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Un western violent dans lequel l'attitude d'un père voleur et assassin détermine le futur non moins glorieux de son fils... et c'est tout.
Scénario minimaliste (d'Yves H.-le fils), guère plus de texte, beaucoup de violence et effusion de sang gratuites.

Trois étoiles quand même pour cette BD one-shot d'une soixantaine de pages parce que j'aime bien les sales gueules suintantes de méchanceté dessinées par Hermann-le père... bien que les diables et gaillards se ressemblent bougrement : tronches burinées et ridées, mastocs, bas sur pattes (quand ils descendent de leurs canassons) et puant de crasse (ben non, ça ne sent pas heureusement, mais ça se voit !). Manque juste l'harmonica de Morricone...

Trois étoiles aussi pour les paysages de cette région désertique et aride de Sweetwater dans le Wyoming que Hermann en tant que bon aquarelliste à su encenser à merveille.

Oui, je préfère le père... j'espère que le fils me pardonne...
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Hermann, père et fils, s'attaquent au western.

Buck Carter est un être qui se construit dans la violence définitive.
Son meilleur ami, son flingue qu'il fait parler justement plus souvent qu'à son tour.
Aussi, lorsque ce dernier, pourchassé par une meute en voulant à sa peau, croit retrouver la paix auprès des siens qu'il mène à la dure, c'est dans un vacarme assourdissant de mitraille qu'il en réchappe miraculeusement.
Jeb, le fils maudit, en sortira également indemne après avoir assisté à l'assassinat de sa mère.
C'est sur deux chemins poussiéreux qu'ils tailleront désormais la route séparément. Buck toujours coursé par la horde. Jeb en apprenant un peu plus chaque jour sur la question d'hérédité bien loin d'adopter certains principes religieux du type "Tu aimeras ton prochain comme toi-même", "Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi la gauche" ou bien encore "Jeanne d'Arc, elle a frit, elle a tout compris".

Si le dessin d'Hermann me parle toujours autant, difficile d'en dire autant du scénario concocté par son Yves H. de rejeton.
Un canevas d'ultra-violence répétitif manquant furieusement d'inventivité.
Les corps tombent comme des mouches, la faute à de méchants trous de balle. Sale ambiance dans l'Ouest Américain.
Une BD graphiquement aboutie, comme d'hab', mais au scénario aussi épais et consistant qu'un casse-dalle SNCF, c'est possib'...
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Reçu à l'occasion des vingt ans de la collection "Signé" publié chez le Lombard, cela va maintenant faire plus d'un an que je reçois quelques publications donc je vais commencer cette critique en remerciant les éditions en questions ainsi que Babelio, partenaire de cette opération. Comme les autres ouvrages que j'ai lus jusqu'à présent, j'ai bien pu me rendre compte que cette collection était de qualité, relevant même de la ban,de-dessinée de haut de gamme si je peux me permettre d'employer ce terme. En revanche, ce qui m'a dérangé n'est non pas tant le scénario qui, étant donné qu'il s'agissait d'un western, se devait d'être violent (cela, je m'y attendais) mais certaines scènes (du moins une ou deux en particulier) que j'ai trouvé très crues et qui m'ont un peu dérangées dans ma lecture (oui, je sais, je suis trop sensible surtout en ce qui concerne les scènes de viol et autres dans ce genre mais je n'y peux rien, c'est dans ma nature).

Bref, revenons-en un peu à l'histoire en elle-même. Cela se déroule en 1876 dans l'état du Wyoming situé dans l'Ouest des Etats-Unis et le lecteur suit la vie de Buck Carter, un bandit recherché dans tout l'état puisqu'il a réussi à s'évader. Il est non seulement recherché pour avoir commis des vols, agressions mais aussi des meurtres. Cependant, si Buck est un homme considéré mauvais aux yeux de la loi, il est aussi un mari et un père. Père avant tout puisqu'il ne pardonnera jamais à sa femme de ne pas l'avoir soutenu en reprenant son nom de jeune fille (signe qu'elle ne le considérait plus comme son mari), n'éprouvant aucun regret lorsqu'elle se fera tuer à sa place. Mais sous ses apparences d'homme sans coeur, Buck tentera désespéramment de reconquérir l'amour de son fils Jeb. le lecteur suit ici les aventures des Carter père et fils, qui, durant plusieurs années, ne vont jamais se revoir mais vont un beau jour se retrouver de nouveau face à face...

Un ouvrage violent, il est vrai, mais dont le scénario doit probablement reproduire ce qui se passait en ce temps-là (et malheureusement, la scène qui m'a le plus choquée et dont je vous parlais en introduction, continue à se produire de nos jours) avec un graphisme extrêmement bien travaillé. Et cerise sur le gâteau, si cette histoire raconte en partie l'histoire d'un père et de son fils, figurez-vous que cette bande-dessinée a été réalisée par Hermann (le dessinateur) et son fils Yves.H (le scénariste). Un ouvrage que je me dois donc de recommander à tous les passionnés de bande-dessinée ou tout simplement aux amateurs. Attention, âmes sensibles, s'abstenir !
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Quel choc ! du jamais lu ! Sans pardon est unique en son genre. le découvrir à l'heure où le genre du western est réinvesti, grâce notamment au succès rencontré par la série Undertaker, est une expérience déroutante. Cette lecture va être difficile à oublier, tant l'approche est originale et crue. Voici un one-shot qui marquera les esprits.

L'histoire est minimaliste, sombre et sordide à la fois. de soi-disant défenseurs de la loi aux méthodes sadiques recherchent Buck Carter, un anti-héros qui n'a rien à envier à ses poursuivants. La confrontation entre méchants fait des victimes qui peuvent elles-aussi succomber au côté obscur : le tableau est impressionnant. Pauvre destin que celui de Jeb...

