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Tout d'abord, un grand merci à Babelio et aux éditions le Lombard Signé...

Severnaïa. Nouvelle Zemble, un archipel au nord de la Russie. Une terre enneigée, un ciel nuageux. Au milieu des bâtiments désaffectés, seuls quelques soldats restent là pour surveiller ces terres où quelques années auparavant on effectuait encore des essais nucléaires. Quatre jeunes hommes tuent le temps comme ils peuvent:jouer aux cartes ou boire quelques coups. Lorsque l'un d'eux surnommé La Bleusaille reçoit un appel au secours de la station 16, son sang ne fait qu'un tour. Qui peut bien les appeler et surtout comment une station abandonnée depuis un demi-siècle peut-elle encore émettre? Même si la présence de personnes semble improbable, une mission de reconnaissance est envoyée sur place. Arrivés là-bas à bord d'un hélicoptère, les quatre jeunes hommes sont surpris par la tempête qui fait rage subitement. Ils ne voient plus rien. Une fois atterris, ils se rendent compte de l'état d'abandon des lieux. Un vieux portrait de Staline, des tables d'opération et cette fameuse station radio complètement gelée. Subitement, une auréole boréale apparaît. Cet endroit inquiétant ne leur dit rien qui vaille...

Dans la famille Hermann, je demande le père et le fils. Pendant que papa dessine, le fiston écrit. Et on peut dire qu'il a de l'imagination à revendre. Avec ce scénario aussi glauque, alambiqué et original, il ne fait pas dans la démesure. Certes, cela se tient pour peu qu'on ait de l'imagination même s'il part d'un fait historique réel. Mais, je suis restée sur ma faim. le dessin, quant à lui, est reconnaissable. On part en terrain connu: des touches sombres, des paysages enneigés inquiétants, des personnages qui le sont tout autant, des couleurs directes, de superbes doubles pages... Pour moi, le fiston a encore des progrès à faire...

Station 16... la ligne est brouillée...
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Nouvelle-Zemble, archipel inhospitalier au climat polaire du Nord de la Russie. Terre aride et rocailleuse recouverte par un épais manteau neigeux. C'est dans ce cadre « enchanteur » qu'eurent lieu, dans les années soixante, de nombreux essais nucléaires dont la tristement fameuse « Tsar Bomba, une bombe quatre mille fois plus puissante que celle d'Hiroshima. » La comparaison donne une petite idée du désastre.

Des soldats sont chargés de surveiller ces zones desquelles le gouvernement russe préfère garder les curieux à distance. Ils trompent leur ennui en jouant avec les nerfs d'ours polaires grincheux et de jeunes recrus à bizuter et quand on peut associer les deux, c'est encore mieux. Mais leur routine va être brutalement interrompue par un appel de détresse provenant de la station météo arctique 16. Et il y a comme un gros hic puisque la station 16 est à l'abandon depuis un demi-siècle !

La patrouille décide donc de se rendre sur place pour comprendre de qui ou de quoi peut bien provenir cet étrange SOS. Une fois sur place, ce qu'ils vont découvrir dépasse l'entendement. le cauchemar ne fait que commencer…

Une bande dessinée sombre, violente, à l'issue aussi stupéfiante que terrifiante née de l'imagination et de l'association d'Yves H. au scénario et de son père Hermann au dessin. On se croirait dans un des meilleurs épisodes de la grande époque des X-Files et on frémit à l'idée que le point de départ de tout ceci soit tristement vrai.

Station 16… Entrez ou… Fuyez !!!



Un grand merci à Babelio et aux Éditions le Lombard pour cette angoissante découverte reçue dans le cadre du Club des Chroniqueurs Signé.

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Stephen King écrivit avec Joe Hill, son fiston. Aucune raison que les Hermann père et fils ne s'associent également d'autant plus que le bébé a plutôt de la gueule.

