Citations sur Beta... civilisations, tome 1 (12)
La civilisation n'est pas un entassement, mais une construction, une architecture.
Et pour preuve définitive qu'il a quitté le règne animal, l'homme domestique une force de la nature : le feu. Il apprend à utiliser les flammes : d'abord après la foudre ou un incendie de forêt, puis en l'allumant lui-même.
2200 avant notre ère, début de l’âge de bronze en Europe, entraînant la floraison du commerce et le développement des routes commerciales.
Ce sont toujours de minuscules pas en terrain inconnu qui ont mené l'Homme sur de nouveaux rivages, même si, avec le développement de la civilisation, tout va mille fois plus vite (et, depuis l'invention de l'ordinateur, un million de fois plus vite).
Trois millions d'années plus tard, un être d'un genre nouveau est disposé à conquérir un continent entier : l'australopithèque, le «singe du sud», part du grand rift est-africain pour peupler les savanes et les steppes.
Ce qui m’importait avant tout […] c’était de montrer que l’évolution ne peut être comprise qu’a posteriori […].
Bientôt, la Terre est à nouveau peuplée des créatures les plus incroyables : entélodontes, rongeurs à cornes, chameaux à trompes, tigres à dents de sabre, paresseux géants et tatous à la queue en forme de masse d'arme.
Les ancêtres des humains quittent leurs abris de branchages et s'aventurent sur des terres inconnues.
Évidemment, personne, à l'âge de pierre, ne pouvait deviner où les étincelles provoquées par le frottement de silex et de brindilles nous mèneraient un jour, car l'évolution — même l'évolution de la technique — ne voit pas où elle va.
Lors de la rencontre «Quatorze milliards d'années contre trois secondes», qui a eu lieu dans le cadre des GraphicNovelTage à Hambourg en 2011, mon très estimé collègue Marc-Antoine Mathieu a décrit ma méthode riche en renvois et bonds dans le temps comme une sorte de narration verticale — comme si des ascenseurs emmenaient constamment le lecteur vers des niveaux différents de l'Histoire.