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Citations sur Rocky, dernier rivage (27)

Il n'y aurait plus jamais d'albums en général. Plus personne ne ferait de musique. Ni de nouveaux films, ni de nouveaux romans, ni de nouvelles peintures.
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A quoi cela servait-il d'être beau et bien conservé quand personne n'était là pour le voir?
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Il savait que si tout le monde faisait comme lui, le monde s'effondrerait encore plus rapidement, le changement climatique serait encore plus brutal... mais tout le monde ne faisait pas comme lui. Tout le monde n'était pas aussi riche qu'il l'était, alors il pouvait s'en foutre, l'argent lui donnait aussi ce droit-là, le plus merveilleux, le plus absolu de tous les droits : s'en foutre.
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Comme c'est bien conçu, pensa Fred en imaginant l'ensemble des mécanismes à l'œuvre pour animer cet oiseau, lui permettre de voler, de manger, de dormir... Sa vie n'a pas plus de sens que la mienne et pourtant ça ne l'angoisse pas, lui, de savoir que jusqu'à sa mort chacune de ses journées sera parfaitement identique à la précédente.
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On avait trop de choses. Ca nous terrifiait. Ca nous a rendus fous.
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Comme la plupart des gens, les parents d’Hélène avaient choisi de faire ce que le gouvernement leur ordonnait de faire, docilement, convaincus que le civisme et l’obéissance étaient les clés en ces temps troublés. Ils étaient d’abord restés chez eux, plusieurs semaines, dans leur petit pavillon de province, aveuglément confiants dans un retour à la normal à moyen terme. Ils étaient nés au vingtième siècle, dans un monde ravagé par une guerre mondiale, ils avaient connu les Golden Sixties, des révolutions culturelles, des crashs financiers, des chocs pétroliers, des canicules, des pandémies, des attentats et ils avaient acquis la certitude que tout finissait toujours par s’arranger. Ils incarnaient à la perfection cette foi absurde en la solidité des institutions et l’éternité de la civilisation humaine.
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Les lois de la thermodynamique gouvernaient aussi bien à l'échelle universelle qu'à l'échelle humaine. L'entropie, l'inéluctable, évolution de toute chose vers le désordre, n'oubliait personne. Jamais. Nulle part.
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Il y eut des nuits et il y eut des jours.
Des semaines.
Et puis des mois.
Peu à peu, le temps qui passait prit une autre forme, une progressive altération de sa nature: il n’y avait plus besoin de l’occuper, il s’écoulait discrètement, avec douceur, il n’était plus un adversaire, il liait ente eux les chapitres simples de l’existence : dormir, trouver de quoi manger.
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À quoi bon son talent et son intelligence quand le champ d’exercice de ce talent et de cette intelligence avait disparu ?
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L’idée d’un complot aussi angoissante soit-elle n’était jamais aussi terrifiante que l’idée selon laquelle tout ce qui se passait n’avait aucun sens.
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