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Ce n'est pas un roman à intrigue, où il faudrait trouver une solution à un problème. Il s'agit plutôt de suivre le quotidien de plusieurs générations de femmes au sein d'une même famille. Les dialogues ne sont pas nombreux et tout passe par le ressenti des personnages.

En donnant la parole à ces personnages tourmentés, l'auteure nous permet de comprendre les circonstances dans lesquelles certaines décisions ont été prises, qui pourraient paraitre étranges vu de l'extérieur. En levant le voile sur ces femmes et leur histoire, on s'y attache et on entre en empathie avec elles.

Le petit village d'agriculteurs où tout le monde se connait, s'épie et colporte des ragots rend l'ambiance générale du roman légèrement oppressante. Pourtant, à l'abri de leur ferme délabrée, Vera et Anne vont apprendre à se connaitre, à s'apprécier et vont construire un nouveau pan de l'histoire familiale.
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Merci beaucoup à la Masse Critique Babelio et aux éditions Kero pour cet envoi.
L'auteur, Dörte Hansen nous propose de suivre Vera qui est une petite fille qui va se retrouver déracinée suite à la guerre et va devoir grandir dans des conditions difficiles...
Vera va grandir et devenir femme et parallèlement à cette histoire on va suivre sa nièce Anne qui semble seule, perdu suite à la tromperie de son compagnon et elle va décider de prendre son fils et de partir se recentrer et apprendre à aimer ses proches.
J'avais énormément envie de lire L'ombre des cerisiers. Et j'avais beaucoup d'attente.
Et je dois dire que cette lecture fut très laborieuse. J'ai mis énormément de temps à lire ce roman mais surtout j'ai l'impression de n'avoir jamais réellement compris ce que je lisais.
J'ai dû lire au moins trois fois les cinquante premières pages...
Je ne me suis pas attachée aux personnages. Mais surtout j'étais dans le flou tout le long de ma lecture je ne me situais pas dans le temps et j'avais énormément de mal à comprendre qui était qui.
Je pense que des indications spatio-temporelles en début de chapitre m'auraient beaucoup aidé à comprendre ce texte.
Je suis tout de même allée à la fin de cette histoire et là je m'attendais à quelque chose de plus fort...
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Le nord de l'Allemagne, la région d'Hambourg. Une vieille ferme qui semble encore remplie des cris des générations précédentes.

Une vieille femme, Vera, qui a échoué là enfant, à pied, au printemps 1945, réfugiée avec sa mère Hildegarde von Kamcke de leur Prusse natale dont elles ont été chassées.

La nièce de Vera, Anna, jeune trentenaire, venue se réfugier dans la vieille maison elle aussi, avec son fils de 4 ans, après sa séparation.

On croise aussi Karl, le père adoptif de Vera, qui n'a jamais pu se remettre des horreurs de la guerre ; le voisin de Vera : Heinrich, qui coupe toujours tout ce qui dépasse dans son jardin car tout doit être « bien propre ».

Sans oublier les bobos, qui ont quitté la grande ville et leurs emplois dans des bureaux, pour s'improviser agriculteurs bio.

Quand tous ces personnages se mélangent, en ressort une histoire familiale, d'amitié que l'on a grand plaisir à lire.

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Le style de la version française, pour ce que j'en ai lu dans les extraits disponibles, n'a peut-être pas tout à fait la classe de celui de D.Hansen, tout en sobriété, caustique, précis et incisif. (Mais bon, la critique est facile, je le reconnais. Traduire, trahir les mots pour dire un ressentir, pas facile !)
Dans la version allemande en tous cas, ce n'est pas l'humour que je mettrais en avant pour caractériser l'ambiance générale du récit. Mais plutôt beaucoup d'amertume, chez presque tous les protagonistes une méfiance un peu farouche, un mal être à force de frustrations, de non-dits.
Il faut dire que je l'ai lu en allemand, une langue que j'ai aimée pendant ma scolarité et que je redécouvre depuis ma retraite, surtout en lisant.

