Le Detection Club

Couverture attirante et de beaux auteurs en héros, Le Detection Club est proposé actuellement chez Dargaud avec l'opération #Restezchezvous. Une histoire rocambolesque se déroule sur une île en Cornouailles fin des années 20 où les principaux personnages sont les célèbres auteurs de polars. Et oui, pourquoi toujours les connaître derrière leurs plumes ? Cette fois-ci, ils sont au coeur de l'action et vont avec leurs imaginations devoir résoudre un mystère dont ils sont les principaux acteurs. Les design sympathiques et l'humour des personnages grinçants apportent un bon dynamisme à la lecture. Malgré les rebondissements, j'ai tout de même trouvé ce scénario et ces personnages trop loufoques donnant lieu à des situations alambiquées.

Regroupez 7 célèbres écrivains de romans policiers. Amenez les sur l'île des Cornouailles. Ajoutez un riche homme exubérant. Saupoudrez d'un suicide qui s'avère être un meurtre et vous aurez les ingrédients de cette BD prenante.

L'intrigue se déroule comme un roman policier. L'enquête se déroule dans un seul lieu et chaque personnage est suspecté à un moment donné. Il y a des rebondissements et bien évidemment, la fin est surprenante. Vous l'aurez compris, avec cette BD, le lecteur renoue avec les bases du genre policier. Néanmoins, Jean Harambat y rajoute une touche d'originalité en l'adaptant au format BD.

S'appuyant sur des personnages forts et emblématiques, il a tôt fait de capter la curiosité du lecteur. le personnage principal est Agatha Christie, la reine du suspense. Jean Harambat a beaucoup travaillé sur ce personnage qui est quasiment omniprésent. 

L'ensemble est servi par une esthétique simple presque un peu naïve. Je pense que j'aurai aimé plus de réalisme avec un tel récit. Néanmoins, la formule fonctionne.
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Sur une île en Cornouailles, retrouvons les plus connus des romanciers policiers des années 30. Qui vont faire face à un assassinat. L'enquête débute.
L'humour british pointe le bout de son nez dans chaque bulle, le trait & les couleurs sont soignés et travaillés, le tout au service d'une intrigue rocambolesque dans un décor typique et nostalgique de toutes ces années charnières au roman policier.
Mais qu'est-ce qui bloque? Des lenteurs & longueurs qui essoufflent le récit, un peu de prévisibilité, le détection Club souffre de trop nombreuses facéties qui font sourire, mais agacent par moments. L'intrigue se focalise surtout sur deux principaux personnages relayant les autres à de simples figurants guère utiles. Déception.

Dans les années 30, en Angleterre, Le Detection Club réunit, sans distinction de genre, les plus grands auteurs de romans policiers, ou, a minima, romans à énigmes tels que Agatha Christie, G.K. y, Dorothy Sayers, qui s'engagent à respecter dans leurs ouvrages les commandements du code de déontologie dit  Décalogue de Knox.

Les éminents membres de ce club sont invités par le richissime Roderick Ghyll, qui leur présente son robot capable d'élucider en quelques instants les crimes ou énigmes dont on ne lui aura donné qu'une brève description ! 

Mais à peine la première soirée écoulée, que Roderick Ghyll est assassiné ! 

Dans une ambiance qui évoque celle des 'Dix petits nègres', tout autant que le mystère de la chambre jaune, nos auteurs-détectives arriveront à résoudre l'enquête en mettant en commun les scénarios déjà développés dans leurs romans. 

