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Un très long récit, bien mené. Un vieux livre jauni retouvé dans la bibliothèque de ma grand-tante "Joyeux Noël 1977. Si l'histoire se déroule sur trois siècles, les chapitres, courts, plus d'une centaine, facilitent la lecture. Ce qui m'a le plus impressionné est la traduction : quelle précision dans les mots et quelle capacité à suivre la volonté de l'auteur pour retranscrire les accents des Noirs dans les Etats-Unis du Sud ! On ne se lasse pas de ces accents, sans parvenir à les ignorer : Alex Haley accomplit un subtil équilibre.

Trois grandes parties du livre s'enchaînent : la jeunesse et le bonheur en Afrique, l'horreur de la traversée et les débuts puis la résilience. Kounta Kinté transmet alors oralement son histoire qui traverse deux siècles avant que l'un de ses descendants se penche sur son legs le plus précieux : ses racines.



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750 pages dans lesquelles au fur et à mesure de la lecture on découvre la vie de plusieurs générations d'africains » esclaves. Il décrit avec beaucoup de détails la vie cruelle de ces hommes, femmes et enfants enlevés pour servir les blancs.
Tout d'abord les voyages inhumains dans des cales de bateaux des jours et des jours à se faire battre, fouetter, violer, voire assassiner, mourant de faim, de soif et de pourriture.
Ils « triment » de génération en génération pour des hommes dont le but est de les faire crever au ramassage du coton, du maïs par tous les temps sous des chaleurs insoutenables.il nous décrit aussi les conflits entre tribus, les assassinats entre « frères » et tout cela sous l'oeil indifférent des « colons »
Quand enfin Lincoln prononce leur émancipation, ils sont fous de joie, mais quand celui-ci est assassiné, leur peine est immense.

Mais i l y a aussi cette fameuse fierté d'être enfin libre :
A lire absolument surtout en ce moment que l'on recommence à parler u n peu trop d'esclavage et de vente d'hommes et de femmes…

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(Critique rédigée à l'origine le 25/03/2010 : )
En contant les péripéties de ses aïeux sur sept générations, Alex Haley nous livre (en plus d'un récit biographique) une fresque inoubliable, émouvante et instructive sur l'esclavage des Noirs en Amérique.

Ce qu'il y'a de remarquable dans le récit, c'est qu'Haley parvient à nous faire comprendre l'horreur des situations décrites sans jamais adopter un ton larmoyant. le récit des événements se suffit à lui-même et nous fait prendre conscience du non-sens total que représente l'esclavage.

De plus, le livre n'est jamais manichéen mais tout simplement réaliste. Ainsi, un bon maître pourra paraître inhumain à certains moments, un mauvais maître peut inspirer la pitié...

La meilleure partie du roman est celle qui se concentre sur Kounta Kinté, "l'Africain": descriptions de la vie des tribus d'Afrique, du calvaire de ces Noirs enlevés par les "toubabs", de leur pensée face à "l'américanisation" qu'on leur impose, la résignation des esclaves face à leur triste sort... Kounta Kinté est incontestablement la figure la plus importante du récit, son parcours est le plus dramatique, le plus intéressant, le plus interpellant. Et il occupe d'ailleurs plus de la moitié du roman.
C'est grâce à Kounta que l'histoire de ses racines a pu se transmettre de génération en génération jusqu'à Alex Haley.

Le seul reproche que je ferais au roman, c'est que l'histoire des générations suivante n'est pas aussi profonde et riche que celle de Kounta Kinté à mon avis, même si le livre est passionnant et émouvant du début à la fin.
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Ce roman est une fresque sur l'esclavagisme.
Ce roman est un livre d'histoire digne de figurer dans les programmes scolaires.
Ce genre de romans amènent à la réflexion et à la tolérance car ils sont criants de vérité. On ne peut pas rester insensible au sort réservé à ces êtres humains. Ils vivaient heureux et parce que certains les considéraient comme des êtres inférieurs, on a fait de leur vie un enfer.