Dans les commentaires je ne retrouve que peu de l'émotion intense qu'a suscitée parfois chez moi ce roman puissant.
Se plonger dans le quotidien ordinaire d'un village des bords de l'Elbe au nord de l'Allemagne pourrait paraître rebutant à première vue. Mais remonter le temps par petites touches jusqu'en 45, quand la débâcle allemande entraîna un exode des populations devant l'avancée de l'armée rouge, découvrir les ravages sur les individus des drames qui jalonnent toute guerre, regarder les survivants se débattre avec leurs fantômes, leur fierté ou leur simple amour-propre, les voir vivre vaille que vaille avec le manque d'amour-tout-court, en luttant au jour le jour et sans oser les mots, tout cela amène l'attachement aux personnages principaux et, ce qui ne gâche rien, donne à mesurer la force des femmes. Deux surtout sont mises en avant, au passage quelques néo-ruraux en prennent un peu pour leur grade, des citadins aussi.
Ce qui reste en tête une fois le livre fermé, c'est une taiseuse dignité dans la rudesse d'une nature triste, de la gravité plus que de la gaieté peut-être, surtout pas en tous cas de la frivolité. Un récit parfois poignant, toujours accrocheur, que j'ai trouvé très beau...
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Un premier roman qui m'a beaucoup plu. C'est une belle histoire de femmes combatives, de contre-discours sur le bio, le divorce, la campagne. Il y a de belles pages graves et d'autres pleines d'humour. On y trouve beaucoup de tolérance et de belles études de caractère. L'auteur se moque des citadins, enfin plutôt des citadins qui veulent jouer aux campagnards et c'est très amusant. Au travers de l'histoire de ces femmes, la narratrice raconte la guerre (1945), les réfugiés (d'actualité), la vie à la campagne et c'est une très belle réussite pour un premier roman.
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Fin de la guerre en 1945, Véra 5 ans arrive avec sa mère dans une vieille ferme qui possède un immense verger. Sa mère était une cantatrice habitant la Prusse orientale . Ayant tout perdu, mari, maison, argent, pays, les voilà réfugiées et rejetées. Considérées comme de sales polacks.
70 ans après, Véra voit arriver sa nièce Anne avec son petit garçon Leon âgé de 4 ans. Elle vient se réfugier dans cette maison qui accueille sans jamais accepter. On va apprendre petit à petit quelle fut le passé de Véra, la vie dans ce petit village, les amitiés, les peurs et ce que la maison peut offrir et peut reprendre.
Un livre très agréable à lire que ce soit pour l'ambiance, les personnages ou l'histoire. Par contre, quand la 4ème de couverture écrit "langue magnifique", faut pas pousser.
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(...)
De la concentration pour ce roman il en faut. On suit la vie de deux femmes Vera et Anne. Elles ne nous embarquent pas vraiment dans de folles aventures, il s'agit ici, d'un roman que je qualifierais de contemplatif. Ordinairement cela ne me gêne pas, il m'est même arrivée d'avoir un coup de coeur pour ce genre de livre. Sauf que là, vous l'aurez compris, niveau timing, ce n'était pas ça.

Je dois reconnaître qu'au départ je ne comprenais rien. Je me suis dit que j'avais raté quelque chose, alors j'ai relu et me suis aperçu (enfin) que l'auteur alternait présent et passé, cette découverte m'a plus déstabilisé qu'aidé, car pour le coup je n'avais plus de repère temporel.

Et puis je me suis laissée prendre par les mots de l'auteur, ses longues descriptions, cette confrontation d'idées, ces images qu'ont les Citadins de la campagne, et inversement. Je ne me suis attachée, ni à Vera, ni à Anne. Mais j'ai eu un véritable coup de coeur pour Léon.


Près de 2 mois après la fin de ma lecture, il me reste un sentiment mitigé, je ne peux pas dire que je n'ai pas apprécié ce roman, pour être tout à fait honnête, je pense que si l'occasion se représente de le relire, cette fois-ci, dans de meilleures circonstances je le ferais.

Avec à l'ombre des cerisiersDörte Hansen met en scène la vie de deux femmes, tristement solitaires, et de nombreux protagonistes. Tout ce petit monde, évolue autour du personnage principal, la maison, une vieille ferme perdue dans un verger. Une bâtisse, froide et austère comme semble l'être Vera et Anne. Asseyez-vous à l'ombre des cerisiers, et attendez patiemment que le voile se lève. Tout comme on regarde le soleil se coucher lentement, avec patience.
Lien : http://mickaelineetseslivres..
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Je remercie chaleureusement les Éditions Kero pour ce partenariat.

