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sur 109 notes
En 1971, Helene Hanff a enfin assez d'argent pour se rendre à Londres. Son livre, 84, Charing Cross Road, tiré de sa correspondance avec des employés de la librairie Marks & Co, se vend relativement bien et c'est grâce à l'avance consentie par son éditeur qu'elle peut se permettre d'effectuer ce voyage dont elle rêve depuis des années.
Frank Doel est décédé quelques années plus tôt, mais sa veuve, Nora, et sa fille, Sheila Doel, se déclarent ravies d'accueillir Helene dans leur pays.
Au fil de son séjour et des rencontres qu'elle fait en Angleterre, Helene va se rendre compte que son livre a touché beaucoup de gens. de nombreuses personnes prennent contact avec elle et lui font découvrir la Grande-Bretagne et ses coutumes.


C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé la plume vive et acérée d'Helene Hanff.

Elle nous raconte elle-même, dans cette « suite » à 84, Charing Cross Road, son périple londonien. Grand changement, donc par rapport à son premier roman : il ne s'agit plus d'un roman épistolaire, mais d'un genre de carnet de bord. Au lieu de naviguer entre le franc-parler d'Helene et la réserve toute britannique de Frank, nous n'avons droit qu'à la version « Helene » de Londres et des Anglais. Et quelle version !

Hanff nous raconte Londres comme personne. Grâce à elle, même le plus désabusé des voyageurs pourrait apprécier la capitale du Royaume-Uni. A travers le regard d'Helene et par le biais d'un récit plus introspectif que 84, Charing Cross Road (car cette « Duchesse de Bloomsbury Street » est racontée à la première personne), on redécouvre Londres et ses merveilles comme si on ne les avait jamais vues.

Les auteurs favoris de Hanff sont encore là ; toute sa vie tourne autour des livres qu'elle aime et des écrivains qu'elle admire et ce récit est, une fois de plus, une véritable plongée dans ses oeuvres préférés (Donne est une fois de plus en bonne place). Les hauts lieux où ces personnages ont vécu, travaillé, étudié, sont à l'honneur au fil des pérégrinations de Hanff.

Helene devient très vite la coqueluche de Londres : tout le monde veut l'inviter à prendre le thé, la rencontrer, lui offrir à dîner. Cela l'arrange bien car, comme elle le souligne avec son humour et son honnêteté habituels, tout repas qu'elle ne doit pas payer elle-même lui permet de rester un jour de plus en Angleterre.
L'humour, l'amour des belles lettres, le cynisme, parfois, animent ce récit qui me laisse une impression de grande douceur. Si seulement Helene Hanff avait fait plus d'un voyage à Londres, elle nous aurait encore régalés avec de nombreux livres…
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Après avoir correspondu pendant plus de 20 ans avec le personnel d'une librairie anglaise, Helene Hanff, écrivain américaine et héroïne de « 84, Charing cross road », est invitée à venir passer quelque temps à Londres à l'occasion de la sortie de son livre.
Réalisant ainsi le rêve de toute une vie, elle va vivre un véritable tourbillon de visites touristiques, de repas gastronomiques, de séances de dédicaces, de rencontres aussi fortes émotionnellement qu'improbables avec des correspondants de longue date ou de parfaits inconnus, elle va pouvoir assister à des pièces de théâtre, parcourir des dizaines de musées, se balader dans les rues, voir enfin tous ces monuments qu'elle connaît grâce aux livres…et rencontrer des personnages hauts en couleurs.

Elle nous fait vivre tous ces moments grâce au journal qu'elle a tenu durant ces semaines exceptionnelles.
J'ai ainsi pu retrouver des personnes que j'avais déjà croisées dans « Charing cross road » et j'ai été contente de savoir ce qu'elles étaient devenues.

