« Pierre rêvassait, l’œil égaré dans les ténèbres qui défilaient par la fenêtre arrière de la Peugeot 203. Les branches des sapins s’étendaient de chaque côté de la route comme autant de membres spectraux et griffus. Pourtant l’image ne l’effrayait pas. Elle lui rappelait les contes que lui racontait sa grand-mère aux veillées d’hiver lorsqu’il était enfant.
— Fayet ! L’interpellation l’arracha subitement à ses souvenirs.
— Oui, Monsieu...
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