Ivy Wilde, tome 2 : Meurtres, magie et télé-réalité

Ce deuxième tome est tout aussi léger et addictif que le premier, mais je l'ai trouvé moins marrant.

Il m'a manqué un petit quelque chose, surtout au niveau des protagonistes. Ce n'est pas le genre de série dans laquelle on s'attend à ce que les personnages aient un développement profond et complexe, certes, mais j'ai trouvé que celui d'Ivy et de Winter... régressait.
À part répéter que la première est une feignasse (alors que je trouve qu'elle se donne au contraire beaucoup de mal dans cet opus, foi de feignasse j'en reconnais une vraie) et rabâcher que le second est inquiet pour elle (ah oui et qu'il a des yeux couleur saphir/lapis lazulis/ruisseau gelé – faudrait choisir, c'est pas la même teinte quand même)... Enfin bref, ça fait pauvre tout ça. Non seulement ils n'évoluent pas mais ils sont moins développés qu'au début.

J'ai bien aimé le cadre de la télé réalité et le cynisme qui en accompagne les coulisses. Tout sonne tellement faux et scénarisé, des péripéties des candidats à leur casting (tout s'effondre quand on perd la candidate garce sexy !), que je n'ai pu que penser à toutes les merdes télévisuelles qui collent pour de vrai les téléspectateurs à leurs écrans.

Concernant l'histoire, je trouve encore une fois que ça manque un peu d'ampleur. L'enquête sur le nécromancien est pleine de promesses, mais vire vite à un « tout ça pour ça ? » décevant.

Une suite un peu tiède donc mais pas catastrophique et toujours distrayante, à voir comment la série évolue (ou pas).

On retrouve l'héroïne toujours aussi fatiguée (!), elle devient coursière mais c'est fatigant alors .. toujours de la magie, de l'humour, une enquête policière et de l'amour. Très distrayant.