Julie, jeune journaliste est retrouvée dans sa baignoire les veines tranchées. le suicide paraît évident. Ni ses amis ni sa mère n'y croient. Gloria, jeune inspectrice se lance dans la recherche des raisons d'un meurtre éventuel.
En parallèle , le récit nous fait découvrir Mina, jeune orpheline qui erre de foyers jusqu'en Maison pour Enfants à Caractère Social pour terminer sous les ponts à sa majorité.
Quels liens existent entre Julie et Mina si dissemblables. Mina est elle l'objet d'une enquête de Julie?
Béatrice Hammer se lance dans le polar et j'ai particulièrement apprécié ses personnages.
Gloria n'est pas la super flic . Elle ressemble à beaucoup de femmes de notre époque. Divorcée, elle a deux enfants et n'est pas très aidée par leur père atteint de bipolarité. Elle est donc confrontée quotidiennement aux difficultés d'une femme seule qui doit gérer métier et enfants.
Quant à Mina, la jeune SDF, on est troublé par toutes les galères qu'elle affronte.
Béatrice Hammer, à travers ce personnage décrit bien tout l'aspect misérable d'une partie de notre société laissée sur le bord du chemin.
N'oublions pas Julie, jeune journaliste idéaliste, à la recherche de la vérité et dont les investigations se portent sur les prévarications de laboratoires pharmaceutiques.
Le livre se lit vite avec intensité. Les chapitres s'enchaînent avec dynamisme. On retrouve ça et là quelques pointes d'humour propres à
Béatrice Hammer. Je me suis agréablement laisser emportée par l'autrice dans cette enquête dont les noeuds se défont petit à petit