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Tout a une fin - même les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. Nous avions été prévenus : pas de happy end (en français dans le texte), et ce volume 13 contient sa dose d'ingrédients navrants, contre lesquels Snicket, comme toujours, met en garde son « Cher lecteur » - terrible tempête, breuvage douteux, cage à oiseau surdimensionnée (pour misérable oiseau rare), secret troublant concernant le passé des parents Baudelaire… Une triste fin, alors, ou une fin triste ? Douce-amère plutôt, et drôle, et profonde - et plus concentrée encore en inattendu que les précédents épisodes. Tout commençait mal, tout finit-il donc mal ? Pas vraiment non plus, puisque en réalité rien ne finit jamais, ni d'ailleurs ne commence, telle est la conclusion en substance… Après la tempête susmentionnée, le trio Baudelaire se retrouve en effet sur une île étrange - celle qui voit s'échouer sur ses grèves, tôt ou tard, tous les vestiges du passé, tous les débris de naufrages au propre comme au figuré, sans parler de quelques naufragés. Accueillis par les îliens, apparemment pacifiques, les trois enfants vont faire là de bien curieuses découvertes, y compris sur leur propre histoire. Cette île sans nom serait-elle le dernier lieu sûr à l'écart du monde perfide ? Aux jeunes Baudelaire d'en décider, et au lecteur au moins autant, car pour finir tout reste ouvert dans ce beau conte philosophique riche en suspense, en interrogations, en poésie, en tendresse aussi… mais sans excès de sucre.
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Et voilà, cette série s'achève.
Je regrette d'avoir eu un délai de plusieurs mois entre le tome 12 et celui-ci car je sens que j'ai loupé deux trois trucs. C'est le propre de cette série, un labyrinthe d'histoires et de mystères et il faut s'accrocher pour les suivre !

Je suis satisfait avec cette fin. Ce n'est pas une fin où nous avons toutes les réponses à nos questions mais une fin ouverte. Finalement, cela donne un semblant de logique dans ce monde absurde : parfois tout ne finit pas bien et tout n'est pas résolu.

Je me suis beaucoup attaché à ces orphelins et cette dernière aventure les fait sortir en beauté.
L'ambiance générale est toujours présente avec un peu moins de "débilité", un ton plus sérieux, j'ai bien aimé !

Ils ont mérité un avenir plus radieux, j'espère qu'ils le trouveront.
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Un côté biblique, arche de Noé, naissance miraculeuse. Je n'aime pas trop cette fin, j'aurais aimé retrouvé les parents autrement... Je ne suis pas déçue mais je crois qu'après toutes ces aventures horribles mais variées, j'aurais aimé ne pas tombé sur un récit qui me fait penser à Narnia... Oui je sais je vais loin mais ça m'a traversé l'esprit plusieurs fois...
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C'est un très bon livre, pendant toute la série je n'ai vraiment pas été déçue. Déjà la narration est amusante et les personnages sont bien travaillés, l'histoire a de la logique dans les évènements. Dans et épisode de la vie des orphelins Baudelaire, ils arrivent sur une île sans dangers qui est pourtant ennuyeuse :tout ce qui il y a à boire est du cordial de coco, le moindre objet d'intérêt sont transportés de l'autre côté du morne. La fin est surprenante. Cette série de livres est géniale et je la conseille à quiconque hésite !
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Et de 13 ! La saga est terminée... (enfin...)
Comme dirait le Petit Gibus, si j'aurais su...
Mais je n'ai pas écouté les conseil de l'auteur lui-même, qui, à chaque premier chapitre, nous déconseille vivement de passer notre chemin...
Même si on s'attache petit à petit à ces trois enfants pleins d'ingéniosités, je suis extrêmement déçue de ce dernier tome.
L'auteur nous tient en haleine tout au long des 12 tomes précédents avec pléthore d'intrigues et de suspens, mais malheureusement le 13eme tome ne lève le voile sur RIEN !
Absolument RIEN !
Mais alors pourquoi ?? ?? ?? Pourquoi tout emmêler, faire intervenir des personnages aussi tarabiscotés, pour finalement une fin médiocre ?????
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Trois enfants qui ont tout pour être heureux perdent dans la même journée leurs parents et leur maison dans un terrible incendie. Ainsi commence la série en treize tomes des Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire, du mystérieux Lemony Snicket. Pessimiste au dernier degré, égrenant les avertissements sur les tristes événements qui attendent la fratrie, la saga a de quoi séduire. Humour, suspens, aventure, métafiction, l'auteur avait tout pour réussir : malheureusement, même les meilleurs ingrédients deviennent écoeurants lorsqu'on en abuse…

