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3,72

sur 1091 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre m'a attiré de suite par sa couverture magnifique et son sujet.

Étant assez curieuse, je voulais en savoir plus sur les sorcières de Pendle. L'écrivaine de par son talent et ses recherches raconte cette histoire avec beaucoup de grâce et de talent.

Tout est basé d'après des faits historiques dans cette région du nord-ouest de l'Angleterre dans le comté de Lancaster aux alentours de 1612.

Un très gros travail et beaucoup de détails précis qui font de ce roman un délicieux moment de lecture.

Un voyage dans une période mystique où il ne faisait pas bon de pratiquer la médecine douce, ni avoir des dons.

C'est avant tout un livre qui parle des femmes, de liberté, d' amitié, d' injustices.

Les sorcières sont des femmes dotées de dons et d'une grande connaissance des fruits et plantes médicinales de notre mère Gaya, c'est mon avis.

Elles possèdent toujours un animal, un familier avec qui elles tissent des liens très puissant, il y avait aussi de hommes qui pratiquaient la sorcellerie d'ailleurs c'est toujours d'actualité dans certains endroits de la planète.

Fleetwood est une bourgeoise qui aime la nature, l'équitation et son chien Puck très protecteur, elle vit dans une luxueuse demeure avec son mari et parfois sa mère, parfois c'est pas évident pour elle.

Je suis tombée sous le charme de Fleetwood et d'Alice, toutes les deux sont tellement différentes, le jour et la nuit seul un lien les unis et ça restera secret.

A cette époque c'est dur pour Fleetwood de pouvoir donner un enfant à son mari ayant des soucis de santé à chaque grossesses, elle va avoir besoin d'aide et de soutien.

Elle croise le chemin d'Alice perdue dans la forêt et elle l'embauchera en tant que sage-femme. C'est le début d'une belle histoire d'amitié mais aussi de moments très déchirants.

Des pages palpitantes où j'entends galoper le cheval de Fleetwood dans le comté de Lancaster, c'est une femme de caractère, têtue, courageuse et prête à tout quand elle a quelque choses dans sa tête.

Un grand bravo à l'écrivaine Stacey Halls pour son premier roman the familiars en anglais, une très belle plume et une histoire passionnante et distinguée.

Un très beau livre et un coup de coeur pour moi, je vous le conseille vivement.

" Les femmes ne cesseront jamais de lutter afin de ne pas perdre leurs droits et de ne pas subir la violence de mauvaises âmes. La vie est un long combat. "

Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Ce roman n'a pas été un coup de coeur, mais se fût pourtant une très très belle lecture !
J'ai aimé l'écriture, belle et raffinée, ainsi que cette description très imagée qui m'a immergée et m'a fait voyager en 1612 à Pendle Hill.
Et cette sublime couverture qui m'a attirée comme un aimant, avec quelques dessins qui rappelle l'histoire du roman !

Il y a un côté révoltant à la lecture, des passages malaisants. Mais n'oubliez pas que cette histoire se déroule à une époque où la femme n'avait absolument aucun droit, si ce n'était être docile et enfanter coûte que coûte.
L'historique est bien au rendez-vous, et l'immersion y est totale.

