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4,24

sur 3258 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Par où commencer ? Dur dur étant donné le nombre de critiques à avoir été publiées sur ce best seller de l'année 2015. Pour commencer, il vous faut savoir chers lecteurs, que j'ai d'abord renoncé à le commander auprès de ma libraire après avoir entendu, lu ou entreaperçu les comptes-rendus soit tellement élogieux que ça en devenait louche, soit tout l'inverse et criant à l'arnaque littéraire. Et moi dans tout ça ? Disons que face à l'insistance de ma libraire pour qui je commetais ni plus ni moins qu'un crime de lèse-majesté en ne le commandant pas, à la limite de l'offense, j'ai finalement cédé devant ce pavé de plus de 900 pages qui se dévore en 3 jours (en comptant les pauses repas bien entendu). Entamé le premier jour de mon arrivée en vacances, notre gros pépère a été descendu en 4 jours (fallait bien que je profite de mes vacances quand même).

Donc tout le monde se dit, ça y est, elle a littéralement adoré ce thriller d'espionnage... et bien oui et non. Certes, j'ai avalé goulûment ce roman, il faut bien l'admettre. D'un autre côté, Terry Hayes a été scénariste pour Hollywood : il sait y faire question suspense et enchaînements d'actions auxquels s'ajoutent une gestion des dialogues percutante et un art consommé de la mise sous tension du lecteur, bref tout ce qui fait un thriller réussi. Terry Hayes nous entraîne dans une véritable course contre la montre menée par un ancien des services de renseignements américains, notre fameux Pilgrim (dont on ne saura jamais l"identité et oui c'est comme ça), chargé de mettre hors état de nuire un des terroristes les plus insaisissables de la planète (sur le point de commettre un acte d'une ampleur telle que l'avenir de l'humanité est menacée), traque menée à un rythme si soutenu que nous sommes, nous lecteurs, suspendus tels des assoiffés aux lèvres de l'auteur, dans l'attente d'un dénouement heureux. Inutile d'ergoter, Je suis Pilgrim est efficace. Mais ce qui m'a perturbée (et là j'en mets une couche) est le manque total de nuance ! Inutile de vous préciser que j'ai à maintes reprises levé les yeux au ciel devant l'amoncellement de clichés véhiculés par le roman, franchement dépitée face à tant de pro occidentalisme primaire. Certes ce roman se déroule entre l'Arabie Saoudite, l'Afghanistan, la Turquie et les USA et oui notre action se tient quelques mois après le 11 septembre, au coeur d'un maëlstrom émotif on ne peut plus tendu où l'échiquier politique d'avant replace ses pions et où la peur de l'autre n'a jamais été aussi pregnante. Mais Terry Hayes n'y va pas avec le dos de la cuillière c'est le moins que l'on puisse dire. L'ambiance père la morale à la sauce ultra manichéenne : d'un côté le monde libre de la démocratie, de l'autre l'obscurantisme total dans lequel baigne le monde musulman, m'a mise mal à l'aise. Trop c'est trop ! Pour couronner le tout, certaines situations frisent l'invraisemblance.

