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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une fin un peu bâclée.

Quatrième et dernier tome d'une très belle fresque commencée par Pandore abusée, Pandore menacée, et Judas déchaîné.

MatinLumièreMontagne a annexé plusieurs planètes du Commonwealth et s'apprête à en envahir 48 autres. Mais ce dernier prépare sa riposte à coup de super-arme. L'existence de l'Arpenteur est désormais une réalité et le pouvoir politique et commercial s'attache à le débusquer et l'éradiquer ainsi que ses espions humains.

Ce tome est indéniablement le plus nerveux des quatre. L'action ne faiblit pas et on aura enfin la réponse à toutes nos questions.
Mais hélas, trois fois hélas, j'ai trouvé que l'on passait beaucoup trop rapidement sur certains aspects de l'histoire (que je ne peux dévoiler ici sans spoiler outrageusement). Et c'est sans compter une fin précipitée très deus ex machina tant sur Far Away que sur Prime.
Contrairement à beaucoup, je ne me suis pas ennuyé pendant cette lecture, je lui est même trouvé un goût de trop peu, et pour la conclusion d'une histoire de près de 2000 pages, c'est tout de même un comble...

Pour les nostalgiques, on pourra retrouver certains personnages dans une nouvelle série de romans, la trilogie du vide initiée par Vide Qui Songe, située 1200 ans après la fin de ce tome.
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Toujours un bon moment de lecture ...

Voici donc le dénouement du cycle de Pandore .

Difficile de commenter la fin sans "spoiler" ...

Je me contenterais donc de dire qu'elle est crédible et bien insérée dans le récit ?
Qu'elle convienne ou non à tel ou tel lecteur et à moi-même en particulier.

Personnellement j'apprécie beaucoup le style de P F Hamilton car il est très scénique et parce qu'il célèbre la vie .
Et en effet ses textes sont très vivants ? Ils sont dynamiques et pleins de vie.

Il développe dans ce roman ses thématiques sur un grand nombres de pages (sans délayages) .
Les personnages de ce texte sont des personnages réels et en deux coups de plume éloquente .
Il soigne ici , comme à son habitude , les univers qu'il matérialise et dans lesquels le lecteurs découvre des horizons impeccables et déboussolant ...

l'étoile de pandore est un "bon" cycle .. beaucoup de plaisir à la lecture et une fois de plus un grand voyage ...
Ce n'est pas Dragon Déchu mais bon !

Il y a malgré tout un quelque chose de solide , de sans prétention mais de terriblement efficace dans ce dernier tome et aussi dans les textes de P F Hamilton en général ...

Des moments de distraction souvent édifiants et pertinents !
Ceci même si la fin de ce cycle est un peu décevante et un rien facile , mais bon , la route a été belle néanmoins et malgré tout.
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Judas démasqué, tome 2 de Judas déchaîné.

Encore une fois, le Commonwealth a sous estimé les Primiens. Quarante huit nouvelles planètes, du Commonwealth, sont attaqués, et le pire, c'est que les Primiens ont changé de stratégie. Plutôt que d'essayer de peine et de misère d'adapter les planètes attaquées à leur écologie, et accessoirement de combattre les habitants, ils ont décidé de stériliser les planètes en faisant produire temporairement, à leur étoile, un surplus de radiations pour ensuite, à leur aise, implanter leur écologie sans aucune interférence. Heureusement pour le Commonweath, les nouvelles bombes quantiques permettent de stopper le phénomène, même si elles causent des radiations supplémentaires. Une mission de la dernière chance de Nigel Sheldon, co-inventeur des trous de vers, permet d'arrêter l'invasion en cours. Que faire ? Plusieurs pensent que la seule solution est l'éradication pure et simple des Primiens. Pendant ce temps, Ozzie, sur le chemin des Silfens, réussit enfin à savoir qui a établi les barrières autour des systèmes des Primiens. Et on finit par apprendre l'identité de l'Arpenteur des étoiles. Comment tout cela va finir ?

Bon enfin, le rythme s'accélère, ce qui m'a beaucoup plu. Par contre, j'espérais plus d'action dans l'espace car j'adore les batailles spatiales. Et il reste encore beaucoup d'enquêtes policières autour de l'Arpenteur des étoiles et de ses taupes humaines (qui sont les traîtres ?). Sans compter que la fin est du type "Deus ex machina" et que la science est un peu du n'importe quoi.

Finalement, un auteur qui ne me convainc pas vraiment et qui est beaucoup trop verbeux; environ 3,000 pages pour ce qui est en fait un roman.