« À l'ombre des cerisiers » est un roman contemporain ou l'intrigue n'en est pas réellement une, étant donné qu'il s'agit plutôt de suivre le quotidien de différents personnages. Malheureusement, j'ai toujours plus de mal à être totalement emportée dans ce genre d'histoire, comme s'il me manquait un intérêt quelconque, un objectif à atteindre. Mais malgré cela, les personnages ont réussi à me tenir jusqu'au bout, ce qui est un très bon point !

Nous allons donc découvrir Vera, personnage central de ce récit, qui à quitter la Prusse-Orientale avec sa mère à la fin de la Seconde Guerre mondiale alors qu'elle n'avait que 5 ans, afin de s'installer en Allemagne du Nord, dans le « Vieux Pays », trouvant refuge chez une fermière du nom d'Ida Eckhoff. Après la mort de celle-ci, quelques années plus tard, Vera refuse de quitter cette maison qui lui a ouvert ces bras, ou même d'y changer quoi que ce soit. Elle se sent chez elle, dans ces pièces froides et inconfortables qui lui ressemblent un peu.

Mais lorsque Anne et Léon, sa nièce et son fils, vont venir également trouver refuge dans cette même maison suite à sa séparation, les deux femmes vont devoir apprendre à communiquer. Que ce soit par de longs silences ou de discrètes attentions, elles vont trouver ce qui leur manquait à toutes les deux : une famille !

Vera, qui a mis sa vie personnelle de coté pendant tant d'années, n'a ni mari ni enfants. Léon va apporter un peu de bonheur et de vie à cette sinistre maison, mais également dans le coeur de Vera.
Ces deux femmes, qui donnent l'impression de se suffire dans leur simple vie, vont s'apprivoiser et découvrir qu'en réalité, elles se sentaient bien seules …

Beaucoup d'autres personnages vont également interagir. Tels que Karl, le fils d'Ida ; Hildegard, la mère de Véra ; ou encore Heinrick, voisin et ami de Vera. Et ces au travers de tous ces personnages que l'auteur aborde la vie à la campagne et ces a priori, les différentes relations sociales et familiales, la solitude, la trahison, le deuil, …

Dörte Hansen nous propose un récit plein de charme et de simplicité grâce à une plume douce et agréable à lire ! Elle nous transmet énormément d'émotions, non pas grâce à de nombreux dialogues, mais bien au travers de personnages très différents les uns des autres. Les descriptions sont donc nombreuses mais restent parfaitement équilibrées. J'ai eu un peu de mal à me familiariser avec les noms allemands, ce qui a rendu ma lecture légèrement chaotique par moments. Mais dans l'ensemble, je n'ai pas de réel « reproche » à faire à cette lecture. Mais pas non plus de grands compliments …

En bref : « À l'ombre des cerisiers » est un roman intéressant retraçant le quotidien de différents personnages aux caractères bien différents. Dörte Hansen arrive à nous transmettre énormément d'émotions sans user de dialogues interminables, bien au contraire. Malheureusement, les tranches de vie n'arrivent que rarement à m'émouvoir et à retenir mon attention. J'ai donc passé un bon moment avec cette lecture, mais on est très loin du coup de coeur …
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Une chronique qui raconte de 1945 à nos jours la vie d'une famille, dans l'Allemagne rurale. le portrait de deux femmes indépendantes éprises de liberté, Véra, la dentiste du village, garçon manqué, un peu folle, froide et austère, et Anne sa nièce musicienne et ébéniste,plus sensible.Mais le personnage principale centre du récit et bel et bien la vieille bâtisse au toit de chaume à laquelle Véra est viscéralement attachée, et qu'Anne va entreprendre de rénover. Une écriture légère, des chapitres courts rendent ce récit agréable à lire. Une étude fouillée des personnages qui ne s'arrête pas aux seules deux héroïnes. La défense des traditions,le paraître des gens de la ville, les nouveaux paysans écolos, donnent lieu à des scènes cocasses. Un bon premier roman.


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J'ai aimé cette "rencontre" particulière entre tante et nièce, chacune pétrie d'une douleur lancinante derrière la "façade glacée" qu'elle donne à voir.
Les habitants du village - du cru ou "importés"- sont eux-mêmes parfois touchants ; à noter que la maison de Vera, où bon nombre de drames se sont joués, demeure inébranlable et "exigeante"...
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