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sur 1632 notes
Roman sur la mémoire et sur l'oubli... qui m'a, malheureusement, laissé indifférente. Une dame retourne dans la maison de ses grand-parents, et en profite pour refaire le fil de sa vie... pas toujours dans l'ordre... Je me suis sentie un peu perdue à la lecture. Difficile pour moi de tenir la ligne. Mais il n'en demeure pas moins que quelques passages sur livre sont très émouvants. Mais déçue par cette fin, un peu trop convenue à mon goût...
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Je crois que je vais abandonner la lecture de ce roman trop décevant. Je me faisais une joie de passer quelques heures dans une vieille maison abritant une histoire de famille. Mais, comme ce livre est mal écrit ! le style est déplorable, l'héroïne est peu attachante. Ils auraient pu devenir captivants ces deux secrets toujours évoqués et non résolus : la mort d'une jeune cousine et les inscriptions nazis accusant le grand-père. L'auteur n'a pas su les traiter, le récit tourne en rond et m'a lassée.
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Un livre à lire en été sur les marchés d'un perron à l'abri sous le feuillage d'un pommier…..c'est ainsi que tout commence en douceur….mais cette quiétude peu à peu bascule dans l'inconfort, l'incompréhension face aux drames tus ou cachés. On referme le livre le coeur bien plus lourd.
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Katarina Hagena avec le Goût des pépins de pomme me laisse sur ma faim. Perturbé par mon ressenti durant ma lecture, j'ai consulté les billets rédigés précédemment par des Babeliotes. Les avis sont très tranchés. Il y a ceux qui aiment et ceux qui n'ont pas apprécié. Cela explique la note "lecteur" dans Babelio qui est mi-figue, mi-raisin, et c'est embêtant pour des pommes.

Le thème du livre était pourtant trouvé, mais qu'il a mal été traité par l'auteure. Il s'agit des souvenirs sous toutes ses formes. Les souvenirs d'enfance, ceux des vacances d'été. Les souvenirs de famille que l'on se rappelle avec nostalgie comme le goût des pépins de pomme dans la cuisine de grand-mère et ceux que l'on cherche à oublier car ils rappellent une collusion avec un passé peu glorieux de l'histoire allemande. Il y a les souvenirs des mauvais jours et des drames qui nous poursuivent. Il y a ceux qui s'effacent par la faute de la maladie d'Alzheimer. L'auteure décrit et résume pourtant si joliment le thème qu'elle a choisi : « J'en déduisis que l'oubli n'est pas seulement une forme de souvenir, mais que le souvenir est aussi une forme de l'oubli » [p.190]

Alors, dommage que ce livre soit décevant. La faute à l'auteure, probablement. Elle m'a perdu dans des allers et retours dans le temps, dans les idées et les descriptions. C'est brouillon. Déçu par des personnages qui pourraient avoir du relief et qui, finalement, restent dans le flou. La faute à une mauvaise traduction, possible.

Peut-être vous apprécierez ces pépins de pomme, car pour moi, c'est sans façon.
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J'ai été envoûtée par l'histoire familiale d'Iris. Iris est la narratrice de ce roman, elle hérite de la maison de sa grand-mère à sa mort. Au gré de ses déambulations dans la maison et de sa réappropriation du lieu, elle ouvre les portes de sa mémoire, de ses souvenirs et des histoires de ses cousines, tantes, mère, et grands-parents. L'écriture est simple, et fait ressurgir avec beaucoup de délicatesse tout un pan de l'histoire familiale. Il m'est arrivé à la lecture de certaines scènes de revoir certaines scènes de mon histoire familiale, tant ces scènes étaient empreintes de nostalgie et très familières. La narratrice parle de son histoire de façon très intime, et elle entre en écho avec notre propre intimité. Les personnages sont attachants, ils pourraient être nos propres parents. Les descriptions sont très minutieuses, d'habitude cela peut me gêner mais là ça ne fût pas le cas tellement tout est à sa place, chaque chose est décrite pour une raison. Les dialogues sont acidulés tel le goût des pommes.

