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Je ne sais pas si j'ai raté quelque chose, mais je n'ai pas réussi à "rentrer" dans ce roman. J'ai apprécié quelques passages descriptifs (comme une scène dans le métro), mais je n'ai pas compris le jeu de l'oscillation incessante entre la première et troisième personne. Dans quel but ? Je pense que c'est le genre de livre qu'on adore ou que l'on trouve moyen, gentillet, mais j'ai du mal à imaginer un entre-deux. Soit on adhère au style de l'auteur, soit pas, et alors on passe à côté (comme ce fut mon cas).
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Ce livre est une grande déception pour moi. En lisant la quatrième de couverture, j'avais envie de découvrir ce nouveau roman si recommandé. Pourtant, il s'avère qu'il n'y a pas de véritable intrigue. de plus, le style littéraire gêne la lecture. En mêlant la première et la troisième personne du singulier tout en mélangeant le féminin et le masculin la lecture devient pénible.
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Toni a 20 ans aujourd'hui. Elle se réveille avec quelque chose entre le coeur et la gorge qui lui donne un air chagrin.
Ce récit est raconté à la fois à la 1ère et 3ème personne, pas toujours évident à suivre, mais cela donne l'impression de s'immiscer dans les pensées du personnage.
L'auteure finit tout de même par nous perdre avec un style d'écriture très particulier et une histoire un peu décousue. À se demander si l'auteure ne s'est pas perdue elle-même.
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Une journée un peu, mais pas tout à fait comme les autres pour un premier roman audacieux. La narration croisée, hachée et fournie nous retransmet assez bien le fouillis des pensées, des doutes, des réactions d'une vingtenaire dont la bougie de nouvelle décennie vient à être soufflée. Mais j'avoue ne pas être parvenu à m'accrocher à ce rythme qui flirte trop souvent avec le chaos parfois étouffant de ces phrases trop coupées et patchworkées sans lien clair.
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Bienvenue. Bienvenue dans le monde de Toni. Tonitonitoni. Toni tout court. Premier roman de Shane Haddad.

C'est l'anniversaire de Toni. Toni a vingt ans. À vingt ans tout se bouscule. Tout se chamboule. Ce soir ce sera fête. Et juste avant, il y aura match.

En attendant, Toni passe le temps. Repasse sa vie. Et que passe cette journée. Et que passe sa jeunesse.

En attendant, Toni croise des gens. Ou Toni se souvient des gens qu'elle a croisé. Sa mère et son obsession des cheveux. Son père, son beau-père. Des gens qui lui ont fait mal. D'autres lui on fait du bien. Et des inconnus, beaucoup d'inconnus.

En attendant Toni parle du passé. Toni parle du présent. Toni se raconte. Toni est racontée. Qui parle ? Toni ? Toni qui parle de Toni ? C'est flou. Ça tourne. C'est le but ? Ah bon.

En attendant, Toni a grandi. Toni n'est plus une enfant. Toni a vingt ans. Alors la journée s'efface. L'attente est finie. Place à l'espérance.

En attendant, le livre est vite fini. Pas totalement aimé. Pas totalement compris. Mais l'esprit est titillé. Exercice de style parfois agaçant. Mais assurément réussi. Limite brillant. Hâte de lire le prochain. Et de retrouver Toni. Tonitonitoni. Toni tout court.
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Toni tout court ou Toni courre où et pourquoi ?
Je n'ai pas saisi le propos de ce premier roman, nous suivons Toni dans une journée particulière, celle de son 20ème anniversaire et elle va le fêter en allant voir un match de football. Qui est-elle , que recherche t-elle, qu'a t-elle de particulier à ses cheveux, j'avoue ne pas avoir compris grand chose à ce roman, j'ai du passer à côté.
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Ah, Tonitonitoni, ses cheveux, ses vingt ans. Toni et le foot qu'elle va aller voir une fois de plus au stade pour y retrouver son père.
Toni fille ou Toni garçon? Ah mon chéri, comme lui dit sa mère.