Quatre protagonistes animent Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire, autour desquels gravite un essaim de personnages secondaires plus ou moins réussis. Violette Baudelaire, l'aînée des orphelins, a le don de la mécanique et adore inventer des objets ; Klaus, le cadet, aime lire et apprendre ; la benjamine Prunille est un bébé mordant tout ce qui passe. Antagoniste parfait, sale, maigre et inquiétant, le comte Olaf chercher à voler la fortune des enfants, qu'il poursuit de sa haine tout au long de l'histoire. Acteurs, artistes de cirque et agents secrets se partagent les rôles restants.

Multipliant jeux de mots, clins d'oeil et parodies, mêlant habilement réalité et fiction tout au long des volumes qui totalisent chacun treize chapitres (à l'exception du dernier), Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire se démarque par son originalité à bien des égards. Cependant, l'inventivité de Lemony Snicket tourne assez vite à l'eau de boudin. Quand les invraisemblables capacités dentaires de Prunille ne sortent pas le lecteur de l'histoire, la stupidité profonde de tous les amis des orphelins s'en charge, et l'intrigue finit par devenir si compliquée à force de jouer avec la mise en abyme qu'elle s'achève en immense noeud gordien qu'aucun Alexandre ne vient trancher.

C'est la scène du jugement d'Olaf qui m'a le plus déçue, tant chacun s'y vautre dans le ridicule. J'ai terminé la série en espérant une résolution claire, mais même là le mystère reste entier, et l'on en sait à peine plus à la fin qu'au début, ce qui ne m'a pas donné envie de lire les suites publiées par Lemony Snicket.

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Voilà enfin la fin des aventures des orphelins Baudelaire, je suis contente de connaître la fin de cette histoire. Bon, on ne va pas se le cacher la plupart de nos questions reste sans réponse. Je pense qu'il faudrait que je relise la série pour enfin comprendre certains éléments cachés dans tous les tomes, mais je n'en ai pas le courage pour l'instant. Comme pour chaque fin de série, j'ai du mal à recommencer un autre livre, j'ai un sentiment de vide à l'idée de laisser les Baudelaire.
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Personnellement, je trouve que l'auteur a très bien réussi cette fin, publiée un vendredi 13 aux USA. Elle nous laisse un goût doux-amer qui, si on y réfléchit bien, est dans la tonalité de toute la série.

Le trio Baudelaire navigue en pleine mer sur un petit bateau avec le Comte Olaf et se retrouve sur une île peuplée d'une colonie un peu réfractaire à la modernité, encouragée en cela par Ishmaël, bien décidé à garder un espace serein, loin des tensions, des fourberies.

L'intrigue en elle-même ressemble à celle des autres tomes : des personnages caricaturaux, des dilemmes moraux, l'impression que toute l'histoire des Baudelaire est reliée à des événements qui les dépassent, ...

L'auteur annonce à plusieurs reprises que La Fin n'est pas une fin. Il l'annonce dans la 4e de couv' qui est toujours aussi distrayante à lire, dans l'illustration finale avec les ombres sur les vagues formant un point d'interrogation et au cours de ses digressions narratives dont personnellement je raffole.

L'auteur choisit de mettre des points finaux sur certains éléments, sur d'autres, laissent passer des informations si on lit entre les lignes et enfin choisit de laisser des pans entiers en suspens. Je peux ainsi comprendre une frustration (je le suis moi-même et c'est pour ça que je raffole de la série télévisée qui nous apporte un bon complément), pour autant l'auteur reste logique avec lui-même.


Bref, les mystères restent nombreux, entiers. Impossible de connaître toutes les histoires. C'est très bien ainsi.
Même si la partie de moi un peu frustrée va s'empresser de finir la série télévisée, de relire l'autobiographie, d'acquérir "Les Fausses bonnes questions" et d'essayer de dégoter Les Lettres à Béatrice en anglais.
On peut accepter, et ne pas se résigner! ^^

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Enfin… Je suis enfin parvenue à lire toute la saga… Et c'est bien l'une des rares saga que je me suis forcée à finir, car j'ai maintenant pris l'habitude d'abandonner plutôt que de me faire violence. Mais je voulais tellement savoir si l'auteur allait écrire une conclusion qui soit dans la lignée de ce qu'il avait voulu créer et qu'il irait jusqu'au bout.

