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Barma et Duval tome 1 sur 7
EAN : 978B0B69KH2G2
74 pages
OXYMORON Éditions (11/07/2022)
3.38/5   4 notes
Résumé :
Carmencita, la jeune et adulée chanteuse d’Opéra, est assassinée chez elle d’un coup de poignard…

Son mari est affligé, il avait laissé son épouse en pleine répétition avant de partir à son bureau et, quelques minutes plus tard, elle est découverte gisant dans le sang par la concierge venue lui apporter une lettre…

Entre ces moments, seules deux personnes sont entrées dans l’immeuble, des locataires épris l’un et l’autre de la diva…
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Nouvelle lue après celle de l'inspecteur Machard et elle ne supporte pas la comparaison qualitative ! Ecrite elle aussi dans les années 40, elle beaucoup moins adroite pour mener l'intrigue, car nous savons dès le départ qui est coupable et comment il a procédé ! Dommage que le premier tome ne soit pas plus travaillé.

Une jeune cantatrice, très courtisée est retrouvée assassinée chez elle, avec le poignard d'un de ses voisins, amoureux de surcroît !

L'autre aspect qui ne m'a pas convaincu c'est que le commissaire Barma est allé quémander, presque pleurer, de l'aide à son ami détective privé Duval ! Même en 1940 je doute qu'un commissaire, jeune de surcroît, soit aussi peu professionnel !

En qui concerne l'écriture, la lecture est agréable et c'est plutôt le contenu qui fait preuve de faiblesse !

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« La voix d'outre-tombe » est le 8e titre de la collection de fascicules de 32 pages double-colonne « Collection Rouge » des éditions Janicot, publié en 1943.

Il est signé L. van der Haeghe (le deuxième titre de l'auteur dans la collection).

Sur l'auteur, Lucien van der Haeghe, donc, je n'ai pas beaucoup de billes. Probablement, du fait de ses collaborations avec Jean des Marchenelles, aurait-il vécu dans le Nord...

Toujours est-il que ce titre offre la particularité de mettre en scène deux personnages que l'auteur reprendra plusieurs fois pour sa collaboration dans la « Collection Rouge » : le commissaire Barma et le détective privé Paul Duval…
Une jeune chanteuse d'opéra a été assassinée chez elle, après le départ de son mari, d'un coup de poignard dans le coeur.

Les concierges assurent l'avoir entendu chanter encore quelque temps, une fois seule, mais elle était morte quand la concierge lui a monté son courrier.

Les seules personnes a être entrées dans l'immeuble une fois le mari sorti sont deux locataires, tous deux amoureux de la belle jeune femme.

Le commissaire Barma est chargé de l'enquête et dirige très vite ses soupçons vers un des deux locataires, d'autant que l'arme du crime lui appartient et qu'une lettre anonyme que la défunte avait reçue dénonce des faits pouvant servir de mobile à celui-ci.

Pourtant, Barma n'est pas convaincu et il va faire appel à son ami d'enfance le détective Duval pour l'aider à y voir plus clair…

Dans ce récit de 11 500 mots, on se doute qu'il ne va pas y avoir beaucoup de suspens, la faute à un format trop court pour le permettre.

D'ailleurs, le lecteur aguerri (Les lecteurs l'étaient-ils autant à l'époque) aura très vite deviné le coupable (immédiatement, même) ainsi que le manière dont il s'y est pris pour se forger un alibi.

Pas très grave, encore une fois, on n'aborde pas ce genre de format dans l'espoir d'y trouver un thriller haletant.

La première chose qui surprend (et agréablement) à la lecture, c'est le parti pris de l'auteur de conjuguer sa narration au présent là où tous ses confrères ou presque lui préfèrent le passé simple.

Cela change et rend, à mon sens, le texte plus immersif.

À part ce choix, on sent que l'auteur ne cherche pas à innover, à révolutionner un genre, un format, mais plutôt à respecter l'un et l'autre d'une manière un petit peu scolaire, mais pas désagréable.

Certes, l'intrigue est cousue de fil blanc, et l'on peut railler le commissaire qui se laisse prendre par des preuves par trop évidentes.

Mais là encore, il faudrait savoir si le lecteur de l'époque, moins habitué à « bouffer » du polar à toutes les sauces (livres, séries Télé, films, jeux…)…

Pourtant, l'auteur s'amuse avec le genre policier en cherchant à mettre en place un crime parfait (c'est-à-dire un crime dont l'assassin ne peut pas être suspecté) et, surtout, il choisit de le résoudre à la façon d'une Agatha Christie par un final à la « Whodunit » ce sous-genre du récit policier dans lequel l'enquêteur regroupe sur la scène de crime les divers protagonistes de l'affaire pour expliquer comment il a identifié le coupable et, surtout, pour le dénoncer devant tous les autres.