Toni dans le métro, Toni dans la rue, Toni et le regard des hommes, l'envie de vomir ses tripes et peut-être cette insulte reçue en plein coeur la veille et aujourd'hui aussi.
Toni qui vomi encore et encore, Tonitonitoni qui doit affronter les microbes, la saleté, la puanteur du métro, des toilettes, de la rue.
Toni et sa main blessée, ce sang qui coule, ces regards inconnus posés sur elle.

Un court roman rythmé, sec, aux phrases brèves, aux expressions répétitives qui donnent le tempo de cette vie dans la fleur de l'âge, de cette journée d'anniversaire un peu étrange, ce chemin jusqu'au stade, vers l'équipe de foot, vers le père qui sera là.

chronique complète à lire sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/08/10/toni-tout-court-shane-haddad/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Toni. Elle a vingt ans et le foot est sa plus grande passion. Mais en dehors des matchs et leur effervescence, Toni cherche sa place dans le monde, entre les autres, au creux d'une vie qui lui ressemble.
J'ai commencé ce livre il y a une dizaine de jours mais difficile de rentrer réellement dans le récit. Je l'ai donc laissé de coté pour ne pas juger ce roman à chaud et sans le terminer. Je me suis laissée quelques jours, je l'ai continué, lui donnant ainsi une seconde chance. Malheureusement le verdict reste le même : il n'est vraiment pas à mon goût.

Abordons d'abord les points positifs car il ne faut pas s'en tenir uniquement à ce qui nous dérange lors d'une lecture. J'ai beaucoup aimé Toni. Elle est tout ce que j'apprécie dans un personnage de roman, torturée, émotive, mélancolique et en quête d'elle-même. Elle est très jeune et passe par une spirale bien connue à cet âge-là. J'ai apprécié le décalage entre ce qu'elle est et ce que la société veut actuellement voir dans ses rangs.

Cependant, je n'ai pas du tout accroché au style d'écriture extrêmement saccadé, bref et tranchant. J'ai pour habitude de penser qu'il est tout a fait possible d'exploiter ce type d'écriture d'une belle façon, là n'est pas le problème, mais encore faut-il le faire avec parcimonie pour laisser un peu de répit au lecteur. Je suppose que ce rythme était un moyen d'associer l'écriture et les émotions du personnage, malheureusement je n'ai pas été touchée par ce mélange. Il a dérangé ma lecture au point de me désintéresser également du personnage principal que j'appréciais pourtant au début du livre.

Toni tout court n'est pas un mauvais roman et c'est même plutôt prometteur pour une première publication, mais il faut aimer tout l'inverse du contemplatif.
Lien : https://troublebibliomane.fr..
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Shane HaddadToni tout court

