Code 10 débute par les meurtres d'un flic des Stups et d'un dealer aux abords d'un champ de cannabis dans la juridiction de Carl Houseman en Iowa.
Les romans de
Donald Harstad sont tirés de faits réels et cette histoire qui s'avère complexe quant aux mobiles des crimes va donner du fil à retordre et demander beaucoup d'énergie à notre narrateur, Mr. Houseman, shérif en second du comté de Nation dans ce deuxième volet de la série.
L'auteur retrace l'enquête du shérif jour après jour, lequel doit collaborer avec la brigade des Stups, la brigade criminelle et le FBI. Il nous décrit les rivalités qui les opposent, la course pour la première place et les honneurs, leur collaboration obligatoire et les difficultés que cela entraîne.
La lecture de ce récit peut paraître laborieuse dans certains passages quant aux aspects techniques bien détaillés des armes et des munitions ainsi que les dégâts occasionnés dans le corps des victimes. Écrit en 1999, on y découvre la présence d'ordinateurs et et leur utilisation à cette époque-là.
Ce roman qui ne manque pas d'action est moins passionnant que
Onze jours du fait d'une intrigue plus politique. J'ai apprécié les dialogues au franc parler avec cette pointe d'humour particulier à l'auteur, les descriptions faites de l'Iowa dans la chaleur humide, les moustiques et le brouillard. Son intérêt est la découverte du travail d'un shérif-adjoint de comté, proche de la réalité, ici représenté par Carl Houseman, personnage attachant.