Une BD que j'ai trouvée difficile à lire (caractères trop petits, texte clair sur fond clair), mais aux beaux dessins très évocateurs de cette splendide bâtisse art-déco perchée sur une falaise dominant une mer déchaînée ! 
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Le Detection Club met en scène des écrivains de romans policiers dits classiques en leur faisant vivre un mystère à la mesure des histoires qu'ils écrivent. L'auteur nous les présente brièvement, et je dois avouer que j'étais loin de tous les connaître. La mise en place est rapide, mais efficace. Après un tour d'horizon des portraits des différents protagonistes, le lecteur est tout de suite projeté dans l'histoire.
Le club d'écrivains est en effet convié sur une île en Cornouailles par un égocentrique milliardaire. Et là vous voyez déjà se profiler un schéma connu : lieu quasi clôt, homme riche et détestable pourvu d'une jeune et belle épouse, invités venus examiner une découverte scientifique… Oui, l'auteur a choisi de s'amuser avec nos références communes. À la fois hommage et satire du roman policier, cette bande dessinée en reprend les codes pour mieux en jouer. Elle s'en moque gentiment, comme de sauteurs qu'elle met en scène, mais ne les renie pas pour autant.
Si nos auteurs ont été invités dans cette superbe demeure isolée, c'est pour découvrir un automate capable de dénouer n'importe quel mystère grâce aux mathématiques. Aucun roman policier ne lui résiste, cependant Ghyll, le propriétaire des lieux et mécène du savant qui a amélioré l'automate, voit plus loin. Il imagine un monde où les humains seraient délivrés de tout effort par les robots… mais aussi dans lequel l'art perdrait tout intérêt.
La première partie de la BD évoque ainsi une intéressante réflexion sur l'art et la science que l'on retrouve souvent en science-fiction. Elle ne fait que l'effleurer, bien sûr, mais ce fut un agréable interlude philosophique. Il y a aussi un petit côté steampunk qui n'est pas pour me déplaire.
Dans cet ouvrage les références sont nombreuses et si vous les attrapez au vol, vous pourrez nourrir votre réflexion ou faire quelques découvertes.
Toutefois le point focal du récit est bien entendu le meurtre que tout le monde attend et la résolution de l'enquête qui suit. Les personnages sont à dessein caricaturaux, comme les ficelles de l'histoire, mais peut-on se fier à ce que l'on croit savoir ?
L'intrigue offre des rebondissements un peu attendus, mais bien amenés. Elle prend toutefois son temps. Ce qu'on lui pardonne ou non selon qu'on apprécie ou pas le ballet des personnages et la façon dont les clichés sont soit démembrés, soit utilisés sans vergogne.
J'ai beaucoup aimé suivre le duo Christie-Chesterton, les nombreuses piques qu'ils s'envoient sont le sel de cette histoire, même si les autres personnages ne sont pas en reste. Comme on peut s'y attendre, l'humour et le sarcasme font partie intégrante de cet ouvrage.
Ce fut une lecture sympathique, malgré une intrigue un peu poussive. J'ai beaucoup apprécié la colorisation. En effet, les teintes sont riches et chaudes, mais néanmoins adoucies de façon subtile. Elles magnifient les planches et donnent à l'histoire un côté suranné très plaisant. En outre, comme dans un roman policier classique, vous pourrez résoudre l'enquête au fil de la lecture si vous êtes attentifs, ce qui pour moi est un plus.
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So british! Réunissez quelques écrivains anglais de la première période du XX dont Agatha Christie et GK Chesterton sur une île de Cornouailles invités par un milliardaire parano et féru de progrès technique, que croyez qu'il arriva?
Un meurtre dont le meurtrier pourrait être un ...robot?
Chacun va enquêter selon les méthodes de son héros ce qui finira par donner la solution. Au grand dépit de la police. Plein d'humour, il s'agit d'une comédie policière qui caricature gentiment les tics des écrivains
Dans la droite ligne de la précédente BD, c'est charmant.

Un gros pavé sur des as des détectives puisque ce sont des écrivains policiers.
Les dessins sont faits très rapidement et les couleurs saturés. Graphiquement très moyen.

Je ne connaissais pas Le Detection Club, association existant réellement qui y vit passer d'illustres auteurs de romans policiers, pour la plupart britanniques. Rien que pour cela, je suis contente d'avoir lu cet album.

Après, qu'en est-il réellement du contenu ? L'histoire est sympathique, certes, et plutôt bien menée, digne des maîtres de l'intrigue qui sont représentés. On cherche un coupable, on soupçonne chacun tour à tour, on se fait avoir. Mais là où le bas blesse, c'est sur les personnages, dont on attend beaucoup, mais qui sont croqués de façon décevante : la baronne Orczy est inexistante et les autres se tirent dans les pattes, virant tous au ridicule. Il n'y a que les anicroches entre Agatha Christie et Chesterton qui sont amusantes.

Le décalogue de Knox, présenté en début d'ouvrage n'est lui-même pas respecté. Est-ce voulu ? J'aurais aimé l'idée si j'en avais été convaincue mais ce n'est pas le cas. J'ai plus l'impression que Jean Harambat l'a simplement mentionné puis oublié sans s'en servir réellement dans la construction de son intrigue. Il déroge à certaines règles exposées mais pas à toutes. J'aurais préféré qu'il s'en libère les unes après les autres, avec une touche d'humour.

Enfin, le dessin est juste moche. Je ne peux pas dire autre chose.

Je m'attendais à mieux et je préfère retourner lire la baronne Orczy ou Agatha Christie.


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À la rencontre des membres du Détection club en ce mercredi soir.
Un milliardaire farfelu va convier nos célèbres écrivains sur une île en Cornouailles (ça me rappelle vaguement un roman de Mme Christie) pour leur présenter un robot. Mais pas n'importe quel robot, il aurait la capacité de découvrir le meurtrier à l'aide de quelques mots clés.

L'humour est bien présent que ce soit dans les dialogues ou même dans les dessins. Des traits simples, qui vont à l'essentiel.
Aucun temps mort pour nos personnages littéraires. Tout le monde y va de ses propositions.

Mené par des célèbres romanciers à énigmes, une enquête so british qui saura à coup sûr plaire aux amateurs du genre.

j'ai surtout admiré les couleurs rendant les crépuscules, la nuit qui tombe ou le jour qui se lève...