Les amours de Lara Jean, tome 2 : P.S. Je t'aime toujours...

On dit que l’absence rend un être plus cher, mais je ne le crois pas. C’est la proximité qui renforce les liens.

Parfois, je t'aime tellement que je ne le supporte pas.

- Oui, enfin, elle croit qu'il y a quelque chose entre toi et moi. Mais évidemment, non, parce que toi, ben, genre, tu ne m'aimes pas comme ça, alors, voilà, du coup c'est fou.

Pourquoi faut-il que je parle ? Pourquoi Dieu m'a-t-il donné une bouche si je m'en sers pour sortir des inepties pareilles ?

« - Je m’en souviens, murmure Genevieve en inclinant la tête. Tu es sorti du terrain pour venir m’embrasser devant ta mère. Tu te rappelles ?


- Heu… Pas vraiment, marmonne Peter.


Il regarde fixement la balle en la faisant tourner dans sa main, comme fasciné. Je n’arrive pas à le croire. Vraiment pas.


- Malaaaaaise, glousse Trevor.


- Je peux la garder ? demande Gen d’une voix douce, comme s’ils n’étaient que tous les deux.


Les oreilles de Peter rougissent et il me regarde d’un air paniqué.


- Covey, tu la veux ?


- Non.


[…] Je suis furieuse. Seule une bouche pleine de chips peut encore m’empêcher de lui hurler dessus.


- Bon, alors je la garde, dit-il en la glissant dans sa poche de manteau. Owen en voudra peut-être. Désolé Gen.


Il s’empare de la capsule et fouille dedans. Il sort une vieille casquette de base-ball aux couleurs des Orioles de Baltimore. Il s’exclame un peu trop fort :


- McClaren, regarde ce que j’ai là !


Un sourire illumine le visage de John comme un soleil se levant lentement. […] Genevieve sort ensuite le trésor de Chris : une enveloppe avec un billet de vingt dollars dedans.


- Ouais ! s’exclame Chris. J’étais vraiment un petit génie. »

Je suis peut-être un peu en retard, mais il n’y a pas de dates imposées, chacun grandit à son rythme. Il n’y a pas une seule façon d’avoir seize ans et d’être amoureuse.
Mon corps est un temple où je ne laisse pas n’importe quel garçon entrer.
Je n’ai pas à accepter davantage que ce que je veux.

Ton corps t’appartient, et tu dois le protéger autant que tu dois en profiter. C’est toi qui choisis avec qui tu vas t’amuser, mais tu dois choisir avec sagesse. Chaque homme que j’ai autorisé à me toucher recevait un honneur. C’était un privilège.

Les gens entrent et sortent de votre vie. Pendant un moment, ils font partie de votre monde, ils sont tout pour vous. Puis un jour ils ne sont plus rien. Rien ne dit combien de temps ils seront près de vous.

Je ne savais pas que quelqu'un pouvait vous manquer encore plus douloureusement en étant assis à deux pas de vous.

Quand on perd quelqu’un et que la douleur persiste, on sait qu’on lui portait un véritable amour.

Les amours de lycée ne durent pas, tu sais. Il y a une bonne raison à ça. On est trop jeunes pour être sérieux.