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Ce livre fait partie de mes indispensables. L'esclavage n'a je crois jamais si bien été écrit et décrit. Suivre Kounta Kinté de sa douce enfance en famille à son enlèvement et sa nouvelle vie d'esclave, puis suivre la lente émancipation de ses descendants, n'est pas facile. On se prend une réalité dont personne n'est fier en pleine figure, et on ne ressort pas totalement indemne de cette lecture.
A découvrir absolument.
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Quand on a lu ce livre là une fois dans sa vie , l'on ne peut étre raciste . Quand l'ona découvert ce que l'homme est capable de commettre comme atrocités , envers un autre étre humain , l'on ne peut étre raciste .
Lire ce livre c'est avoir en soi ce petit quelque chose qui améne à de la compassion envers autrui .
Ce livre est plus que bouleversant , c'est l'une des pierres fondamentales de la littérature qui enseigne le respect de l'autre , qui chasse toute envie de domination sur l'autre , qui démontre à ceux qui du haut de leur stupidité se pensent supérieurs à autrui , que l'on est tous égaux . Et que ceux qui à une époque pas si lointaine hélas on réduits des gens en esclavage , ceux là sont des monstres à visage humain .
Ce livre est dur , trés dur , mais il est indispensable . Pour que chacun et chacune n'oublie jamais que nous sommes tous égaux .
Et que l'esclavage , n'en déplaise à des gens de droite en France , est une abomination !
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Un livre bouleversant à lire absolument. Bien sûr on ne vous raconte rien de drôle. Un livre plein d'espoir malgré toute la cruauté dont nous avons fait preuve envers les esclaves africains. L'auteur ne cherche pas à nous choquer et on se doute que la réalité devait être bien pire mais ce livre peut donc être mis entre toutes les mains. Parce qu'on ne peut pas oublier et parce que même si nous n'y étions pas, ça nous concerne.
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De l'Afrique à l'Amérique de l'esclavage, Alex Haley a retracé au prix d'une enquête minutieuse le parcours de ses ancêtres sur sept génération. Une formidable et dramatique saga. Jamais la question de l'esclavage n'avait autant prix vie.
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En 1767, Kunta Kinté, se ballade dans la forêt à la recherche du meilleur bois pour fabriquer un tambour. Ce jeune gambien de 17 ans rêve de parcourir le monde comme ses illustres oncles Djanneh et Saloum. Il le ressent; le moment est enfin venu pour lui de se mettre en chemin et pourquoi pas de proposer à son jeune frère Lamine de l'accompagner dans son aventure. Plongé dans sa rêverie, Kunta est inattentif à ce qui l'entoure. C'est alors qu'il entend des bruits inhabituels, les aboiements de son chien confirme son appréhension; une menace rôde, elle est proche… Soudainement, des toubabs, ces hommes blancs que sa tribu a appris à craindre, se jettent sur lui, aidés par des slatis, ces traitres africains à sa solde de l'homme blanc. Malgré sa tentative de se dégager des griffes de l'assaillant, Kunta est capturé et amené sur un navire négrier. Sa destination, l'Etat de Virginie en Amérique.

Kunta Kinté n'est autre que l'ancêtre d'Alex Haley, l'auteur du roman Racines. Grâce à un travail d'enquêtes, d'archives et de témoignages, Alex Haley retrace l'histoire de Kunta Kinté, devenu esclave en Amérique, et de sa famille sur plusieurs générations. On pourrait découper le roman en trois parties: une première partie traitant de l'enfance de Kunta dans le village de Djouffouré en Gambie jusqu'à sa capture; une seconde partie sur sa vie en tant qu'esclave, puis une dernière partie sur ses descendants également esclaves. Dans les trois derniers chapitres, Alex Haley se recentre sur lui pour nous expliquer les démarches qu'il a entrepris pour reconstruire le puzzle de sa famille.

J'ai particulièrement apprécié la première partie se déroulant en Afrique qui nous offre un réel dépaysement. J'ai pour ma part découvert un pays, un peuple et des coutumes qui m'étaient presque totalement étrangers jusque là. Bien qu'assez longue (près de 200 pages) et dense, c'est certainement la partie qui m'a le plus instruit et plu du roman. Bien que le roman soit ponctué de passage assez éprouvant pour le lecteur, celui qui me marque le plus est celui passé sur le navire négrier dans lequel l'auteur se lance dans une description détaillée des conditions dans lesquelles ces esclaves étaient transportés telles des marchandises. Dépassé le moment où Kunta débarque en Amérique et est acheté par son premier maître, propriétaire d'une plantation, j'ai ressenti au fil de ma lecture, une certaine lassitude. En effet le récit de la vie de Kunta dans ce pays, qui lui est complètement étranger, puis de sa famille, retrace bien le quotidien difficile des esclaves afro-américains (ségrégation, vente et séparation de famille, travaux forcés, viols) mais cela ne m'a malheureusement pas apporter d'éléments nouveaux sur ce sujet. Ai-je trop lu et vu sur ce thème? Ma foi, peut être… C'est terrible à dire et j'aurais aimé dire le contraire mais je n'ai pas ressenti beaucoup d'affection pour les personnages, comme si j'avais loupé le train en marche.