Bilan de cette lecture : si l'excès et les stéréotypes ne vous font pas peur (ou que ça vous passe au dessus), que vous recherchez juste le frisson d'un suspense bien enlevé, alors c'est indéniable, Je suis Pilgrim est parfait en ce ce sens. Efficace, dynamique et sans aucun temps mort, il sera le partenaire idéal de vos vacances ou froides soirées d'hiver. En revanche, si vous recherchez quelque chose de plus nuancé et que vous faites une allergie aux livres type Armaggeddon version papier, c'est à peu près certain, vous bloquerez à un moment ou à un autre. C'est à vous de voir.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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- Bon alors, c'est qui, ce Pilgrim, à la fin ?
- Quoi, t'es pas au courant ? C'est le nouveau super-héros qui va sauver le monde !
- Sans blague ?!
- Si si, mieux que Superman, Captain America et tous les autres ensemble !
- Mais encore ?
- Mais si, tu sais, le brave Pèlerin qu'on envoie incognito en croisade à Bodrum en Turquie ?
- En croisade ? Tu veux dire en croisière ?
- Non non, en croisade, pour neutraliser le méchant Infidèle qui veut détruire les Etats-Unis, Pilgrim vs Sarrasin, les gentils contre les méchants, le Bien contre le Mal, quoi.
- Encore les Etats-Unis ? Y avait pas déjà eu le 11 Septembre ?
- Si, mais cette fois c'est plus subtil : il faut s'attaquer aux States pour déstabiliser le monde, donc l'Arabie Saoudite et les méchants obscurantistes qui ont décapité le papa de Sarrasin quand il était petit.
- Et il est tout seul pour éviter ça, Pilgrim ?
- Bah oui, mais il est très très fort, et puis c'est un truc de service hyper-secret, alors faut éviter de mettre trop de monde dans la confidence, et surtout éviter une panique planétaire.
- Planétaire ? Mais qu'est-ce qu'il veut faire, ce méchant Sarrasin ?
- Bidouiller les gènes d'un machin bactériologique, mais je ne peux pas t'en dire plus, tu comprends, sinon les gens vont se méfier des vaccins qu'on impose à leurs enfants.
- C'est pas déjà le cas, ça ?
- Ah oui, tu crois ?
- Oui bon, il est quand même vachement malin, le Sarrasin, pour fabriquer ça tout seul dans son labo de cambrousse.
- Eh oui, merci Internet...
- Et puis, pourquoi Bodrum ? Y va en profiter pour bronzer, notre James Bond post-moderne ?
- Meuh non, c'est parce que Big Brother, enfin Echelon, a repéré deux appels téléphoniques bizarres entre Bodrum et le fin fond de l'Afghanistan.
- Ah oui, c'est bien connu, tous les terroristes viennent de là...
- Eh oui, merci Ben Laden...
- Non mais, sérieusement, les autorités turques vont laisser la CIA jouer tranquillement aux cow-boys dans leur pays sans explication ?
- Mais non, enfin, les Américains sont quand même plus subtils que ça !
- Euh...
- Oui bon, en fait ils ont eu du bol, parce qu'un citoyen US en vacances venait justement de tomber d'une falaise dans les environs de Bodrum, et donc Pilgrim se fait passer pour un agent du FBI pour pouvoir enquêter sur cette mort suspecte.
- Donc il a deux marrons sur le feu en même temps ? Quel as...
- Même que ça va chauffer... mais heureusement il a une super-équipe qui l'aide depuis la Maison Blanche, avec en plus un Président super-intelligent, super-raisonnable et super-confiant en son agent d'élite.
- Tu te fous de moi, là ?
- Pas du tout, je te rappelle que ceci est une fiction.
- Ah oui c'est vrai, j'me disais bien qu'y avait un truc...
- Et en plus il peut aussi compter sur un super-flic qui est son super-pote et qui est super-loyal.
- Bon, et alors, ça finit comment ?
- A ton avis, puisque c'est Pilgrim qui raconte l'histoire ?

