Abélard, tome 1 : La danse des petits papiers

Une très jolie BD toute en rondeur. Nous y suivons les aventures d'un jeune homme - euh...poussin - qui part à la découverte du monde pour offrir à une jeune femme un cadeau digne d'elle.
Si la naïveté et la bienveillance du petit gallinacé se heurte rapidement à la dureté du monde, celle-ci semble glisser sur lui tant est profonde son innocence.
C'est une très jolie histoire, plus profonde que ce qu'elle ne laisse paraître au premier coup d'oeil.
L'histoire, qui dénonce d'intolérance, est poétique et presque onirique.

Que cela soit pour Abélard ou sa suite Alvin, je n'ai qu'une chose à dire par rapport à ma lecture, c'est une oeuvre remarquable.
Tant pour les personnages, pour le propos de l'oeuvre, de la poésie qui se dégage mais surtout par ce panel d'émotions que j'ai pu avoir lors de ma lecture.
L'oeuvre semble simpliste, mais cela c'est qu'aux premiers abords, car la lecture est constituée de plusieurs couches de lecture, d'un fond qui fait forcément réfléchir avec des thématiques fortes comme la différence par rapport aux autres, la différence physique, les origines,...
J'ai vécu un grand moment de lecture

Magnifique petite BD que je viens de lire suite aux conseils de mon amie marina53.
Depuis la lecture des deux albums envoyés par Babelio, c'est devenu presque vital de lire davantage de BD. J'en fais mon défi pour 2023. Merci Marina pour ta grande gentillesse.

Abélard est un petit poussin tout gentil tout mignon tout plein. de son chapeau, il tire chaque jour un petit papier où se trouve inscrite une maxime pour le guider sur les sentiers de la vie. Abélard n'est jamais sorti de son marais, il ne connaît pas la mer ni les femmes ni la face sombre de l'univers. Alors lorsqu'il croise une superbe cane, Epilie, il tombe éperdument en amour devant cette jolie créature. Naïf et profondément gentil, Abélard s'imagine cueillir le coeur d'Epilie avec une fleur. Mais on lui rit au nez, pour une telle demoiselle, c'est la lune et les étoiles qu'il faut aller décrocher.
Le voilà parti sur la route de l'Amérique puisque là-bas, il paraît que les hommes volent… Abélard fera la rencontre de roms, de madame zirma, ou encore de Gaston l'ours grincheux et pessimiste.

Cette BD est un condensé de mignonnerie, la bonté et naïveté de ce poussin nous fend le coeur. C'est bon d'avoir des rêves, c'est bon de rêver à un bouquet d'étoiles, d'avoir un coeur pur où rien n'est noir ni impossible.

Cet album coloré nous promène entre poésie, philosophie et humour aussi. Quand un gentil poussin rencontre les vérités des uns et des autres, ça promet un grand sourire ou encore un joli pincement au coeur.

L'histoire d'un poussin dont le chapeau lui délivre des proverbes toujours en rapport avec sa situation, et qui, par amour, part pour l'Amérique pour essayer de s'envoler et de décrocher la lune.

Si je n'ai pas toujours été des plus sensibles au trait du dessinateur, il se marie plutôt bien à l'ambiance du scénario et les deux auteurs livrent une belle histoire qui se conclut au second tome.
C'est drôle par moments, politique et social à d'autres, et parfois plus tragique aussi - j'ai même versé ma larme à la fin.

Une sorte de suite existe, qui semble se passer quelques années plus tard, là aussi en 2 tomes. Autant dire que je m'y intéresserai tôt ou tard.

Conte d'animaux, conte poétique et/ou traité sur la tolérance ; Abelard et la danse des petits papiers est le premier tome d'un diptyque signé Régis Hautière et Renaud Dillies

Dans ce premier tome, Abelard quitte son marais pour se rendre en Amérique afin de pouvoir se rendre sur la lune et décrocher une étoile pour sa nouvelle amie Epilie.
En chemin il fait des rencontres amicales et d'autres beaucoup moins, il risque sa vie dans un cirque puis à bord d'une roulotte puis fait la rencontre de Gaston avec lequel il va faire "un bout de chemin"

Nous retrouverons nos deux compères dans le second tome et découvrirons s'ils ont réalisés leurs rêves

Pour ma part, j'ai déjà lu le second chapitre avant même le premier donc comme le dit un des mot trouvé dans le chapeau d'Abélard:
Si ce que tu as à dire est moins important que le silence, alors tais-toi

Cette première partie de diptyque invite à suivre les péripéties d'un jeune poussin qui décide de prendre la route. Victime d'un coup de foudre pour la belle Épilie, il quitte pour la première fois le petit îlot paisible de son marais et part à l'aventure, bien décidé à décrocher la Lune pour séduire sa belle.

