Citations sur Help me (19)
Elle ne buvait jamais d'alcool, était végétarienne et ne mangeait que des légumes bio, aussi, elle lui avait un jour confié refuser d'être embaumée le jour de sa mort, son souhait étant de retourner saine à la terre.
Garance était pyromane, elle avait eu le meilleur des mentors. Propager la mort par les flammes était son plaisir suprême. Ici, il n’y aurait aucun plaisir, que des cadavres, des empreintes et des preuves à faire disparaître.
Elle s’affala dans le vieux divan et pour la seconde fois de la journée, elle craqua nerveusement. Les larmes jaillirent de son corps tel un torrent de souffrance intarissable. Elle agrippa un coussin et le serra contre elle comme s ’ il s’agissait d’un doudou destiné à la protéger du mal rodant en ce monde.
Quoi qu’il puisse se passer, tu ne devras le rompre, ni physiquement, ni par les mots. Ceux qui errent à la lisière des mondes n’attendent qu’une occasion pour traverser le voile de la réalité, essayons de ne pas la leur donner, ici il était dans son élément, il maîtrisait le jeu.
La tradition veut que le nombre de participants soit le ternaire ou l’unité. Seul, j’ai peur d’y laisser des plumes, j’ai absolument besoin d’être avec ma sœur. Il nous faut donc une troisième personne pour tenter l’expérience, et franchement il n’y a vraiment que toi qui pourrais faire l’affaire.
Pour la première fois de sa vie, l’homme ressentit ce que l’on appelait la peur véritable. Se faire prendre avait toujours été son angoisse principale mais jamais il ne s’était imaginé vivre une situation pareille.
Au fond de son âme, une part d’ombre s’ébroua de plaisir dans l’anticipation de ce qui allait se passer, elle aimait propager les flammes, causer le chaos dans le si ennuyeux ordre établi. Mais par-dessus tout, elle aimait voir brûler des choses vivantes…
Ma consommation de médicaments psychotropes dépasse de loin les doses autorisées par les sociétés pharmaceutiques qui délivrent ces saletés. Même si je ne trouve pas la vie spécialement chouette, je n’ai pas envie de m’éteindre à trente-quatre ans d’une overdose.
Lorsque vous étiez un être humain mentalement traumatisé, il était de bon ton de le dissimuler pour ne pas voir fuir les autres comme un troupeau de gnous face à un feu de brousse. Ce n’est pas qu’elle chercha à tout prix la présence d’autrui, bien souvent le jeu social lui nuisait plus qu’autre chose, mais il était nécessaire de se constituer un masque pour conserver le plus élémentaire, tel un boulot et un minimum de tranquillité.