Le peuple n’aime jamais les puissants. Il les craint trop. Il se tait et se soumet à la peur.
La jalousie renaît à chaque printemps, Yahyyr, comme revient la saison sèche. Le serpent et ceux qu’il séduit haïssent les trois piliers de l’homme : la sagesse, la paix et l’amour.
Un mensonge bien tourné n’est-il pas plus convaincant qu’une vérité ?
Le monde est plus vaste que tes sentiments, et si tu n’y prends garde il se refermera sur toi.
Ainsi allait la vie des hommes : le chaud alternait avec le froid, l’obscur avec l’éblouissant. Et les larmes naissaient entre les dents du rire. La sagesse consistait à ne jamais oublier ce que la douleur nous enseignait.