Ce journal est davantage axé sur l'exubérance, l'euphorie et les visites de toutes sortes que sur l'amour de la littérature mais l'émotion y est tout aussi forte.
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Découvrant enfin Londres, Helene Hanff continue de noter ses observations cette fois sous la forme d'un journal. Mais le style reste le même, délicieux, humoristique, observateur et passionné quant à tout ce qui touche la littérature. de son regard et de sa plume acérés elle égratigne un peu les personnes qui l'entourent, mais sans méchanceté et avec beaucoup d'esprit. de plus elle pratique l'auto-dérision de manière très efficace et non sans sagesse
J'ai presque préféré ce texte au précédent où l'on attendait souvent les réponses de l'interlocuteur. Ici l'auteur se parle et nous parle sans intermédiaire et nous livre une vision de l'Angleterreà la fois décapante et très américaine. Quand des cousins se rencontrent....
Bref encore un petit bijou, dévoré en une journée par un temps très anglais, c'est-à-dire très pluvieux..
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La “suite” de 84, Charing Cross Road, chef d'oeuvre de drôlerie et de l'art épistolaire. Ici, Helen Hanff parvient enfin à Londres, 20 ans après son premier roman. Mais même si j'ai retrouvé un certain humour et redécouvert Londres avec plaisir, surtout les lieux littéraires qu'elle visite, j'ai trouvé ce texte sans intérêt réel : elle nous fait le détail de ses journées, de ses peurs lors de son voyage à Londres, de ses dépenses et de la moindre de ses émotions ... J'ai eu l'impression qu'elle a seulement voulu "surfer sur la vague" de son best-seller. Mais j'aurais préféré rester sur son premier texte ... Bref, un coup de griffe.
Lien : http://wp.me/p1Gkvs-No
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On retrouve avec un immense bonheur les héros de 84, Charing Cross Road.
En 1971, grâce à la sortie de son livre, Helene Hanff a enfin réuni assez d'argent pour se rendre à Londres, même s'il est malheureusement trop tard pour rencontrer Franck Doel..
« La duchesse de Bloomsbury Street » raconte son séjour sous la forme d'un journal de bord.
Certes, le charme n'opère plus autant que dans 84, Charing Cross Road, mais le plaisir de la lecture est toujours là, auquel s'ajoute la joie de retrouver les personnages.
On savoure le style acéré et l'humour d'Helene Hanff, elle fait de belles rencontres et elle aime toujours autant la littérature anglaise.
Ces 2 livres sont des pépites à découvrir absolument!
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Comme de nombreux lecteurs, j'avais été enchanté par la lecture de 84, Charing Cross Road qui retraçait une vingtaine d'années de correspondance entre la new-yorkaise Helene Hanff, à la recherche de livres rares, et la librairie Marks & Co à Londres, en particulier Frank Doel, l'un de ses libraires.
« La duchesse de Bloomsbury Street » raconte, sous la forme d'un journal de bord, le premier séjour d'Helene Hanff à Londres en juin et juillet 1971. Si elle ne peut rencontrer Franck Doel, décédé quelques années auparavant, la femme et la fille de ce dernier l'accueillent chaleureusement, comme de très nombreux autres admirateurs, y compris quelques célébrités.
A mon sens, le charme n'agit toutefois pas autant dans cet ouvrage que dans 84, Charing Cross Road : les anecdotes de séjour, bien que plaisantes, sont vaguement ennuyeuses, et je me suis un peu lassé des rencontres successives. Reste cependant la plume ironique d'Helene Hanff, mais également son amour immodéré de la littérature anglaise…
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J'ai tellement aimé 84, Charing Cross Road que quand a paru La duchesse de Bloomsbury Street en 2004, je n'ai pas voulu le lire. J'avais peur d'être déçue, que ça ait le goût du réchauffé.

Or, j'ai été séduite par La duchesse de Bloomsbury Street, le nom que se donne Helene Hanff dès son arrivée à Londres ou presque alors qu'elle est sous le charme du quartier dans lequel se trouve son hôtel, à deux portes de Russell Square. Et avec raison! le parc est magnifique, le quartier tout autant. Il a d'ailleurs abrité le peintre Thomas Lawrence et les éditions Faber & Faber à l'époque où T. S. Eliot y était éditeur de poésie. Et c'est aussi dans ce quartier que se trouve le British Museum où quiconque y entre ne veut plus en sortir! (D'accord, je le concède, j'exagère. Mais un peu, juste un peu.)