Bien que cette lecture m'a tout à fait satisfaite sur énormément de points, je dois avouer que j'ai trouvé la fin trop ''Disney''. Il m'a manqué également ce soupçon de magie pour être totalement emportée dans un coup de coeur.
Pour autant, j'ai apprécié chaques personnages, -à sa juste valeur- et encore plus les femmes de ce roman. Chacunes à un caractère bien défini et distinct qui m'ont étaient appréciable.
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Ce livre n'était pas dans ma wish mais je suis tombée amoureuse de la couverture et folle du résumé. Il a été on ne peut plus à la hauteur de mes espoirs. Les mots de Stacey Halls sont d'une douceur réconfortante et ses phrases, d'une puissance extraordinaire. Ses personnages sont décrits avec une incroyable précision au point qu'on s'attend à les voir entrer dans la pièce quand ils arrivent dans le récit. J'ai vibrer avec Fleetwood et Alice, deux héroïnes au parcours extraordinaire et qui ont réellement existé. En effet, l'auteure s'est appuyée sur des personnes et des faits réels pour créer un livre d'une beauté saisissante qui donnera envie de vous battre pour ce en quoi vous croyez.
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Sorcières, sorcières … à la vue de ce mot j'ai su que ce livre finirait sur l'une de mes étagères. Je voue une attirance obsessionnelle aux histoires de sorcières, qu'elles soient imaginaires ou réelles. Celle-ci est en partie réelle, et c'est encore plus ensorcelant 😊
L'auteure, Stacey Halls, c'est inspirée d'un événement survenu en 1612 à Pendle dans le Lancashire. On sait qu'à cette époque, toute femme qui dérangeait était accusée de sorcellerie afin de se débarrasser d'elle. Très peu de ces femmes ont réussi à avoir la vie sauve après ces accusations, elles étaient souvent pendues ou brûlées vives.
Le fait que l'auteure ait choisi un fait divers, qui plus est de sorcellerie sans avoir tricoté une histoire sortie de son imagination me plaît beaucoup. La petite partie fictive est sans importance à mes yeux car elle a bien respecté l'histoire de ces femmes accusées de sorcellerie. Mais si l'on va chercher plus loin, au-delà des accusations de sorcellerie, on comprend très vite qu'elle voulait également en écrivant le roman aborder la condition féminine. Il suffit de voir comment et avec quelle facilité est accusée de sorcellerie la pauvre Alice Gray. Sans aucun moyen de se défendre ni d'expliquer ses actes. Et Fleetwood, une jeune femme de 17 ans déjà mariée à un homme qui en l'épousant à acquis gratuitement par le mariage tous les biens de sa femme. Fleetwood n'a pas son mot à dire et ne peut prendre aucune décision, même la concernant. Une phrase de la 4ème de couverture est très révélatrice « Être une femme est le plus grand risque qui soit ».
On va découvrir une jeune femme forte et courageuse, qui n'hésite pas à mettre sa vie en danger pour sauver celle d'Alice. Ne vous attendez pas à lire un roman sur le procès des sorcières de Pendle, non, nous allons voir l'attachement de Fleetwood envers Alice et son souhait de la sauver.
A la fin du livre, une note de l'auteure nous apprend comment elle a découvert l'histoire des sorcières de Pendle et de sa décision d'en écrire un livre. Elle nous apprend également quels faits dans son roman sont vrais ou inventés. C'est un roman incroyable, pour lequel j'ai pris un plaisir immense à le lire et à le découvrir. Stacey Halls a une plume fluide et facile à lire. On tourne les pages sans s'en rendre compte, tellement on est pris dans l'histoire. J'ai eu du mal à le lâcher et franchement s'il avait pu faire 200 à 300 pages de plus, ce n'est pas moi qui serais venu me plaindre.
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Excellente lecture!
J'ai adoré le cadre historique, le personnage féminin principal!
L'auteur est convaincante tant elle allie merveilleusement plongée dans l'époque et modernisme de Fleetwood! L'écriture est très agréable, le récit évolue progressivement et c'est un plaisir de découvrir chaque pièce au fur et à mesure.
L'autrice réalise un bel hommage à toutes les femmes qui ont lutté, qui luttent, contre le patriarcat.
J'ai tout aimé : l'écriture, le cadre, l'aspect historique réel initial, les personnages...
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Un roman coup de coeur, qui me donne sincèrement envie de découvrir l'autrice dans ses autres livres. J'ai adoré plongé dans cette histoire, et vivre une nouvelle fois, dans un nouveau roman, ces chasses aux sorcières qui visaient les guérisseuses et les solitaires.
L'écriture de l'autrice est agréable, les mots sont fluides et l'oeuvre ne connaît pas de temps morts. Les personnages sont bien construits, attachants, et « réels ». Leur développement dans le livre correspond à la manière dont ils sont présentés dès le début, aucune contradiction n'intervient et c'est fort agréable ! Ce sont des figures construites, développées, et qui possèdent un rôle véritable. Les personnages ne servent pas uniquement d'outils pour construire une histoire, le lecteur peut réellement vivre leurs émotions et s'attacher à eux.
J'ai aimé la façon dont l'autrice a repris l'histoire pour la modifier à sa guise, l'adapter et imaginer sans pour autant dénaturer entièrement la vérité. Les sorcières de Pendle furent réellement victimes d'une chasse, et cette attache à l'histoire rend l'oeuvre d'autant plus terrible et criante de vérité, de féminisme, et d'histoire.
En bref, un roman historique qui peut être dur par moments, mais qui permet de découvrir un autre pan de l'histoire. Les sorcières ne sont pas présentées comme des monstres sanguinaires ou des mégères, elles sont guérisseuses et sages-femmes, femmes lettrées qui osent se faire entendre, et cela déplaît bien sûr.
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"Si seulement on construisait un théâtre dans les environs, les chasses aux sorcières deviendraient obsolètes. "
Ou la culture contre l'obscurantisme...
Je n'arrive pas à lâcher cette histoire. Je me passionne pour Fleetwood, cette jeune femme de 17 ans, 4 ans de mariage (le 2ème déjà), 3 fausses-couches et une grossesse difficile en cours. Elle prend conscience de la cage dorée dans laquelle elle vit et de la précarité des femmes en général, dépendantes de la générosité de l'homme de la famille, à la merci de la moindre rancune pouvant mener à la corde grâce à n'importe quelle rumeur de sorcellerie (et plus c'est absurde, plus ça marche), utilisées pour la reproduction et l'échange de richesses, interchangeables, sans autre pouvoir que la ruse...
L'évolution de la jeune fille timide, amoureuse de son mari et effrayée de mourir en couche ou vivre sans enfant en femme consciente des enjeux autour d'elle va la rendre combative. Bien qu'on ait tendance à croire que les chasses aux sorcières se sont produites au Moyen-âge, c'est bien au 17ème siècle que celle-ci se tient. L'autrice a choisi deux personnes réelles et contemporaines pour leur inventer un destin croisé, nous offrant une vision de l'intérieur de cette période où "être une femme est le plus grand risque qui soit"
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Ce roman se trouvait dans ma PAL depuis un long moment.
J'avais été séduit par sa couverture, mais également par son sujet : le fameux procès des Sorcières de Pendle et de Salemsbury. Je connaissais déjà l'évènement historique, les protagonistes et les grandes lignes de ce fameux procès pour sorcellerie.
Aussi avais-je un peu peur de commencer à lire ce roman. Pourquoi ?
Parce que je savais que, d'une manière ou d'une autre, j'allais forcément grimacer devant des vies innocentes assassinées au nom... de quoi d'ailleurs ? D'un idéal religieux tyrannique et oppressant peut-être ? Quoiqu'il en soit, je me suis pris par la main, et j'ai donc ouvert les premières pages.