Tout ça en 900 pages, avec en prime de longs flash-back sur les précédentes aventures de Pilgrim, ses états d'âme et ses cas de conscience (histoire de donner de l'épaisseur au personnage et ne pas en faire une froide machine à tuer), un paquet de coïncidences et de coups de chance ou de malchance plus ou moins vraisemblables, de clichés sur les Bons (les Américains) et les Méchants (les terroristes, forcément musulmans), avec une sorte de mea culpa consterné à propos du soutien de la CIA à des types genre Ben Laden lors de l'invasion de l'Afghanistan par l'ex-URSS, qui en arrivent des années plus tard à des 11 Septembre, au nez et à la barbe de tous les services de renseignements occidentaux en faillite systémique.
C'est parfois pompeux (la plus grande menace jamais connue par le monde libre, le meilleur des meilleurs agents de la Terre,...), pompant (900 pages pour ça, c'est lent et long), et le pompon pour un « thriller d'espionnage exceptionnel », c'est que justement c'est prévisible et convenu, donc pas exceptionnel.
Mais je dois reconnaître que c'est une lecture divertissante, pour la plage ou les lendemains de réveillon, mais sans plus.
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Je suis bien embêté de rédiger une critique cohérente de ce pavé (900 pages en livre de poche, tout de même !). Commençons alors par le commencement !
Quand il est sorti en librairie, il a été vendu comme le plus grand thriller depuis des lustres. Que dis-je vendu, survendu. Une lame de fond publicitaire qui a souvent, sur moi, l'effet inverse. J'ai donc attendu quelques années avant de ma lancer dans la lecture de ce thriller.
Alors comme d'habitude, je ne l'ai pas trouvé à la hauteur de sa réputation. J'avais l'impression de lire une histoire de James Bond mais ceux d'avant avec Roger Moore. C'est agréable à lire, on a de l'action, des rebondissements, du suspense, un méchant très (très, très) méchant, des gentils (américains bien sûr !) très gentils et très forts (James Bond + Jack Bauer + Ethan Hunt).
Mais quand même ! Pilgrim, l'agent secret (tellement secret qu'on ne saura jamais qui c'est) qui a écrit LE livre de référence sur la criminologie et la médecine légale part en croisade contre le Sarrasin, un terroriste qui veut détruire l'occident décadent (méchant de James Bond, réveillez-vous !).
Alors le positif d'abord. le premier tiers du livre, environ 300 pages, quand même, est très réussi. Excellent même, tant au niveau de l'intrigue que de l'écriture. On tourne les pages et on veut connaître la suite. On se dit qu'on a été idiot de ne pas lire ce livre plus tôt.
Et puis boom, le rythme se casse, les longueurs sont de plus en plus longues ! L'histoire suit son cours, certes, mais les invraisemblances se multiplient tant au niveau de l'intrigue (le meilleur exemple est le coup du miroir, summum du n'importe quoi !). Et une fois que l'on commence à décortiquer le fond, on se sent un peu mal à l'aise. Cette charge frontale sur l'Islam, le président américain idéal, les services secrets (CIA en tête) exemplaires, le méchant qui fabrique tout seul une arme de destruction massive, les flash-back pour donner de l'épaisseur au personnage central qui tombent à l'eau très souvent et qui ralentissent encore plus l'action.
Ce manque de nuances, ces invraisemblances, cette chance incroyable pour les bons, ce n'est pas nouveau. Nombre de livres ou de films nous les donnent depuis des lustres. Mais le problème ici est de trois ordres. La taille du livre car dans ce genre d'histoire la rapidité permet d'avaler bien des choses ; la publicité qui donnait à penser à une intrigue un peu plus réaliste et profonde et enfin le côté croisade contre les musulmans (le héros est Pilgrim, pèlerin et le méchant est le Sarrasin !) au premier degré.
En plus, la fin est, à mon avis, prévisible et il manque ce switch qui nous aurait surpris. Si vous avez l'habitude de lire des thrillers et notamment des romans de ce genre, vous l'avez vu venir depuis des kilomètres.
En conclusion, je dirais que Je suis Pilgrim est un thriller efficace, qui connaît et utilise les codes du genre mais qui est trop long et qui manque de nuances et de réalisme. Et c'est d'autant plus dommage que les 300 premières pages sont vraiment excellentes.
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Quand un agent très spécial du renseignement américain croise la route d'une serial killeuse sans nom et sans visage, dont la piste se perd dans la poussière des Twin Towers, il arrive qu'il lève un bien plus gros gibier...

Du genre grand méchant terroriste recru d'humiliations et de blessures, plein de haine et de ressentiment. Et nanti d'une arme terrible, absolue: un virus éradiqué et prétendûment disparu.

Ben Laden peut aller se rhabiller et mettre sa Kalach' au musée. ..

En dépit de quelques longueurs et d'une mise en place assez languissante, la course-poursuite qui nous emmène d'un New York post 11 septembre aux ruines romaines à demi immergées de Bodrum, en passant par l'Afghanistan barbare et l'Arabie saoudite -Big-Brothérisée, ne manque ni de suspense ni d'intérêt.