Dès le début on sait qu'il est arrivé quelque chose à la cousine d'iris, et pendant que le fil des souvenirs se dénoue, on voit petit à petit le drame arriver. La fin m'a chamboulée, je ne m'y attendais pas, l'autrice arrive à nous mettre dans le même état de stupeur que la famille d'Iris quand le pire arrive. Un merveilleux roman empreint de nostalgie.
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Tant de lectrices au compteur de Babelio...J'étais passée à côté d'une petite pépite !
J'aurais dû être plus vigilante. Ce titre pétillant, si racoleur... aurait dû m'alerter.
À vrai dire cet ouvrage tape pile là où je ne vais pas, un ouvrage écrit pour un public féminin. Tout tourne autour des femmes, des femmes de trois générations, un entre-soi réconfortant et étouffant à la fois. Des aïeules déficientes, des mères perturbées, une petite fille, la narratrice, Iris, plus stable qui revient sur le passé de la famille. À la mort de sa grand-mère Iris va hériter de l'ancienne maison familiale.
C'est ce thème nostalgique qui m'avait retenu. Souvenir de quelques beaux passages d'une auteure suédoise qui avait su, au détour d'une intrigue policière, capter la prégnance de ces lieux et faire passer émotion et attachement.
Ici tout est à construire sur un champ miné. Iris part à la recherche des souvenirs, des oublis, des secrets de famille, des silences, des trahisons, des drames aussi et de la culpabilité qui nous accompagne. Une quête sur plusieurs temporalités, plusieurs générations.
Je ne suis jamais vraiment entrée dans cette histoire. Les ficelles dans l'écriture sont visibles, des soeurs fantasques  pour donner du relief, la métaphore des pommes étirée comme un leitmotiv, ces robes anciennes que l'on revêt, et même du remplissage inodore et sans saveur...on ne nous épargne pas même la liste des courses du matin. « Là j'achetai du pain, du lait, du beurre, des amandes, deux sortes de fromage, des carottes, des tomates, du chocolat aux noisettes, des flocons d'avoine et une grosse pastèque qui me faisait envie parce que j'avais soif ». D'accord j'ai pris ce qu'il y avait de pire …. mais comment oser écrire cela ?
Pour finir sur une note positive, j'ai tout de même aimé partir pour cette Allemagne du Nord,  cette pénéplaine si peu présente en littérature et le désuet jardin de curé, lieu de passage du temps, délicatement restitué.
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Trois soeurs et la fille de l'une d'elles (la narratrice) héritent de Bertha qui vient de mourir et dont la mémoire se vidait au fil du temps. Iris, la petite-fille hérite de la maison de famille. C'est le prétexte à un retour en arrière pour faire le portrait des femmes qui y ont vécu et déterrer des souvenirs, bons ou mauvais. A chaque tiroir ouvert, à chaque porte fermée ou pas, à chaque pièce visitée sont sauvegardes les larmes comme les joies.
Un roman qui se laisse lire, parfumé des arômes du jardin et des fruits du verger. Un peu trop de détails et beaucoup de répétitions à mon goût mais un roman quand même très touchant.

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J𠆚i découvert ce livre en flânant à Emmaüs un week-end d’été l𠆚nnée dernière.
L’histoire me plaisait bien. A la mort de sa grand mère, Bertha, Iris hérite de sa maison contre toute attente. A mesure qu𠆞lle redécouvre les pièces de la maison de son enfance, les souvenirs de Iris se réveillent reconstituant l’histoire émouvante et essentiellement tragique de trois générations de femme.

Le livre se lit rapidement mais j𠆚i vraiment eu du mal à m�rocher aux personnages et à être émue pour l’histoire de cette famille. Je n𠆚i pas réussi à accrocher...
Je reste assez déçue par cette quatrième lecture de 2021.
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Iris, la narratrice, retourne sur les lieux de son enfance suite au décès de sa grand-mère. Ce retour, teinté de nostalgie, est aussi l'occasion de faire un point sur sa vie mais aussi sur ce qui avait été laissé de côté. C'est toute une histoire familiale qui ressurgit.
Ce roman n'aurait pu être qu'une jolie petite romance mais les souvenirs s'entremêlent comme des poupées russes, les secrets se dévoilent et les souvenirs semblent si réels et si familiers...bref un joli roman.
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Neuf ans. Cela fait neuf ans que le goût des pépins de pomme (2011) de Katharina Hagena prend la poussière au fin fond de ma pile à lire himalayesque! Il en aura fallu du temps pour que je le lise enfin mais comme on le dit si bien, mieux vaut tard que jamais…
(...)
Le goût des pépins de pomme est une chronique familiale à la fois douce et tragique dans laquelle Katharina Hagena s'attache à raconter le destin de trois générations de femmes.
(...)
Iris Berger, la narratrice, a vingt-sept ans et est bibliothécaire à l'Université de Freiburg im Breisgau dans le sud de l'Allemagne. Au décès de sa grand-mère maternelle, elle prend quelques jours de congé pour rejoindre sa mère et ses deux tantes dans la maison familiale à Bootshaven, un village près de Brême dans le nord du pays. Lorsqu'à l'issue des obsèques, elle apprend à sa grande surprise qu'elle hérite de la maison de sa grand-mère, elle décide de prolonger de quelques jours son séjour afin de faire le point sur cet héritage dont a priori elle ne veut pas.

Au fur et à mesure qu'elle redécouvre les lieux où elle a passé, enfant, toutes ses vacances, les souvenirs affluent. Entre les murs de la maison qui exhalent une « odeur de pommes et de vieilles pierres », elle se souvient. Elle se souvient de sa grand-mère et de sa perte de mémoire, de sa cousine Rosemarie tragiquement décédée à l'adolescence, de son amie Mira et de son petit frère Max qu'elle retrouve et redécouvre aujourd'hui dans le cadre de la succession. Elle découvre par ailleurs certains secrets.
(...)
Le goût des pépins de pomme est un portrait touchant de trois générations de femmes ayant connu leur lot de drames et une réflexion intéressante sur les racines familiales, le temps qui passe, les souvenirs, la mémoire et l'oubli. L'écriture est délicate et sensuelle, l'atmosphère langoureuse et un brin désuète. Une bien jolie lecture.


Lien : https://livrescapades.com
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