AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,34

sur 1634 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans le cadre d'un café lecture, j'ai récemment eu l'occasion de plonger dans l'univers de "Le Goût des Pépins de Pomme" de Katharina Hagena. Ce roman, encensé par de nombreux critiques et adoré par de nombreux lecteurs, m'a pourtant laissé un sentiment mitigé, voire une certaine déception.

L'oeuvre de Hagena se déploie dans un cadre enchanteur, celui d'une vieille maison familiale, où les souvenirs se mêlent aux parfums des vergers environnants. L'autrice parvient à créer une atmosphère évocatrice, où chaque recoin de la maison recèle un secret, où chaque génération de la famille recèle ses mystères. Pourtant, malgré cette toile de fond prometteuse, je n'ai pas réussi à m'immerger pleinement dans le récit.

Le principal obstacle à mon immersion dans le livre réside dans son rythme. Hagena adopte une narration lente, ponctuée de descriptions minutieuses et parfois répétitives. Bien que cette approche puisse séduire certains lecteurs en offrant une exploration détaillée des émotions et des relations des personnages, elle a eu pour effet de ralentir considérablement ma lecture. À plusieurs reprises, j'ai ressenti une frustration croissante face à cette stagnation narrative, ce qui a compromis mon engagement dans l'histoire.

En outre, les personnages, bien que richement développés, ont échoué à susciter mon intérêt ou mon empathie. Leurs dilemmes et leurs tourments semblaient parfois artificiels, dépourvus de la profondeur nécessaire pour les rendre vraiment attachants. Malheureusement, je n'ai pas réussi à me sentir véritablement investi dans leur destinée, ce qui a entravé mon désir de continuer à tourner les pages.

Bien que l'écriture de Hagena soit indéniablement poétique et imprégnée d'une nostalgie touchante, elle n'a pas réussi à compenser les lacunes que j'ai ressenties dans l'intrigue et les personnages. Malgré mes efforts pour m'immerger dans l'univers de "Le Goût des Pépins de Pomme", j'ai trouvé difficile de maintenir mon intérêt tout au long de ma lecture. Au final, j'ai même éprouvé une certaine difficulté à terminer le livre.
Commenter  J’apprécie          71
Iris hérite de sa grand-mère Bertha la maison familiale. Sa mère et ses deux tantes se partagent le reste, somme toute pas grand-chose. La maison, 4 murs et un toit, un potager, un poulailler sur lequel on a tagué "NAZI"... ah, un premier couac dans le récit familial qu'Iris va commencer à livrer en arpentant son héritage.

Chaque pièce, presque chaque meuble, chaque odeur, chaque détail insignifiant pour le lecteur va être le prétexte à évoquer une facette du passé de la famille. Christa, la mère d'Iris, Inga et Harriett les deux tantes, Bertha la grand-mère, Carsten un bon ami de Bertha, Hinnerk le grand-père, Rosemarie la cousine, Mira une amie, Max le frère de Mira, tout ce bel aréopage va se mouvoir dans les souvenirs d'Iris. Mais aussi dans le présent d'Iris, pour Max qui règle les volontés testamentaires de Bertha. le lecteur va donc faire des allers et retours entre le présent et différentes périodes du passé de la famille.

Et le pommier, la compote et les pépins... bien sûr. La vie est faite de pépins. Leur amertume...

Toutes les familles ont des cadavres dans le placard. Peu à peu, ils sortent de l'ombre où les non-dits familiaux les ont relégués. Iris va devoir s'en débarrasser petit à petit, pour décider si elle garde ou non la maison familiale.