Ni les deux protagonistes -Pilgrim, l'agent secret, et le Sarrasin, le grand-méchant-terroriste- d'épaisseur et de complexité.

C'est juste un peu trop manichéen et longuet pour mon goût, voire totalement rocambolesque -les miroirs * feraient bien de réfléchir davantage, dirait l'ami Cocteau!- même si, dans les deux derniers tiers, la course contre la montre de Pilgrim versus Sarrasin nous scotche assez efficacement.

Mais je maintiens qu'il y a sûrement un meilleur moyen d'entrer voler une souche de virus dans un laboratoire que de tromper les systemes de sécurité en prélevant les YEUX de celui qui en a la garde. Surtout si le placard n'est même pas fermé à clé.

Parfois le scénariste de Mad Max ne fait vraiment pas dans la dentelle...si j'osais, je dirais même qu'il n'y va pas avec le dos du cutter!

* Pour les miroirs, lire la critique de stokely...
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Bien pour lire à la plage! On dirait "24heures chrono", la série dopée à l'aventure et à l'adrénaline permanente. Mais ce qui passe plutôt bien en série pour la télévision se résume à un style télégraphique à l'écrit. Cependant, des considérations de culture générale émaillent le déroulé de l'aventure et donnent un certain intérêt à l'ouvrage.
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Quand on lit partout qu'on va lire le thriller de l'année, qu'il s'agit d'un véritapble page-turner, l'attente est forcément très forte...Peut-être l'était-elle trop pour moi parce que si globalement j'ai apprécié le livre, je n'ai pas non plus été totalement happée par ma lecture...
Il faut au moins 300 pages sur les 640 pour que l'intrigue se mette en place. J'ai trouvé ça assez long...C'est comme si j'avais ouvert la boite du puzzle et renverser les 300 pièces par terre. Après oui, quand on commence le puzzle ça devient plus intéressant et on voit enfin où l'auteur veut nous emmener. Et là c'est marrant parce qu'il y a des dessins qu'on voit gros comme une maison, et d'autres détails tellement précis ou anecdotiques qu'on sait qu'on les a vu passer, mais on ne sait plus à quel moment ou quel contexte...
Bref, un bon livre, mais certainement moins bon qu'un Grangé dans la catégorie thriller. Lisant peu de romans d'espionnage, je me prononcerai pas sur cette partie là...
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"La première victime de la guerre, c'est la vérité" (citation du livre). Cette citation devrait s'appliquer à ce même livre. Je n'argumenterai pas ce sujet clivant. Ce roman est très bien écrit et bien ficelé. On ne s'ennuie pas malgré ses 900 pages et son rythme un peu lent. Mais cette propagande hollywoodienne m'a gâché un peu ma lecture. Les héros états-uniens qui sauvent le monde avec un président des plus vertueux contre les méchants musulmans terroristes. Ici pas de place pour aucun questionnement. On lève le drapeau et on le salut. Trop manichéen pour moi.
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Cela fait longtemps que je n'ai pas lu un thriller .
J'avais déserté ce style , par dépit de trouver un opus qui doit conforme à mes attentes , et non un produit de grande consommation sans ame , ecris par un traitement de texte .
J'ai lu celui ci , parce que Michemuche et Lyoko en ont parles içi , et que j'ai de l'estime pour eux .

