l’effort qui sera salué. Comme à un entretien d’embauche. Pour obtenir le poste, ce ne sont pas les qualités mises en avant qui font envie, c’est l’attitude générale.
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