J'ai eu du mal à entrer dans le récit que j'ai trouvé lent, plat et insipide. A mesure que l'on progresse dans les réflexions d'Iris, on s'habitue à ce style (mais il reste plat). On voit venir pas mal de choses dans cette constellation familiale, ce qui n'est pas spécialement grave, mais la plupart des "surprises" sont éventées. J'ai donc eu du mal à m'émouvoir pour les destins tragiques de certains membres de la famille. Moi qui ai assez vite la larme à l'oeil, je n'ai eu qu'une envie, finir vite pour passer à un autre livre.C'est là que réside le plus gros hic, pour moi: le fond n'est pas dénué d'intérêt. On a la libération de la femme en filigrane de plusieurs portraits de femmes, sur 3 générations. Cela devrait être captivant. Et cela ne l'est pas vraiment. Je me dis que cela vient du fait que j'accorde personnellement peu de poids au passé, y compris mon passé familial (qui est bien lesté aussi comme celui de la famille d'Iris). J'ai appris à tourner la page et à regarder de l'avant. Même l'épilogue est un regard en arrière se déroulant 11 ans après l'héritage... rassurez-vous ce n'est pas un spoiler. Cet intérêt passéiste me laisse assez dubitatif, pour ne pas dire plus. C'est dommage, les portraits de femmes étaient intéressants.
Commenter  J’apprécie          90
Une couverture qui m'attirait beaucoup. Une histoires de femmes principalement, même si les hommes ont leur place dans ce récit, une histoire de transmission entre générations, de secrets...
Si j'ai aimé l'histoire, j'ai trouvé beaucoup de longueurs dans ce livre, des longueurs qui m'ont fait prendre la tangente et donc lire en diagonale certains passages.
C'est dommage car cette histoire familiale est hors du commun, avec ses non dits, ses absences, ses secrets...
Commenter  J’apprécie          40
L ete propice pour moi pour trier mes PAL donc voilà je viens fr retrouver ce petit livre lu dans la journée
Un livre qui m a un peu déçue j en avais trop entendu parler san doute
Ce livre a été un bon moment de lecture mais ne me laissera pas un souvenir mémorable
Mangez des pommes c est bon !!!!!
Ce livre est une histoire de famille mais aussi un hommage à la nature ce jardin a l air bien joli il fait bon y lire en tant de grosses chaleurs et comme il fait plus frais aujourd hui je vais de ce pa lire dans mon jardin
Commenter  J’apprécie          110
Il faut dire que ce roman a de jolis moments de fraîcheur dans les vergers et dans les souvenirs d'enfance. Ce côté là est très agréable. En revanche j'ai moins aimé le côté romance, histoire sentimentale. Donc j'ai trouvé ce livre inégal et quand même long et ennuyeux à force.
Commenter  J’apprécie          60
J'ai acheté le livre chez un bouquiniste car le titre et la couverture m'ont plus mais je ne suis pas tombée dans les pommes après avoir lu « le Goût des pépins de pomme »!!!
Ennuyeux et vide de sens pour moi. L'histoire ne m'a pas captivée non plus.
C'est dommage, car l'idée avait du potentiel.
Commenter  J’apprécie          90
Iris a récemment perdu sa grand-mère, Bertha. Elle apprend avec étonnement que celle-ci lui lègue la maison familiale, à Bootshaven. Dans un premier temps, Iris ne souhaite pas conserver la maison. Mais elle se rend quand même sur place quelques jours, faisant remonter les souvenirs du passé. Iris évoque ses grands-parents, ses tantes, sa cousine Rosemarie qui n'a jamais atteint l'âge adulte, leur amie d'enfance Mira qui ne portait alors que du noir,...

J'ai trouvé ce roman bien écrit et j'ai apprécié le cheminement à travers la mémoire d'Iris, ces bribes de moments vécus avec les membres de sa famille. le secret autour de Rosemarie m'a intriguée mais c'est surtout la sénilité de Bertha qui m'a touchée. Cela est évoqué de manière très réaliste, y compris les conflits familiaux engendrés par la situation. C'est un roman, certes, mélancolique mais surtout très contemplatif. Et comme je ne suis pas parvenue à m'immerger dans cette ambiance, je suis passée à côté du livre. Dommage !

Pourquoi ce roman est-il devenu un best-seller ? Je ne détiens manifestement pas la réponse à cette question, lisez-le donc pour vous forger votre propre avis.
Commenter  J’apprécie          90
Ce roman délicat nous narre le poids de l'héritage. Nous y découvrons Iris, jeune femme à qui sa grand-mère a légué la maison familiale, mais qui renferme bien des souffrances.