J'ai bien aimé ce tome à qui j'ai accordé 4 étoiles, mais je donne 3 étoiles à l'ensemble de la série.
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J'ai pu dire, après avoir lu ce dernier tome, que la lecture peut être un travail...
Travail :
(éthymologie possible n° 1 : de tripalium : une torture visant (c'est la cas de le dire) à enfoncer un pieu dans l'anus jusqu'à ce qu'il vous sorte par la bouche.
éthymologie possible n° 2 à laquelle j'adhère : des mots hispaniques médiévaux trabajo (= travail) et trabajar (= travailler), ou anglais (travael - voyage) expriment une « tension qui se dirige vers un but et qui rencontre une résistance ».
En fait j'ai détesté ce cycle (mdr) !
J'ai expliqué dans le tome 1 que je n'étais pas fan d'ouvrages introduisant (environ) une centaine de personnages dont l'apparition croissante provoque au fil du temps un sentiment sans cesse croissant de culpabilité ou de frustration.
Explications...
En effet, chaque tome d'environ 700 pages inclut un nombre croissant de nouveaux personnages (en finale environ une centaine je dirais) et le problème est ici: vu le découpage en nombreux chapitre, on ne sait pas, lorsqu'un personnage apparaît pour la première fois, s'il va jouer (ou non) un rôle prépondérant dans la suite.
D'autant qu'on les retrouve (ou non) 2-10 ou 20 chapitres après leur première apparition. Dans ce dernier cas, on aimerait retrouver le dernier chapitre dans lequel ils apparaissent...pour se rappeler le contexte.
Mais on ne les retrouve plus...noyés dans le nombre de pages...
Et donc dès leur apparition, je finissais par "stresser" un peu (cette émotion croissait au cours de la lecture augmentant la production d'hormones pas spécialement agréables en cours de route...)
Personnellement cela m'a rendu mal à l'aise et à plusieurs reprises j'ai failli refermer ce cycle en cours de route.
Chaque fois je l'ai repris en main (en râlant presque mdr) pour aller jusqu'au bout, ce qui est inhabituel pour moi.
Pourquoi continuer ?
D'abord, la terreur croissante pour la description de cette race d'E.T. et la certitude que la race humaine allait finir par gagner. Je cherchais une conformation dans ce dernier opus. Puéril non...?
Un conseil de lecture en passant : le très bon Terre, Champ de bataille de Ron Hubbart (en moins écoeurant mdr).
Et finalement, parce que je ne peux dénier le génie de l'auteur associé à sa (malheureuse mdr) capacité de pisser des pages. Près de 3000 pages en 2 ans...
Il est parvenu à provoquer des émotions que je n'avais jamais connu en plus de 40 ans de lecture de SF...
Par contre, je ne me vois pas entamer un autre cycle de P.F.Hamilton :-)

Bonne lecture


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Et voilà, on est arrivé à la fin de ce cycle de 4 tomes.
Ce dernier tome raconte comment l'identité de l'arpenteur et de ses derniers agents est révélée. Il raconte aussi le dilemme moral auquel est confronté l'humainté : Annihiler une espèce pour survivre ou chercher une solution alternative mais prendre le risque d'être soi-même annihilé.
Hamilton aime poser des dilemmes moraux dans ses romans et interroger sur ce qui fait que nous sommes humains.
A mon avis, il le fait souvent assez maladroitement et on voit les ficelles tirées à des kilomètres.
Dans ce dernier tome, j'ai trouvé la fin (très) longue. J'avais vraiment l'impression que la traque de l'arpenteur était interminable. Et malgré l'action et les bombes qui pètent de partout, j'avais envie de passer à autre chose.

Sur l'intégralité de la saga, j'ai aimé la world building. Peter Hamilton a une imagination débordante et j'ai aimé la proposition qu'il fait dans cette saga. L'univers est toujours riche et foisonnant.
Dans l'ensemble, les tomes sont un peu trop longs. Hamilton a tendance à perdre son lecteur dans une foultitude de descriptions et de personnages.
J'ai aimé les personnages principaux : Paula Myo, Mellanie, Nigel, Wilson...
L'arc narratif d'Ozzie m'a plus ennuyé qu'autre chose. Je l'ai trouvé très long pour la conclusion qu'il apporte. Je n'ai pas vraiment été convaincue.
Hamilton est, pour moi, un bon auteur de SF et de Space Opera. Pas le meilleur, loin de là, mais un auteur à découvrir tout de même.
Par contre, je ne pense pas qu'il soit accessible pour les débutants du genre.

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Ce dernier tome privilégie l'action et donne l'impression que l'auteur veut absolument clôturer ce cycle sans trop s'encombrer de détails qui pourraient pourtant rendre plus vraisemblable la suite d'événements, deus ex machina est mis à contribution pour simplifier et accélérer la conclusion.
La riposte du Commonwealth commence, et ne devient efficace que lorsque Nigel Sheldon s'en occupe sans trop tenir compte des politiques et de la flotte, il a développé en secret des vaisseaux et une arme qui risquent de régler le problème posé par MatinLumièreMontagne de manière définitive.
Cependant maintenant qu'on a pris conscience de la réalité de l'arpenteur ses sbires émergent de tous côtés, surtout aux niveaux les plus élevés où nous nous apercevons qu'il ne faut plus trop faire confiance à qui que ce soit.
Bradley Johansson et les Gardiens de l'individualité vont avoir fort à faire pour permettre à la planète Far Away de prendre sa revanche sur l'Arpenteur.
Et c'est sans compter sur Ozzie qui à peine émergé des chemins silfens décide d'agir sans s'occuper des autres …


Un dénouement qui privilégie l'action afin de combler toutes les questions qu'on pouvait se poser, un tome un peu décevant par rapport aux volumes précédents mais qui reste prenant. Je n'ai plus qu'à me plonger dans "la trilogie du vide" qui se passe dans le même univers …
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babelio_id:Hamilton-LEtoile-de-Pandore-Tome-4--Judas-demasque/23485
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