On ne crache pas au visage des gens qui vous paient à la fin du mois, ça va de soi. Conséquence logique, quand vos patrons sont des dirigeants de gros groupes industriels, votre salive n'est plus utilisée que pour rendre les chaussures des patrons en question un peu moins terne. Si on ajoute que tout ce beau fréquente les mêmes écoles et les mêmes cercles, la liberté de la presse ressemble à une bonne plaisanterie.
Ceci dit, ces faits sont connus depuis un petit moment, et le livre de
Serge Halimi n'ajoute pas grand chose sur la question, à part une foule d'exemples récents, pour ceux qui ne sont pas encore tout à fait convaincus. Et quand on ne connaît pas très bien le paysage audiovisuel français, on se lasse rapidement de tous ces noms qui ne font que passer.