L'auteure nous livre peu à peu l'histoire de cette famille allemande qui a connu des drames, qui s'est un peu brouillée, a dû faire face à la perte de la mémoire de la mère, à la disparition d'êtres chers, à la jalousie.

Iris se remémore son passé dans cette maison où elle a séjourné pendant de nombreuses vacances d'été, elle se rappelle sa cousine Rosemarie et son amie Mira, leurs jeux et leurs discussions, leurs baignades dans le lac. Nous sentons que la jeune femme tourne autour d'un événement sans oser l'aborder, elle n'ose crever l'abcès, la douleur étant encore bien présente, jusqu'à ce qu'elle finisse par en parler.

Ce roman est donc un mélange de tout cela, du poids d'un héritage, de la sensation de culpabilité, du long chemin à faire pour surmonter la perte d'un être cher, ainsi que la question de l'importance de la mémoire mais aussi de l'oubli. J'ai beaucoup aimé les reflexions de l'auteure sur ces deux dernières notions.

Mon petit bémol : le rythme était un tout petit peu lent, et le style assez plat, sans vague. Mais cela a finalement permis d'aborder des thèmes difficiles tout en douceur.
Commenter  J’apprécie          120
Roman sur la mémoire et sur l'oubli... qui m'a, malheureusement, laissé indifférente. Une dame retourne dans la maison de ses grand-parents, et en profite pour refaire le fil de sa vie... pas toujours dans l'ordre... Je me suis sentie un peu perdue à la lecture. Difficile pour moi de tenir la ligne. Mais il n'en demeure pas moins que quelques passages sur livre sont très émouvants. Mais déçue par cette fin, un peu trop convenue à mon goût...
Commenter  J’apprécie          211
Tant de lectrices au compteur de Babelio...J'étais passée à côté d'une petite pépite !
J'aurais dû être plus vigilante. Ce titre pétillant, si racoleur... aurait dû m'alerter.
À vrai dire cet ouvrage tape pile là où je ne vais pas, un ouvrage écrit pour un public féminin. Tout tourne autour des femmes, des femmes de trois générations, un entre-soi réconfortant et étouffant à la fois. Des aïeules déficientes, des mères perturbées, une petite fille, la narratrice, Iris, plus stable qui revient sur le passé de la famille. À la mort de sa grand-mère Iris va hériter de l'ancienne maison familiale.
C'est ce thème nostalgique qui m'avait retenu. Souvenir de quelques beaux passages d'une auteure suédoise qui avait su, au détour d'une intrigue policière, capter la prégnance de ces lieux et faire passer émotion et attachement.
Ici tout est à construire sur un champ miné. Iris part à la recherche des souvenirs, des oublis, des secrets de famille, des silences, des trahisons, des drames aussi et de la culpabilité qui nous accompagne. Une quête sur plusieurs temporalités, plusieurs générations.
Je ne suis jamais vraiment entrée dans cette histoire. Les ficelles dans l'écriture sont visibles, des soeurs fantasques  pour donner du relief, la métaphore des pommes étirée comme un leitmotiv, ces robes anciennes que l'on revêt, et même du remplissage inodore et sans saveur...on ne nous épargne pas même la liste des courses du matin. « Là j'achetai du pain, du lait, du beurre, des amandes, deux sortes de fromage, des carottes, des tomates, du chocolat aux noisettes, des flocons d'avoine et une grosse pastèque qui me faisait envie parce que j'avais soif ». D'accord j'ai pris ce qu'il y avait de pire …. mais comment oser écrire cela ?
Pour finir sur une note positive, j'ai tout de même aimé partir pour cette Allemagne du Nord,  cette pénéplaine si peu présente en littérature et le désuet jardin de curé, lieu de passage du temps, délicatement restitué.
Commenter  J’apprécie          212




Lecteurs (3696) Voir plus



Quiz Voir plus

Le goût des pépins de pomme - Katharina Hagena

De quelle nationalité est l'auteure Katharina Hagena ?

suédoise
hongroise
allemande
néerlandaise

10 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : Le goût des pépins de pomme de Katharina HagenaCréer un quiz sur ce livre

{* *}