Quel plaisir, quelle fraîcheur ! J'ai toujours eu un faible pour les héroïnes, plutôt que les héros, et je n'ai pas été déçu par notre chère Fleetwood Shuttleworth. D'une femme-objet, simple décoration d'intérieur, nous la voyons se transformer en une battante prête à aller jusqu'au bout pour sauver la vie, et même l'âme, de sa chère amie Alice.
Cette dernière est également un personnage intéressant, peut-être légèrement en recul, mais son indépendance, son savoir-faire et sa langue bien acérée rendent chacune de ses apparitions remarquables. Peut-être est-ce là la raison qui va pousser les hommes à la condamner pour sorcellerie.

Car plus nous lisons l'histoire, plus nous frôlons une frontière entre sorcellerie et féminisme, entre un monde réaliste et intelligent et un univers de croyance et de superstition. Et c'est là que se trouve la force même de ce roman : Stacey Halls jonglent très bien avec les ambiances, réussissant à suggérer, par quelques touches d'encre pertinentes, que peut-être la magie noire hante-t-elle réellement les collines de Pendle. Ou peut-être que tout cela ne vient de l'imagination propice d'une héroïne privée de liberté et de juges prompt à voir le Malin dans toutes actions féminines ? Là est la vérité derrière "Les Sorcières de Pendle", un procès non pas contre la sorcellerie, mais contre la condition de la femme.
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Oh que j'ai aimé suivre les « aventures » de Fleetwood ! Un peu gourde à mon goût au début, je l'ai finalement vite trouvée attachante. Imaginez-vous en 1612, dans un petit village perdu du Lancashire en Angleterre. Vous avez dix-sept ans et déjà trois fausses couches à votre actif (autant dire que, pour l'époque et vis à vis du mari, c'est pas ouf). Mais en plus, vous décidez de vous choisir comme sage-femme une serveuse de taverne accusée de sorcellerie…
Mais où avez-vous la tête ? Et la réputation de votre mari, vous y avez pensé ?

Cette époque est décidément une de mes préférées en littérature. Il s'y passe toujours quelque chose. Et dans ce roman, l'héroïne se fait un malin plaisir à s'émanciper (un peu hein mais quand même, faut oser). J'ai aimé l'intrigue ainsi que l'atmosphère et passé un très bon moment de lecture.

