Emma et Capucine, tome 5 : Un été trop court

Toute la famille part une semaine en vacances en Bretagne. On emporte même la barre de danse.

Arrivées sur place, Emma et Capucine se retrouvent face aux fils de la famille, Maël et Kenji. Fans de jeux vidéo, assez arrogants, ados sous testostérone, ils sont bravaches et se mesurent aux filles... Ils ne comprennent qu'un peu tard que la danse est une discipline physique et mentale exigeante. Mais tout se passe dans la bonne humeur.

On a droit à la totale... Kouign-amann, fest noz, pêche aux moules... Petits flirts entre ados. C'est le temps de l'amour, le temps des copains et de l'aventure... comme le chante François Hardy. Les clichés sont alignés avant de s'en moquer en fin de tome, c'est plutôt bienvenu. Au passage on a un petit focus sur les parents et sur l'éternelle question que les jeunes filles se posent: comment sait-on que c'est le bon?... Et c'est la fin des vacances et les au revoir de circonstance, avec un pincement au coeur mais une grande insouciance aussi.

C'est bien vu pour le côté "adolescence". le tout assisté par ordinateur... le dessin est girly et tendre, mais j'ai quand même du mal à m'y faire. C'est vif, vivant et très feel good. Cela fait du bien par où cela passe, mais cela ne fait -justement- que passer.

Eh bien, ce cinquième tome marque pour moi le début de la fin. Je commençais déjà à trouver que l'histoire commençait à s'essouffler dans les tomes précédents, mais là, ça s'accentue. Il faut dire que ce volume est une petite pause. Il n'est plus vraiment question de danse, mais plutôt une virée en vacances en Bretagne. Et même si ça se laisse lire, cela n'apporte strictement rien à l'intrigue initiale. Les deux soeurs font des rencontres en vacances ? Ouais, d'accord, et après ?

Rien de bien passionnant à se mettre sous la dent, une petite réflexion sur les préjugés sexistes, peut-être, mais ça ne va vraiment pas loin.