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Note moyenne 4.47 /5 (sur 969 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Ithaca , le 11/08/1921
Mort(e) à : Seattle , le 10/02/1992
Biographie :

Alexander Murray Palmer Haley est un écrivain afro-américain.

Il obtient l'équivalent du bac à l'âge de 15 ans. Il suit les cours à l'Université puis, en 1939, s'enrôle dans la garde côtière des États-Unis en tant que messboy. C'est pendant cette période qu'il commence à écrire des nouvelles. À la fin de la Seconde Guerre mondiale il est transféré à sa demande dans le service "journalisme" de la garde côtière. Il y reste jusqu'à sa retraite en 1959, à la suite de laquelle il entame sa carrière d'écrivain.

Il collabore avec plusieurs magazines, dont Playboy, au sein duquel il a inauguré la rubrique "Playboy interview". Ses entretiens perspicaces et détaillés sont remarqués. Une des plus célèbres interviews d'Alex Haley est celle de Malcom X, précédant sa collaboration à l'autobiographie de l'activiste. Plus tard, Haley rédigea anonymement l’"Autobiographie de Malcom X", publiée en 1965, et fondée sur des interviews effectuées peu avant la mort de Malcom X.
Ce travail traduit en huit langues a fait d'Alex Haley un auteur réputé, et lui a valu la célébrité.

Parallèlement, dès 1964, les histoires familiales qu'Alex Haley avaient entendues dans sa jeunesse le poussent à étudier son ascendance maternelle, d'origine africaine. Haley conduit sa recherche dans la bibliothèque du Congrès et en Grande-Bretagne, où les compagnies maritimes affrétaient les convois esclavagistes. Il se rend également au petit village de Juffureh, en Gambie.
Douze ans après le début de ses recherches, en 1976, Alex Haley publie "Racines" (Roots: The Saga of an American Family), un roman fondé sur l'histoire de sa propre famille, et qui commence par l'histoire de Kunta Kinte, enlevé en Gambie en 1767 pour être vendu comme esclave en Amérique.

Alex Haley remporte le National Book Award 1976 pour "Racines". En 1977, il reçoit le prix Pulitzer, ainsi que la médaille Spingarn de l'Association Nationale pour l'amélioration des conditions des gens de couleur. Le livre s'est vendu à plus de 1,6 million d'exemplaires dans les six premiers mois qui suivirent sa publication. Il a été traduit en 37 langues.
Sa notoriété fut ternie en 1978 par des accusations de plagiat.

Une mini-série télévisé "Racines" (Roots, 1977) a été tiré de son livre ainsi qu'un remake diffusé sur la châne History en 2016.

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Entretien avec Alex Haley. En Anglais.


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Alex Haley
Les grands-parents saupoudrent de la poussière d'étoiles sur la vie de leurs petits-enfants.
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Au fond, elle n'avait jamais bien compris la rancœur de son papa envers les Blancs - les "toubabs", comme il les appelait. Elle n'avait guère mieux compris non plus les paroles de Bell : "Quand j'vois la chance que t'as, fillette, ça m'fait peur, pasque tu sais pas c'que c'est qu'd'être un négro, au fond ; mais j'prie l'Seigneur pour que t'ayes jamais à l'savoir."
Eh bien, elle le savait, à présent - et elle avait appris, en plus, qu'il n'existait pas de limites aux souffrances que les Blancs pouvaient infliger aux Noirs.