« Aujourd'hui, Toni a vingt ans. Elle se regarde dans la glace. J'ai vingt ans. Elle n'a pas l'impression d'avoir vingt ans. C'est son anniversaire et c'est jour de match. » C'est une journée comme les autres que Toni raconte. Toni la détaille. Elle commence par une sensation lourde entre le coeur et la gorge qui lui donne un air chagrin. Elle dit je, puis reprend le récit à la troisième personne, puis redit je. Des séquences qui s'enchainent, des micros-évènements. Un bus raté. Une chute. Une blessure symbolique. Un repas, seule au restaurant. Un trajet dans le métro parisien. Une journée dans l'attente, jour de match, toute la journée tend vers ce match. C'est dans la tribune emplie de supporters qu'elle se projette tout le jour, dans cet espace hétérogène et indéfinissable qu'elle pourra trouver sa place. Entre deux âges, entre marche et errance, entre vacarme et silence, journée rituelle, passage de l'adolescence à l'âge adulte. Récit anodin et pourtant dramatique, tendu et rythmique, la voix qui s'adresse au lecteur, presque banale, laisse entendre une colère intime et dresse le portrait d'une jeune femme un peu perdue, insoumise. L'écriture semble sèche. Simple, scandée. Si la singularité des premières pages dérange et démange, le manque de ponctuation, la scansion, la syntaxe, la brièveté des phrases, le rythme imprimé par l'alternance de la première et troisième personne : cette étrangeté se mue progressivement en une musique totalement envoutante. Tout est teinté d'une inquiétante étrangeté. On halète et attend le prochain évènement, la révélation qui se dessinera. le lecteur est à la fois spectateur d'une mutation et en totale immersion dans les pensées automatiques de Toni. Peinture dérangeante d'une génération en mal de repère. D'une mutation. A lire en écoutant « Sweet Jane » du groupe Cowboys Junkies, chanson fétiche de Toni. Toni tout court.
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J'aime jouer au jeu de l'éditeur : je m'empare d'un roman (un premier roman de préférence) et je me demande si je vais le publier. Je suis très sévère, ça ne rigole pas avec moi. Je suis une petite maison d'édition, je n'ai pas beaucoup d'argent, je ne peux pas prendre de risques. Alors, souvent, je dis NON. Tout sec, tout net. Ce qui est bien, c'est que je n'ai pas à me justifier puisque l'auteur que je refuse ne sait pas qu'il est refusé. Par moi. Et il s'en fout pas mal puisqu'il a été publié. Par un autre. Mais quand même, je lui prodigue quelques conseils, je lui parle, je le rassure même, je lui dis qu'un jour peut-être ou peut-être pas, on verra, je veux bien en relire un autre de lui ou d'elle.
Hier j'ai reçu « Toni tout court ». J'aime bien le titre. Tous ces o, tous ces t, ces trois mots. le titre accroche, il pique, harponne. Et puis, c'est original comme prénom, Toni, pour une fille (en France, du moins.) Les gens aiment bien les trucs transgenres en ce moment. Bon, ce flux de conscience coule pas mal, je n'aurais pas parié sur l'alternance de la première et de la troisième personne, mais franchement, l'effet est top, comme si Toni était elle-même et une autre, elle et les autres, unique et polyphonique, seule et multiple. le tout s'agence assez bien. Je note, je réfléchis, l'instant est grave. Et puis ce « mes cheveux mes cheveux » obsessionnel qui scande le texte, l'hystérise, l'agite, le convulse, c'est pas mal aussi ce truc, et les propos de sa mère qui lui reviennent continuellement, parce qu'on n'oublie jamais les mots de l'enfance... Des phrases qui claquent : « Je suis un temps mort » « Je suis un corps sans voix ». Ces temporalités qui se télescopent, le passé qui s'insinue dans le présent, qui redevient présent « Tout remonte d'une manière ou d'une autre, tout remonte ». Cette unité de temps. Je prends des notes, ce texte retient mon attention, c'est certain.
Pour autant. On n'a pas déjà vu un peu ça avec Sarraute et les autres? Est-ce qu'on n'est pas en train de creuser un énième sillon dans un énième champ intensivement exploité? C'est sûr, il y a du rythme, des phrases nominales, des infinitifs. C'est moderne. Il est question des corps, du sang, des seins, du vomi, du vrai vomi qui sort du corps et du vomi métaphorique. Dans l'air du temps, le vomi. Quand on n'est pas bien dans la littérature, on vomit. On n'est jamais très nuancé dans la littérature. Et puis, le rapport au beau-père (jamais terrible), à la mère (toujours compliqué). J'avoue que cette lecture m'ennuie un peu finalement. Mais bon, la dernière phrase est belle : « et sans doute, enfin, le corps devine. »
Je suis emmerdée.
Je publie ou pas ?
Incontestablement, on assiste à quelque chose. Une Toni qui, le jour de ses vingt ans, devient Toni, une femme. Et si on assistait aussi à la naissance d'une écrivaine, oui c'est peut-être ça. Certainement même.
Je parie, je prends, j'édite.
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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