« J’ai peur », dit-il dans la langue des lutins. Mais Nicolas comprit. « Tout va bien.
- C’est vrai ?
- Enfin, non. Pas maintenant. Mais ça va aller… »
Ti Kip ouvrit les yeux et regarda droit vers Nicolas. Pendant un moment, il parut sur le point de crier. « Chhht, fit doucement le garçon, un doigt sur les lèvres. Je suis là pour t’aider. » Ti Kip était encore un très petit lutin ; il ne connaissait pas ce jeune humain, mais il était doué pour repérer la bonté chez les autres, et il la vit dans ses yeux.