N.D.L. : Elle (Kizzy) a été violée continuellement par son maître même juste après avoir donné naissance à l'enfant issu de ces viols.
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Il y en avait toujours un pour dire que la première chose, avec les esclaves, était de bien comprendre ce que leur passé africain, cette vie dans la jungle au milieu des bêtes, leur avait légué : stupidité, paresse, saleté. Le devoir du chrétien, à qui Dieu avait donné la supériorité, était d'inculquer à ces créatures le sens de la discipline, la morale et le sens du travail - en leur montrant l'exemple, bien entendu, mais aussi au moyen de lois et de châtiments adéquats, sans négliger pour autant d'encourager et de récompenser les méritants.
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Les fouets claquèrent pour les pousser vers un endroit où se trouvaient déjà une dizaine d'hommes enchaînés sur lesquels on déversait des seaux d'eau de mer remontés par-dessus le bordage. Et puis, malgré leurs cris, les hommes furent frottés par les toubabs avec des brosses à long manche. Kounta se mit lui aussi à hurler sous le flot d'eau salée qui pénétrait comme du feu dans les sanglantes zébrures du fouet et dans la marque au creux de ses épaules. Mais lorsqu'on se mit à le frotter à la brosse, en insistant bien, pour décoller les plaques d'ordure, la douleur devint intolérable, car les durs brins pénétraient dans les sillons sanglants du fouet, arrachaient la peau, fouillaient la chair à vif. A leurs pieds, l'eau moussait rose. Puis on les repoussa jusqu'au milieu du pont, où ils s'effondrèrent, pressés les uns contre les autres.
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Au début de l'année 1775, toutes les nouvelles semblaient tourner autour de Philadelphie. Du peu qui arrivait aux oreilles de Kounta - et de ce qu'il en comprenait - il ressortait clairement que les Blancs allaient vers un affrontement avec le roi de l'autre côté de l'eau, dans le pays appelé Angleterre. En plus, il y avait ce m'sieu Patrick Henry qui avait crié :
- Donnez-moi la liberté ou donnez-moi la mort !
Kounta aimait bien la formule, mais qu'un "Blanc" ait pu dire une pareille chose, là, il ne comprenait plus : les Blancs lui semblaient plus que libres.
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Le vieillard dit que le toubab l'avait arrêté au passage, mais seulement pour lui demander où commençait le fleuve.
- Je lui ai dit que le fleuve commence très loin de l'endroit où il finit.
- Il ne te voulait pas de mal ? demanda Omoro.
- Il s'est montré très aimable, dit le vieillard, mais le chat mange toujours la souris après avoir joué avec elle.
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Voilà des Noirs qui obéissaient - cela, Kounta pouvait le comprendre, ils y étaient obligés ; mais ce qui le dépassait, c'était qu'ils paraissaient s'y "complaire". Et puis, si ces Blancs aimaient leurs esclaves au point de leur donner des cadeaux, pourquoi ne les rendaient-ils pas vraiment heureux - en leur donnant la liberté ?
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Je repris l'avion à Dakar. Et ce fut pendant ce vol de retour que je décidai d'écrire un livre. L'histoire de mes ancêtres serait, symboliquement, le geste de tous les descendants d'Africains- tous issus, comme nous de Kounta, d'un homme ou d'une femme né dans un village d'Afrique noire et puis un jour capturé et enchaîné au fond d'un de ces vaisseaux négriers qui l'avait emmené de l'autre côté de l'Océan. Ces descendants d'Africains pour qui, après la succession des plantations, était venue la lutte pour l'émancipation.
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Et ils m'apprirent alors quelque chose dont je n'aurais jamais osé rêver : dans les villages les plus reculés, on trouvait encore des hommes de très grand âge, les griots, qui étaient véritablement des archives vivantes de la tradition orale. Le griot émérite, celui que l'on sollicitait dans les grandes occasions pour raconter l'histoire séculaire des villages, des clans, des familles, des héros, avait largement dépassé la soixantaine; en dessous de lui venaient des griots dont le savoir décroissait avec l'âge, jusqu'aux garçons débutants- ainsi était-ce après avoir entendu répéter les mêmes récits pendant quarante à cinquante ans que l'on devenait griot émérite. Dans toute l'Afrique noire, des chroniques orales s'étaient transmises depuis les ancêtres. Quelques griots légendaires avaient emmagasiné un tel trésor d'événements historiques qu'ils pouvaient littéralement parler trois jours dans s'arrêter- et sans jamais se répéter.
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Oui, disaient-ils, cette saison chaude est dure, mais moins que beaucoup d'autres dont nous avons mémoire. Kounta trouvait que les vieilles gens se souvenaient toujours de quelque chose de pire.
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