Dernière collaboration en date, Station 16.
Un récit futuriste et déroutant, mix audacieux de The Thing et d'Un Jour Sans Fin - mais si, vous savez, celui de la marmotte – qui pourrait en laisser coi plus d'un. Quoi coi ? Bon, pantois et on n'en parle plus.

Nouvelle-Zemble, terre d'accueil. Tel pourrait être le slogan irradiant de cet archipel situé aux confins de l'océan Arctique russe. Réputé pour l'intensité de son froid polaire et la multiplicité de ses essais nucléaires, elle n'apparaît pas, bizarrement, dans le top 5 des destinations de vacances favorites. Question de budget j'imagine...
Le soldat Grigori Grigorievitch dit Grichka – non, pas Bogdanov – dit «  la bleusaille «  par son supérieur qui l'a dans le pif a tout gagné.
Son job, se les geler en patrouillant sur cette immense étendue tout en subissant les brimades journalières du sergent attitré.
Puis tout d'un coup, c'est le drame ! Un appel de détresse de la station météo arctique 16 pourtant inactive depuis un demi siècle et un héliportage plus tard, le chaos décide de s'inviter dans cet enfer blanc pour convier tous les participants au jeu de massacre le plus carnassier de leur chienne de vie !

Y a pas à tortiller, Hermann pourrait croquer la vie trépidante des ch'tis à Gstaadt que j'y adhérerai très certainement. Bernard Prince, Comanche, Jérémiah...autant de souvenirs de lecture incontournables inscrivant définitivement ce dessinateur et scénariste belge de bande dessinée au panthéon des mes auteurs favoris.
Le fait de bosser en famille peut s'avérer casse-gueule. Il n'en est rien ici. le scénario, bien que complexe et un tantinet capillotracté, instaure un climat anxiogène d'une rare intensité. Des disparitions à la pelle, un climat dantesque, forcément, et c'est avec avidité que l'on dévore ce one-shot pour finalement le refermer, la bave aux lèvres et les yeux hagards en proférant «  ah ouais, d'accord, fortiches les mecs ! ». Déconcertant mais terriblement efficace.
Interpellant sur des essais Russes prétendument stoppés tout en proposant leur vision personnelle du soldat ultime, le tout saupoudré énergiquement de surnaturel, les Hermann mettent dans le mille en déployant une puissance de feu apocalyptique !
Un pur régal...

Merci à Babélio et aux éditions Signé le Lombard pour cette irradiation volontaire.
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Ouvrage reçu à l'occasion du vingtième anniversaire de la collection "Signé", je tiens d'abord à remercier les éditions le Lombard ainsi que Babelio pour ce magnifique cadeau.

L'histoire se déroule sur le territoire de la Nouvelle-Zemble,un archipel situé au nord de la Russie. Ce territoire a servi de lieu d'exercice pour les bombes atomiques lancées par l'armée soviétique de 1955 à 1990.

Pour en revenir à notre scénario (à savoir ce qui vous intéresse réellement), une patrouille de soldats, commandée par un homme dont le lecteur ignore le nom, capte un signal de détresse émanant de la station 16. Bien que celle-ci soit déserte de toute vie depuis bien longtemps, ce dernier, pas souci de conscience, décide d'envoyer le sergent Valentin et trois de ses hommes afin de se rendre compte de ce qu'il se passe réellement là-bas. Parmi eux, se trouve une nouvelle recrue, celui que ses compagnons surnomment ""La Bleusaille" et qui est, en quelque sorte, le héros de cette bande-dessinée.
Ces derniers, bien qu'ayant entendu le signal de détresse, ne savent pas trop quoi en penser mais ce qui est sûr, c'est qu'ils ne s'attendent certainement pas à ce qu'ils vont découvrir là-bas...