Il faut savoir également que beaucoup d'historiens s'interrogent sur la véracité de l'histoire racontée par Alex Haley. Beaucoup d'éléments (la non fiabilité des sources utilisées par l'auteur) corroborent le fait que Racines serait un travail d'imagination plutôt qu'une étude historique stricte. Et pour enfoncer le clou, Alex Haley a été accusé de plagiat par l'auteur Harold Courlander en 1977 soit un an après la publication de son roman. Cette accusation se révèle bien fondée puisqu'Alex Haley avoue publiquement que 81 passages de Racines avaient été copiés dans l'Africain, roman de Courlander publié en 1967. En connaissant tous ces méfaits, peut-on encore dire que Racines mérite le prix Pulitzer qui lui a été décerné en 1977 ?

Si vous recherchez un roman traitant des conditions de vie des esclaves afro-américains, celui-ci vaut la peine d'être lu. Pour ma part, je m'attendais à une claque en lisant ce livre, ce ne fut malheureusement pas le cas. Malgré un début prometteur (partie en Afrique) j'ai dans l'ensemble observé un manque de profondeur dans les thèmes abordés. L'auteur n'a également pas réussi, suffisamment, à me faire développer un sentiment d'attachement pour ses personnages. Mais ne vous méprenez pas, le roman est tout de même très bon, je pense que j'ai surtout mis la barre trop haute étant donné tous les retours dithyrambiques sur lesquels je suis tombée. Je m'interroge toutefois sur cette histoire de plagiat et cette véracité historique… Sans plagiat et invention, le roman aurait-il été aussi bon? Aurait-il eu le même impact?
Lien : https://uneplumesurunparchem..
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En ce moment j'attaque des bouquins volumineux et en même temps je profite de mes vacances de rêve sur une île dans l'Océan Indien, donc mon blog n'est pas mis à jour régulièrement.
Quoiqu'il en soit, j'ai pu finir cet ouvrage. C'est une histoire où l'on découvre beaucoup de choses mais qui est terriblement triste. Pendant les deux cent premières pages, l'auteur nous relate la vie quotidienne et les principaux rites et coutumes du village de Djouffourré, une tribu mandingue. C'est cette partie du livre que j'ai le plus apprécié.
Puis Kounta sera enlevé et vendu en tant qu'esclave en Amérique. L'auteur va nous relater, sur sept générations, ce qui lui adviendra, ainsi qu'à sa descendance. Il y a des passages très difficiles qui relate l'horreur de l'esclavage dans cet ouvrage et je me suis même demandée comment des être humains avaient pu infliger ces atrocités : les Noirs enfermés dans les cales de navires, dormant et mangeant à proximité de leur excréments, les maladies qui les terrassaient, les séparations brutales entre les familles, les enfants en bas âge arrachés à leurs parents pour être vendus, les viols subis par les femmes, la brutalité et la cruauté de certains maîtres, régisseurs et chasseurs d'esclaves …Je ne les citerai pas tout ici car cela pourrait décourager la lecture pour certaines âmes sensibles.
Pourquoi ne pas avoir mis le 5ème coeur ? J'ai trouvé que l'histoire était assez déséquilibrée à partir de l'enlèvement de Kounta. L'intrigue est moins riche et moins travaillée que la première partie de la vie de Kounta.J'ai eu du mal à me repérer dans la chronologie car tout allait parfois trop vite et tout à coup l'histoire ralentissait sur plusieurs chapitres. Je trouve que l'ensemble des évènements n'est pas assez étalé et que 750 pages ne sont pas suffisants pour raconter l'histoire de sept générations.
Puis si le style d'écriture était plaisant au début, il devient un peu monotone au fur et à mesure des pages. Je n'ai pas aimé la façon dont l'auteur a écrit les dialogues : certes cela cadrait bien avec le contexte mais lire ce langage haché, familier sur cinq cent pages m'a agacé.
Malgré ces quelques défauts, c'est un livre qui ne peut laisser personne indifférent ! A lire !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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