Ici les coups de feu, morts violentes et jurons sont tous aussi (sinon plus) nombreux que les dialogues. Il faudra se faire à cette approche. Aucune explication n'est donnée sur le pourquoi du comment, aucun commentaire sur les nombreuses ellipses. Il est question d'une poursuite et il faudra avoir l'estomac bien accroché pour suivre le rythme : tortures, viol, exécutions, meurtres gratuits, membres sectionnées, têtes explosées, incendies : le ton est donné dès les premières pages.

Et avec cela, l'album est de toute beauté. Chaque planche est ici l'occasion pour Hermann de se surpasser. Chaque case ne contient pas un dessin mais une aquarelle. Les paysages sont sublimes et inquiétants, les traits des personnages saisissants de réalisme et de désespoir. Ici le réalisme et la précision s'allient constamment à la violence, à la peur. Cette dichotomie fait froid dans le dos.

La postface est une d'une aide précieuse. Elle éclaira littéralement l'album. Sa présence et sa lecture sont indispensables et donnent un supplément d'âme à l'histoire. Une histoire d'un père et d'un fils racontée par un fils et dessinée par un père : il fallait y penser.

Le propos est dur, plusieurs séquences sont difficiles à supporter et certains choix peuvent choquer ou interroger (notamment sur le rôle des femmes), mais Sans pardon reste un chef d'oeuvre unique en son genre. Une expérience qui redéfini le genre du western.
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Commençons par la fin, sans réellement spoiler... Les notes en fin de tome nous apprennent qu'Yves H. est le fils d'Hermann. Sans réellement le savoir, je l'avais deviné à la lecture de ce one-shot. Pourquoi? Parce que seul un (très) proche pouvait livrer un tel scénario à Hermann. Peu de texte, un récit linéaire, destiné à mettre en valeur le trait d'un des meilleurs dessinateurs de ces 30, 40 dernières années (et pour les siècles des siècles, amen).

Bref, au nom du père, du fils et du malsain esprit, nous assistons à une chasse à l'homme sur laquelle vient se superposer une vengeance. Des tronches, comme Hermann sait nous les faire (res)sentir. Personne pour racheter l'autre. Les truands sont des deux côtés, ils portent l'étoile ou pourchassent les malfrats. D'ailleurs, pourquoi sont-ils recherchés? On ne le sait pas vraiment et on s'en fout, ou pas. Tous les coups sont permis, ou pas...

Récit monotone. Dessin monotone aussi (au-delà du coup de crayon d'Hermann qui reste impressionnant). le Wyoming qui sert de décor à ce one-shot (où l'on use beaucoup son 6-coups), nous apprend la postface, n'est pas celui de Comanche, mais le "vrai"... encore que je m'interroge sur l'idée de vrai dans une BD... Et finalement je regrette cette recherche du vrai... La fiction est parfois bien plus intéressante que la vérité.

On secoue l'ouvrage, il reste la preuve qu'Hermann père est un grand parmi les plus grands. Avais-je besoin de Sans Pardon pour le confirmer? Poser la question, c'est y répondre.
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Pour une fois, je serai indulgent dans ma notation d'une oeuvre signée Hermann. Ce n'est pas la première association avec le scénariste Yves H à savoir son propre fils. Zhong Guo ne m'avait guère enthousiasmé. Pour autant, le récent Station 16 ainsi qu' Une nuit de pleine lune ou encore Manhattan Beach 1957 étaient pas mal.

Sans pardon est un western dur et très âpre où la violence atteint des sommets presque inégalés. J'ai bien aimé le décors du Wyoming, un état encore sauvage et désertique. le père semble être une ordure recherchée par un shérif aux méthodes très expéditives. le fils ne sera guère mieux. Il n'y a que des méchants. Par conséquent, on ne versera pas des larmes.

Je reconnais que le dessin d'Hermann m'a séduit. Par ailleurs, le scénario est certes sommaire mais c'est efficace. Sans pardon ne fera guère dans la concession. le western semble encore avoir de beaux jours devant lui.
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Grosse déception.
Le dessin laissait présager une bonne BD comme je les aime mais ce fut loin d'être le cas. J'ai eu l'impression de prendre l'histoire en court de route et de ne pas avoir eu de fin. Beaucoup de violence pour pas grand chose au final.

Merci toutefois à Babelio et aux éditions le Lombard pour la découverte du dessinateur Hermann qui contrairement à son fils au scénario maitrise son sujet.
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Une bédé western choisie pour le duo père/fils Hermann dont j'avais déjà entendu parler mais que je ne connaissais pas.

Et à vrai dire avec qui je n'ai pas du tout accroché... le dessin ne m'a pas particulièrement séduite bien qu'il ait du style et soit maitrisé. le cadre western américain avec ses grands espaces est le seul point positif que j'en retiens au final.
Là où le bât blesse considérablement c'est sur le scénario, c'est assez vide, vite expédié et sans finalité mise à part la violence qu'il met en scène. Même au niveau de l'ambiance ou de l'atmosphère c'est terne. le personnage du père dont on ne connaît rien du passif (puisqu'on plonge directement dans un épisode violent lié à son passé sans trop savoir ce qu'il a commis au juste) aurait sûrement mérité d'être mieux introduit pour donner un peu d'épaisseur à l'intrigue.
On en ressort sur sa faim et avec le sentiment d'une lecture vaine et sans intérêt.

En résumé un dessin peu convaincant et un scénario inexistant : le bilan est plus que maigre !
C'est bien rare que je ne trouve pas mon compte avec une bédé, mais Sans pardon a réussi cet exploit. Je sais pourtant que Hermann a ses fans, j'ai sûrement fait mauvaise pioche avec ce titre...
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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