Un ouvrage extrêmement bien travaillé sur le plan graphisme avec un scénario très original et parfois même déroutant. J'avoue avoir été un peu déstabilisée tout au long de la lecture de ce dernier à tel point que je ne saurais vraiment dire si j'ai vraiment adoré ou détesté mais ce qui est sûr, c'est que cela m'a captivé (d'où les 4 étoiles que j'accorde à ce dernier). A découvrir !
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Album réalisé à quatre mains par le père et le fils Hermann, Station 16 nous emmène sur un archipel russe, la Nouvelle-Zemble, là où ont eu lieu les essais nucléaires soviétiques dans un récit à la fois historique et fantastique.
Si cet album est graphiquement très réussi, les couleurs sont un peu fades et le scénario, complexe n'ai pas des plus abordables.
Station 16 n'est certainement pas le plus réussi du duo mais possède un réel caractère documentaire notamment grâce à sa postface.
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Une histoire qui met à mal la notion de continuité dans le récit. Jusqu'à l'exercice de style. Heureusement, on suit un fil conducteur : le personnage principal. Un peu trop standard pour qu'on s'y attache vraiment. Un rookie de base, de la bleusaille - je ne sais pas trop comment on dit ça en russe (peut-être "новобранец") mais c'est l'idée - un innocent donc, un naïf, un pauvre bougre qui est jeté au milieu de va-t'en guerre qui s'ennuient ferme sur un bout de frontière de l'ex union soviétique - la Nouvelle-Zemble - entre le rien blanc de la neige et le rien bleu de la mer avec des bouts de glaçon qui flottent dedans. Presque un exploit pour le graphiste de donner des choses à voir dans ce qui est en général pour l'illustrateur de bd - je crois que c'est Moëbius qui avait dit ça - "le décor idéal : le désert". Évidemment, on pourrait facilement imaginer qu'il y a moins de travail puisqu'il y a moins de détail à dessiner. Dans les faits, non. Quand on a rien à mettre dans l'image, on est plutôt ennuyé pour faire des cadres qui attirent l'attention et surtout qui la retiennent. Alors ici, on a affaire à des variations de virtuose sur le vide ! Et, franchement, je tire mon chapeau parce que ça fonctionne plutôt bien.

L'idée qui sous-tend l'ensemble du récit reste assez crédible ou du moins ne demande pas un gros effort d'imagination pour y adhérer : à déchainer les forces de l'atome ne risque-t-on pas d'altérer le continuum espace-temps et plus particulièrement le temps surtout quand on dépasse les limites. Par orgueil, on pense souvent que la quantité vaut mieux que la qualité - la Tzar Bomba, à l'origine du scénario, fut la plus grosse bombe à hydrogène qui ait jamais réellement éclaté sur notre petite planète, à ciel ouvert qui plus est. Les anciens parlaient d'Hubris, de démesure. Quand on passe les bornes, on ne peut que s'exposer à un châtiment. Ici, ce ne sont pas les responsables qui subissent la peine... Tant pis... Et je laisse le futur lecteur découvrir en quoi elle consiste. J'ai un léger doute sur la cohérence de la situation de départ mais c'est vraiment très secondaire. En fin de compte, la lecture reste très agréable. La narration, très astucieuse et efficace, boucle bien sur une chute finale. Un "one-shot", donc. L'objectif n'est pas de tenir en halène le lecteur en ne lui révélant que juste assez d'information pour lui donner envie de se procurer la suite dans un autre tome de la série. Peut-être la raison pour laquelle, on passe un bon moment sans être véritablement transporté.