J'ai, sans réelle surprise, été déçue par ce tome. Pratiquement aucune réponse ne nous est apportée, il y a même d'autres mystères qui s'ajoutent et une fin qui est pour ainsi dire bizarre et qui ne clôture rien. Pire que tout, il semblerait que le comte Olaf ne soit pas l'odieux personnage que l'on croyait depuis le début. Mais si vous voulez plus d'explication, eh bien, comment vous dire que vous n'en aurait pas !

Si l'on apprend quelques petites choses sur les parents de Violette, Klaus et Prunille, La fin est une énième aventure sans queue ni tête, qui certes nous montre encore les dérives de la société par le biais d'une secte dont les membres sont incapables de sortir de l'influence du nombre, mais qui n'apporte rien. C'est du non-sens du début à la fin. Et cette stupidité ambiante… cela en dévient écoeurant. Il y avait pourtant, tant de bons messages à faire passer mais non, l'auteur a préféré se complaire dans ses avertissement à ne pas poursuivre l'histoire, à ne donner aucune réponse et à nous bassiner avec ses explications.

Alors oui, les aventures des Orphelins Baudelaire sont désastreuses… mais il n'y a pas qu'elles, si vous voyez ce que je veux dire.
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Je me suis enfin décidée à lire la fin de cette série très originale et la lecture de ce dernier épisode ne fut pas des plus simples ! On en ressort les méninges épuisées. Mais comment a fait l'auteur pour s'y retrouver ? Soit l'intérieur de sa tête est bien compartimenté, soit c'est complètement azimuté !Dans le dernier opus, nous avions laissé les orphelins Baudelaire avec le Comte Olaf à bord d'un bateau ; toujours sous l'emprise de ce diable d'homme ! le narrateur Lemony Snicket en est dépité et compare leur histoire à un oignon, avec plusieurs couches de pelures et des torrents de larmes. Donc... en pleine mer et ne pouvant fuir ailleurs, les enfants sont obligés de voir le Comte Olaf se gargariser d'avoir détruit le VDC, heureux et rêveur sur un petit nuage... Mais dans le ciel, des nuages bien moins confortables annoncent une tempête qui va les secouer et pousser le bateau vers une île en le faisant échouer. Rescapés de leur naufrage, les Baudelaire encombrés d'Olaf, sont accueillis par une petite fille qui s'appelle Vendredi. Elle raconte alors qu'à chaque tempête, un membre de leur communauté part en repérage sur la plage pour voir les objets que les vagues ont ramenés. Dirigée par un ancien, Ishmael le Grand Falcificateur, la société vit en autarcie depuis des années sans pouvoir regagner le continent.Après une énième "bêtise", le Comte Olaf est banni et laisse Klaus, Violette et Prunille découvrir seuls ce nouveau monde régi par des règles très strictes. Malgré les sourires et les politesses de bienvenue, Ishmael leur fait bien comprendre qu'aucun écart n'est permis, sous peine de représailles.Contraints de suivre les us de la communauté, les enfants essaient de s'acclimater et de profiter pleinement de cette quiétude toute nouvelle car on peut dire que depuis la mort de leurs parents, les péripéties et les tragédies se sont enchaînées ! Mais... (il y a toujours un "mais" dans leurs aventures)... leur répit ne sera que temporaire ; le Comte Olaf est toujours là !Ce dernier tome est comme une récompense, comme si l'auteur tapotait le lecteur sur le dessus de sa tête en disant : "C'est bien ! tu as tenu le coup jusqu'ici.". Parce que ce ne fut pas toujours une sinécure avec des épisodes de qualité variable.Donc, même si l'écriture est farfelue et qu'elle demande beaucoup d'attention, on comprend petit à petit l'origine du VDC et l'implication des parents Baudelaire au sein de cette organisation secrète. Qui sont les Baudelaire, les Snicket et le Comte Olaf. Quant à la dernière page, la fin de "La fin", elle clôt une saga hors norme tout en laissant à l'auteur la possibilité d'en continuer une autre avec nos jeunes héros."Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire" n'ont pas été toutes désastreuses... alors je pourrais les recommander à un petit lecteur, lectrice, qui a le goût de la fantaisie, de l'alambiqué, du grotesque, et qui curieux cherchera à poursuivre vaillamment la lecture de ces treize volumes.
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