Alors, oui, le procédé perd un peu de sa puissance quand le format empêche certaines circonvolutions littéraires, quelques développements de l'enquête… mais il a le mérite d'agir un peu comme une madeleine de Proust auprès des férus du polar.

Sur 11 500 mots, on se doute également que l'auteur ne va guère pouvoir développer ses personnages et même s'il leur confère quelques traits physiques et de caractères, notamment pour mieux différencier les deux principaux protagonistes, le lecteur n'aura pas grand-chose d'autre à se mettre sous la dent.

D'ailleurs, le personnage de Paul Duval est présenté comme déjà célèbre pour ses précédentes enquêtes, enquêtes qui ne doivent pas exister à moins que l'auteur n'ait déjà utilisé ces personnages dans des récits précédents dans une autre collection et/ou chez un autre éditeur.

Pour le savoir, il faudrait éplucher sa bibliographie qui doit être aussi difficile à trouver que les informations sur sa vie…

Au final, un premier épisode plutôt plaisant, prometteur quant à la volonté de l'auteur de jouer avec un genre et d'opposer deux amis enquêteurs que l'on retrouvera par la suite…
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Ceci est le premier tome des enquêtes de Barma et Duval, un duo que j'ai trouvé intéressant. Barma est en effet commissaire. Son secrétaire, Grégoire, n'est pas des plus futés, mais, que voulez-vous ? il est le fils d'un ami de régiment. L'on oublie de nos jours à quel point des amitiés pouvaient se nouer lors de ses années de service militaire obligatoire. Non que je souhaite le retour du service militaire, loin de là ! Simplement, j'aime quand un roman nous parle aussi de son époque. Duval est lui aussi un ami, un ami d'enfance. Lui n'a pas de secrétaire, mais un bras droit, Stanislas, qui se montre particulièrement compétent. Quand Barma a un doute au sujet de son enquête en cours, il demande de l'aime à Duval.
Les faits pourraient être simples : une jeune cantatrice est assassinée. Bien que mariée, elle avait de nombreux admirateurs et ne leur disait pas non, du moins, pas à tous. Il y avait les admirateurs heureux, les moins heureux, et il y avait aussi un mari qui, ma fois, prenait assez bien les choses, et ce sont des choses qui arrivent. Il se trouve aussi que deux de ses admirateurs vivent dans le même immeuble que la cantatrice assassinée. Autant dire que, même si le mobile n'est pas forcément évident pour le commissaire Barma, le coupable est assez vite trouvé – trop vite, trop simple, quelque chose ne va pas !
J'ai aimé dans ce livre fort court – mais c'est le genre qui veut cela – que les personnages soient très bien caractérisés, y compris les personnages secondaires. Je pense par exemple au couple concierge/gardien de nuit qui a découvert le corps : selon leur personnalité et leur passé, chacun réagira différemment – le père Michaux « a fait la guerre et en a vu bien d'autres ». Je pense aussi aux deux principaux suspects, d'une grande honnêteté et dignité, se jouant aussi des clichés du genre, que l'on retrouve pourtant encore souvent dans les séries télévisées : oui, l'on peut être amoureux de la même femme et pourtant, rester amis.
Un bon moment de lecture détente policière.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Les concierges de l'immeuble découvrent que la célèbre cantatrice Carmencita a été assassinée d'une coup de poignard chez elle, dans son salon. Son mari était sorti juste avant. Les seules personnes a être rentrées dans l'immeuble étaient l'amant et l'amoureux éconduit de cette dame.
Tous affirment avoir un alibi et plaident leur innocence.
Pourtant l'assassin figure parmi ces locataires. Lequel ?
Le commissaire Barma et le détective privé Duval vont enquêter pour résoudre ce mystère.
Un huis clos qui m'a bien plu. Toutes les scènes se déroulent dans cette immeuble, les locataires font tout pour prouver leur innocence, jusqu'à la réunion de tous les protagonistes à la fin et le dévoilement de la solution par le détective privé qui réfléchi et agit un peu à la Agatha Christie.
Pour une fois, j'ai deviné dès le début le coupable, le mobile vient par la suite. le commissaire se complique les choses histoire de faire durer un peu le suspense, alors que le détective privé arrive pour dénouer tout cet imbroglio d'indices plus ou moins évidents ; mais à y réfléchir c'est une histoire presqu'enfantine.
Un polar que j'ai trouvé assez singulier mais qui au final se lit très bien et on passe un agréable moment avec ce duo qui fonctionne à merveille.
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Sa beauté fascinante, de même que sa voix chaude et pure, au léger accent étranger, lui valent les plus audacieuses admirations d'une foule de gens, assidus des salons mondains.
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Vous perdez votre temps à chercher de ce côté, monsieur le commissaire....
- J'ai l'habitude de chercher où bon me semble, répliqua Barma d'un ton sec.
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- Croyez-vous qu'une histoire de femme puisse ternir une amitié comme la nôtre ?...
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