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Etre une femme n'a jamais été facile. Mais être une femme en 1612 était particulièrement dangereux ! Comme si ça ne suffisait pas de ne pas avoir son mot à dire sur grand-chose et surtout pas sur le choix de son mari, de risquer fortement de mourir en couche et d'être considérée comme seule responsable en cas d'absence d'enfants (ou pire, de naissance de filles uniquement), il fallait en plus qu'on leur colle sur le dos des accusations de sorcellerie dès lors qu'elles semblaient avoir quelques connaissances suspectes (la plupart du temps, une bête connaissance de l'utilisation des plantes médicinale, ce qu'une grande partie des paysannes, qui n'avaient guère les moyens de payer un médecin, d'empressaient d'apprendre pour tenter de garder leur famille en vie).
La première chose à savoir sur ce roman, la chose qui m'a d'ailleurs attiré vers lui comme une lampe attire les papillons de nuit, c'est que quasiment tous les faits relatés sont historiques. le procès des sorcières de Pendle a bel et bien eu lieu. Tous les personnages du roman ont bel et bien existés. (D'ailleurs, si vous ne voulez pas vous spoiler, je vous conseille de ne pas aller lire la page wikipédia du procès tant que vous n'avez pas lu le livre parce que la fin y est dévoilée en partie). La seule chose qui ne soit pas historique (je dis la seule chose, mais dans l'arc narratif, cela reste quelque chose d'important) c'est la relation entre Fleetwood et Alice. Rien ne laisse en effet penser que ces deux femmes ne se soient jamais rencontrées.
Fleetwook, de haute naissance, et Alice, de basse extraction, ont une chose en commun : l'absence de choix.
Fleetwood a été mariée à 14 ans à son époux, Richard. A 17 ans, elle tente de menée sa quatrième grossesse à terme, les trois précédentes ayant terminées en fausse couche. Cette grossesse-ci à cela de particulier que Fleetwood a des raisons de penser que sa propre vie est en jeu.
Alice, elle, essaie de survivre, malgré la misère dans laquelle elle vit. Elle ne pense pas au mariage car pour elle, se marier ne changerait rien à sa vie, à part changer l'homme à qui elle devra obéir (c'est sûr que vu sous cet angle…)
La rencontre entre Fleetwood et Alice est un pur hasard mais la jeune femme découvre vite qu'Alice est une sage-femme et qu'elle a l'air de savoir ce qu'elle fait, elle décide donc de l'embaucher, persuadée que sans Alice, elle n'a aucune chance de survie.
Quand l'affaire des sorcières de Pendle éclate, Fleetwood est furieuse de voir les manigances de son voisin, Roger, qui, dans le but non dissimulé d'acquérir plus de pouvoir en se faisant mousser devant le roi, ne recule devant rien pour accuser les femmes.
La jeune fille n'hésite pas à le mettre face à ses contradictions, à la faiblesse de ses accusations et à son hypocrisie, mais, peu soutenue par son mari, qui n'ose pas vraiment de mettre à dos quelqu'un d'aussi puissant que Roger et qui ne veut que récupérer sa douce et docile petite épouse qu'on lui a changé contre une vraie furie, elle se fait renvoyer dans les cordes, quand cet odieux personnage ne la menace pas carrément.
Ce Roger m'est vraiment sorti par les yeux. Il se fiche bien d'envoyer des innocentes à la mort du moment que cela sert ses intérêts et il sait bien qu'entre sa paroles et la parole de miséreuses, c'est la sienne qui sera entendu.
Et c'est bien pour ça qu'il veut faire taire Fleetwood : Il n'a pas intérêt à ce qu'elle convainque son mari de s'en mêler pour de bon.
Richard… J'ai été partagée. Il y a des moments où il m'a fait enrager, même si finalement il n'est pas pire que n'importe quel homme de son époque. Et à d'autre, il est remonté dans mon estime. C'est un homme qui semble être pris entre son amour pour sa femme et son éducation. Mais j'ai souvent eu envie de lui foutre des baffes.
La mère de Fleetwood aussi est à baffer la plupart du temps et en même temps, elle aussi est une femme qui s'est retrouvée seule à une époque où une femme ne peut que dépendre d'un homme, alors même si son attitude envers Fleetwood peut rendre dingue, elle sait bien ce que risque une femme qui n'a plus de protection.
Le roman se lit très vite. Il fait bouillir à plusieurs reprises tant il met en avant le fait que les lois sont faites par les hommes, pour les hommes, rendant les femmes impuissantes devant leur toute-puissance, quel que soit leur naissance, qu'elles soient une châtelaine dormant dans des draps de soie ou une paysanne qui se roule en boule dans un taudis où le toit laisse passer la pluie.
J'ai eu un vrai coup de coeur pour ce roman, j'ai tremblé pour les personnages féminin, j'ai détesté certains personnages (beaucoup masculins mais pas que), et j'ai été incapable de le poser avant d'arriver à la dernière ligne !
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