Bref, nous voilà à Londres, à deux pas de Russell Square, en 1971, alors qu'Helene Hanff, passionnée de littérature anglaise, rêvant de voir Londres depuis de nombreuses années, peut enfin se permettre traversée et séjour grâce aux droits d'auteur de 84, Charing Cross Ross Road. Une Helene Hanff qui n'a rien perdu de sa verve ni de ses sautes d'humeur ou de la révolte qui sourd en elle, et qui note tout dans un carnet qui nous est donné à lire. Autant ce qui la frappe chez les Anglais que son coup de foudre pour certains lieux. Autant son étonnement face à la notoriété qu'elle a à Londres que celui devant la gentillesse et la disponibilité des gens.

Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé La duchesse de Bloomsbury Street. Parce qu'Helene Hanff n'a pas changé. Parce que c'est Londres. Parce que c'est aussi ce quartier où était mon hôtel en 1988. Parce que les anecdotes sont savoureuses. Parce que chacune page vous fait sourire. En faut-il plus pour vous convaincre?
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Celui qui a lu le "84, Charing Cross Road" ne peut manquer de lire la suite. En 1971, Helen Hanff se rend à Londres, son premier voyage à l'âge de cinquante-quatre ans. Elle y rencontera la veuve de Frank Doel, l'ami libraire. Elle y découvrira la fameuse librairie "Marks & Co". Elle sera pilotée ou croisera des personnages pittoresques et tiendra son journal au jour le jour. Ce qui nous donne ce "La Duchesse de Bloomsbury street" du nom de la rue où elle logeait et qui la fit s'en décréter la "Duchesse". Ce livre nous montre une femme de caractère, à l'humour parfois féroce mais ô combien lucide, sachant reconnaître ce qui "est" et non ce qui "paraît". Son enthousiasme est tel que l'envie d'être à Londres m'a tenaillée pendant toute la lecture. Je me verrais très bien dans les rues de la ville, son livre à la main, parcourir les endroits comme si quelque part, elle m'y emmenait... Un superbe petit livre tonique, on est triste lorsqu'il s'arrête...

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C'est un énorme plaisir de retrouver Helene Hanff dans ces quelques pages qui font suite au livre 84, Charing Cross Road. Dans ce dernier on faisait la connaissance d'Helene et du personnel de la librairie londonienne à travers une correspondance qui dura plus de vingt ans; dans La duchesse de Bloomsbury Street Helene Hanff se rend enfin en Angleterre grâce à une invitation de son éditeur sur place à l'occasion de la sortie de son livre 84, Charing Cross Road. Son rêve devient réalité sauf que son interlocuteur privilégié de la librairie est mort quelques années auparavant et que la librairie a fermé ses portes depuis bien longtemps, peu importe son séjour sera bien chargé en visites touristiques, invitations à dîner, nouvelles rencontres, découvertes de lieux en rapport avec des ouvrages lus ou des auteurs aimés et surtout de "retrouvailles" avec ceux et celles qui furent dès le début des amis.

Le genre change de l'épistolaire nous passons à un journal intime, mais le piquant du style y est toujours présent, les moments vécus tant désirés sont ici rendus avec beaucoup d'humour et d'émotion, son franc-parler est intact au point de nous transmettre sa version d'un Londres qu'il nous plairait de "déguster", les monuments qu'elle acceptera de visiter auront toujours un rapport avec L Histoire ou un récit, un personnage célèbre ou un écrivain. C'est un vrai délice, et là ou 84 Charing Cross Road jouait avec le côté sentimental, La duchesse de Bloomsbury Street est orienté vers la légèreté et c'est extrêmement plaisant.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Très pressée de lire le second livre d'Helene Hanff, tellement j'avais aimé le premier ! Et je ne suis pas du tout déçu ! On part avec grand plaisir avec elle à Londres et plus largement en Angleterre sur les traces des auteurs qu'elle aime, et en compagnie de ses amis anglais ou américains bien sympathiques. Elle raconte avec beaucoup d'humour son séjour chez les anglais lors de ses premières vacances prolongées où elle est reçue comme une reine par ses éditeurs et admirateurs. Elle n'en revient pas d'autant d'admiration (jusqu'à une amie qui souhaite peindre son portrait !), et elle savoure ces instants sachant que de retour à New-York, elle retournera dans un relatif anonymat... Une lecture très agréable !
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