Ceci dit, le livre est matériellement magnifique. Il possède une présence consistante dans ses dimensions, dans l'épaisseur de la couverture et dans son poids. Il offre, en plus de l'histoire, un plaisir tactile complètement à l'opposé de la virtualisation informatique. Un vrai objet de collection. du très beau travail d'édition que j'ai reçu quasiment le jour de mon anniversaire. Grand merci aux éditions du Lombard et à Babélio qui m'ont permis de participer à l'opération Masse Critique sur la collection Signé.
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Grâce à Babelio, à Masse Critique et aux Éditions le Lombard, je viens d'avoir le plaisir de lire encore une excellente BD.
Basėe sur des faits réels, "Station 16" à pour sujet principal les essais nucléaires effectués par les soviétiques sur l'archipel de la Nouvelle-Zemble au moment de la Guerre Froide et après. À partir de cette histoire vraie, découverte en regardant un documentaire sur Arte, le scénariste Yves H. imagine un thriller fantastique dans lequel se mêlent voyage spatio-temporel, expériences génétiques sur des cobayes humains et paranoïa militaire. Faute de pouvoir vous en dire plus, je dirais, "lisez cette BD ! " documentée, à l'intrigue efficace, inquiétante parce que tellement plausible ...
J'ajoute que la collection "Signé" des Éditions le Lombard dont elle fait partie, est vraiment réussie. Elle offre des bonus intéressants (présentation des auteurs, genèse de l'histoire ou encore chronologie historique détaillée etc...) et soigne l'écrin des oeuvres qu'elle publie sous ses auspices.

PS : le scénario est écrit par le fils tandis que le père, Hermann, réalise les dessins. Une complémentarité qui fonctionne parfaitement.
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Voici la nouvelle collaboration entre deux grands noms de la BD, Hermann père et fils. L'un dessine l'horreur, l'autre écrit l'angoisse. Ce sera forcément original et visuellement magnifique, comme à chaque création.
Les couleurs employées sont souvent ternes et sombres, elles collent à l'exercice du thriller, ce qui n'est jamais réellement évident dans le domaine de la BD.

Les créateurs de Comanche et Jérémiah nous gâtent une fois de plus avec Station 16.

Le récit se situe dans une atmosphère fantastique qu'il est difficile de décrire avec des simples mots, Yves nous explique en postface qu'il a fait le choix de situer le lieu de la narration dans un endroit totalement inaccessible et interdit, localisé dans un lieu d'expérience chimique au nord de l'URSS réputée pour sa pollution nucléaire et son atmosphère post-apocalyptique.

Commencer l'histoire, il devient difficile de lâcher la moindre case tant le suspense vous monte à la tête. L'intrigue s'élabore au fur-et-à-mesure jusqu'à l'explosion finale qui surprend inévitablement, la marque d'un album bien réussi. Les réponses arrivent graduellement tandis que certaines questions demeurent sans réponse avec une efficacité vraiment originale.

Un achat qui ne se regrette pas, un bon polar fait par deux grands noms de la BD qui naviguent dans les eaux troublent de l'horreur.
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Mouais mouais mouais... Je ne sais pas trop quoi penser de cette BD.
Ca pouvait être bien. Ca partait certes dans tous les sens mais justement on attendait avec impatience les résolutions de ces très nombreux mystères. Mais nous n'avons le droit à aucun éclaircissement. Après avoir lu la post face apparemment l'auteur l'avait voulu. Ben moi je n'aime pas ça.
Pour couronner le tout, les dessins, loin d'être affreux et qui illustrent à merveilles l'ambiance, ne m'ont pas séduite.
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Station 16... Quelques planches de bois, une salle d'opération et du matériel militaire perdu dans ce coin perdu et glacé de la Russie. Abandonnée après les nombreux essais nucléaires sur la zone. Seuls quelques patrouilleurs garde la zone secret defense. Mais alors qui a bien pu envoyer cet SOS ?
Un scénario aussi glauque que l'atmopshère de cette terre gelée, laissée en patures aux ours blancs, au blizzard et aux radiations...
Toutes ses histoires de failles temporelles me donnent plus mal à la tête qu'autre chose. Néanmoins l'atmosphère, la peur, et bien rendue. On s'y croirait presque.
Le dessin est agréable. Les couleurs grises nous emportent dans les vents artiques de la Russie.

Merci à babelio et aux éditions le Lombard.
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