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Citations sur Moi les hommes, je les déteste (70)

la solidarité des femmes n’est jamais frivole, elle est toujours politique.
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On ne peut pas comparer misandrie et misogynie, tout simplement parce que la première n'existe qu'en réaction à la seconde.
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On confond souvent colère et violence, pourtant ces deux mots ne vont pas toujours de pair. La colère d'être traitées en inférieures n'est pas comparable avec la violence des hommes qui nous humilient, nous violent et nous tuent, ni même avec la violence des hommes qui nous ignorent, nous tournent le dos et nous rient au nez.
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c’est prétendre qu’une femme qui déteste les hommes est aussi dangereuse qu’un homme qui déteste les femmes - et prétendre qu’elle n’a aucune raison de ressentir ce qu’elle ressent, que ce soit de l’hostilité, de la méfiance, ou du mépris.
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remettre en cause le pouvoir des hommes et ne pas ressentir d’attirance pour eux, ça ne peut être que de la haine, n’est-ce pas ?
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Depuis quelques temps ma vie est guidée par un adage d'une grande sagesse. “Aie la confiance d'un homme médiocre.” Quand je doute je recense à tout ces hommes médiocres, qui ont réussi à faire passer leur médiocrité pour de la compétence, par un tour magique de passe-passe qui porte le nom d'arrogance.
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On imagine les femmes célibataires et sans enfants égoïstes et aigries, quand leurs consœurs mariées et mères ont toute la liberté d’exercer leur générosité et leur douceur naturelles. On déploie beaucoup d’énergie à persuader les femmes qu’être en couple avec des hommes est la chose la plus bénéfique qui soit pour elles -et elles se laissent convaincre, car le spectre de la vieille fille à chats flotte, sinistre, sur leur existence de célibataires.
Il paraît pourtant, que les femmes célibataires et sans enfants sont les personnes les plus heureuses. Ça ne peut pas être surprenant, quand on arrive à se représenter une vie où la seule charge mentale qui nous pèse est celle en lien avec notre seule personne, et où on ne subit pas la déception d’avoir un compagnon trop mal dégourdi pour bien faire son job de partenaire.
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Tout en cultivant un entre-soi masculin néfaste et réducteur, les hommes nous privent de nous-mêmes et de nos semblables. Quand
ils s’indignent de nos réunions féministes en non-mixité, ce qu’ils nous reprochent vraiment, c’est de nous regrouper en un corps politique où ils n’ont pas voix au chapitre. Ce n’est en effet pas tant qu’on se rassemble entre femmes qui les choque : quand ce sont des
clubs de tricot, des associations de mères ou des réunions Tupperware, rien ne pourrait moins les intéresser. Ce qu’ils ne supportent pas, ce qui les e(aie même, c’est qu’on s’organise, qu’on s’assemble et qu’on forme une masse politique d’où émergent des idées et des plans d’action. Et qu’on ne leur accorde
aucune importance.
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Depuis quelque temps, ma vie est guidée
par un adage d’une grande sagesse. « Aie la confiance d’un homme médiocre*. » Quand je doute, je repense à tous ces hommes médiocres**,qui ont réussi à faire passer leur médiocrité pour de la compétence, par un tour magique de passe-passe qui porte le nom
d’arrogance. Cette audace de l’escroc, antithèse de nos syndromes de l’impostrice, est avant tout l’apanage des hommes. Elle est rageante quand, en face, on est constamment terrorisée à l’idée d’avancer des arguments en se trompant dans les chi(es, de ne pas avoir assez lu sur tel sujet pour pouvoir en parler avec légitimité, de ne pas être assez instruite ou expérimentée pour travailler à tel poste. Ça fout en rogne, parce que ces hommes médiocres prennent la place de personnes plus douées qu’eux, avec leur bullshit et leur
ego surdimensionné. Si d’un côté on a été élevées à douter de nous sans cesse, les hommes ont grandi avec l’assurance qu’ils arriveraient
souvent à faire passer des vessies pour des
lanternes – ou du moins, à camoufler leurs
lacunes. J’en veux pour exemple cette étude
réalisée par LinkedIn8, où on apprend que,
face à une offre de poste, les hommes auront
plus tendance « à tenter leur chance, et “on
verra bien” », tandis que les femmes, elles,
« n’y vont que si elles sont sûres d’être taillées
pour le job ».
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La misandrie naît de la colère et s’en nour-
rit. Les féministes font depuis toujours le lien
entre la colère privée, qui appartient à l’espace domestique, et la colère publique : « le privé est politique », depuis l’écart salarial jusqu’à qui pense à lancer une lessive. Pendant longtemps pourtant, notre colère de femmes n’a pas pu s’exprimer en tant que colère féministe. Parce qu’on n’aime vraiment pas les émotions qui débordent, surtout quand elles viennent des femmes, il a fallu longtemps pour qu’on réhabilite cette colère féminine. Elle commence à trouver sa place, à se défaire du tabou qui l’entoure depuis des siècles : on écrit à son propos*, on lui trouve des racines, on la compare à la colère masculine, elle existe. Cette place, nous devons la chérir, et attiser en nos seins le feu de nos colères,
qui demandent justice, qui exigent réparation, qui nous somment de ne pas céder à la résignation. Ce sont nos colères qui tiennent les hommes pour responsables de leurs actes et qui donnent de l’élan à toutes nos révolutions.
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