C'est son baluchon sur l'épaule qu'il se lance dans un road-movie animalier fait de rencontres en tout genre. La naïveté et la crédulité de ce petit personnage extrêmement attachant vont cependant vite être confrontées aux dures réalités du monde. le regard innocent et insouciant qu'il pose sur les maux de notre société est particulièrement touchant. Lancé dans une quête initiatique qui le confronte au racisme, à l'escroquerie et à l'intolérance, Abélard peut cependant compter sur les maximes philosophiques qui sortent de son chapeau magique afin de relativiser et ne pas sombrer dans la désillusion.

« Si ce que tu as à dire est moins beau que le silence, alors tais-toi ».

« Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles. »

« La tolérance est la charité de l'intelligence. »

Si la narration de Régis Hautière tout au long de ce conte initiatique et philosophique est un modèle du genre, le dessin de Renaud Dillies renforce encore la poésie de chaque page. Privilégiant souvent l'ambiance aux mots, les auteurs installent une atmosphère envoûtante, portée par la colorisation doucement chaleureuse et totalement adéquate de Christophe Bouchard.

Un premier volet de toute beauté qui abandonne notre héros en compagnie de Gaston, pour un périple dont on a hâte de connaître la suite !
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Je crois que pour moi le nom de Dillies sera toujours associé à de la pure tendresse. Quand on lit une de ses oeuvres, on revient en arrière et on découvre la pure innocence dans un monde baigné de douceur. Abélard est encore un de ces personnages animaliers totalement naïf qui va découvrir le monde, l'amour mais également la cruauté et la méchanceté des hommes.

Il est un peu dommage que ce premier tome donne le ton de ce que va être la suite. On sait que la mort plâne sur ce personnage depuis l'épisode de la voyante tzigane. On retrouve une ambiance unique en son genre et que j'aime réellement. Il y a une espèce de poésie de l'âme qui nous transporte très loin.

Le second tome est d'ailleurs beaucoup plus noir. Notre petit poussin va connaître le désenchantement. Il faudra en tirer une leçon qui ne sera d'ailleurs pas aussi lisible que cela. La tristesse sera malheureusement au rendez-vous. Cependant, la douceur du dessin sera là pour nous consoler. Un dyptique émouvant et intelligent à découvrir !

Abélard est un poussin que l'on dirait à peine sorti de l'enfance. Il vit paisiblement dans son marais, entre parties de cartes et de pêche. Jusqu'au jour où il donne le chemin à quatre citadins égarés dans le marais. Parmi eux, Epilie, une magnifique cane qui fait perdre la tête à notre poussin ingénu. Pour s'attirer les charmes d'une telle créature, il faut décrocher la lune. Et c'est exactement ce qu'Abélard va faire. Direction le pays qui envoie des passagers dans les étoiles : l'Amérique ! Et c'est le début d'un long voyage initiatique plein de poésie.
J'ai passé un moment de lecture très agréable. Les dessins sont doux et vivants, avec un trait hachuré énergique. Cet album regorge de belles trouvailles des auteurs : mention spéciale à l'inséparable chapeau qui a le don de produire des maximes pour guider notre jeune poussin !

Abélard jeune poussin rêve de décrocher la lune ou les étoiles pour séduire la belle Épilie. Mais le monde est loin d'être peuplé de gens aussi doux et rêveurs, voire naifs qu'Abélard.
Les dessins pourraient laisser penser à une histoire enfantine et le scénario à une histoire pleine de guimauve. Mais il n'en est rien : les dialogues et les situations sont quelques fois un peu décalés pour une lecture enfantine. Et c'est ce décalage qui me plait tout autant que l'univers très poétique dans lequel la musique a une place de choix.

Le poussin Abélard est charmant et rêveur. Nous partons à l'aventure direction l'Amérique. Banjo, campagne, Tsiganes, ours grincheux, un road trip animalier, absurde et émouvant, tout en poésie. A lire !
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