Ce livre , je l'ai abordé sans a priori , je n'en attendais pas grand chose .
Je dois reconnaître que le début , tres glauque , m'a rebute , en effet je fuis la violence maintenant .
J'ai néanmoins décidé de continuer .
Le style de ce livre est très cinématographique , pratiquement à chaque page , le lecteur peut se faire sa propre image de ce qu'il lis , sa propre représentation , tout etant tres decoupe , et très cinématographique .
Ayant consulté le CV de l'auteur , j'ai pu voir qu'effectivement il a un passé de solide artisan scénariste .
En l'état , ïl maîtrise bien son sujet . Ménageant bien ces effets , ïl parvient à maintenir le lecteur en attente d'un climax qu'il se garde bien de dévoiler .
Cela presente en effet des avantages , mais il y a egalement de gros inconvénients , pour maintenir le lecteur en attente , il doit proposer un texte simple , où il n'y a guère , voir même pas de difficultés du tout pour le lecteur .
En optant pour ce choix , ïl prend le risque de diminuer l'impact de son histoire , ce qui se produit très souvent ...
Soyons honnête , on tourne les pages aisément , c'est d'une fluidité indéniable , mais à quel prix ...
Il y a içi un sujet qui aurait pu , qui aurait dû être fort , la confrontation entre le moyen orient qui bascule vers l'intégrisme radical , et l'Occident qui ne prend pas la mesure du danger .
Sur un tel sujet , maintes fois traité ïl est vrâi , ce livre aurait dû adopter un regard quasi documentaire , pour aller au coeur de cette thématique si importante dans notre quotidien de nos jours .
On cite Homeland sur la couverture de ce livre , sauf que Homeland plonge au coeur de cette thématique , dédaignant tout intérêt pour le spectaculaire , où le romanesque , Homeland est une fiction adulte , qui s'assume comme telle , ce qui n'est pas le cas de ce roman .
Içi Hayes prend un sujet qui merite un traitement sérieux , une enquête approfondie , et malheureusement , ïl rate le coche , pour satisfaire aux canons de la romance de suspense , qui impose une écriture somme toute tres basique , que le lecteur aborde sans problématique de compréhension , de difficultés inhérentes à un texte adulte .
Et ce choix , certes tres payant sur le plan de l'efficacité , s'avère néfaste pour le sujet présent içi ...
On parle de Jason Bourne sur la couverture de ce livre , pourquoi cela ?
L'oeuvre de Ludlum est certes tres axée sur l'action , pour autant ïl y a une complexité scenaristique , qui demande au spectateur un mînimum de concentration .
Içi , ïl n'y a point de cela , le lecteur suit les pérégrinations des personnages , certes efficaces , sans aucun souci ....
Point de profondeur ici , le 11 Septembre quand meme , aurait dû stimuler l'auteur à creuser dans les méandres de la politique et de la géopolitique , il y a de la matière à exploiter , malheureusement , il rate sa cible , encore sur l'autel de l'efficacité à tout prix ....
On ne crois pas un seul instant aux personnages , qui sont trop irréels pour permettre au lecteur de s'identifier , ïl n'y a pas pas d'épaisseur pour ces personnages ....
On suit l'action , entrecoupée de passages gores puérils , dont l'on se serait bien passé , on attend encore et toujours la petite étincelle qui aurait permis au récit de s'élever ...
Et ïl n'y a rien ....
Non point que ce roman soit mauvais , mais il est tellement impersonnel , tellement formaté , qu'il ne parvient jamais à emporter le lecteur vers autre chose que le " page turner " qu'il est ...
Si l'on rajoute à cela , les considérations sur les musulmans que Reagan , les Bush , ou Trump maintenant ne renieraient pas , on ne peut qu'être un peu frustré ...
Il y a quand même un point positif , j'ai envie de relire La taupe , La compagnie , de vrais romans d'espionnage , qui misent sur l'intelligence du lecteur , et non sur le spectaculaire ....
En somme , un parfait page turner pour la plage ....
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Le moins que l'on puisse dire c'est qu'avec "Je suis Pilgrim" , on voyage! Les États-Unis, l'Europe, le Moyen Orient, etc etc. On en a presque le tournis.
Lorsque nous commençons la lecture et que le narrateur est appelé sur la scène d'un meurtre à New-York, nous n'avons aucune idée du périple qui nous attend.
L'aventure sera complexe, les liens tordus, ambigus, pas toujours évidents.
Mais ce qui m'a un peu dérangé c'est le héros. Ce super héros, homme (?) sans failles, implacable, et selon moi, doté d'une humanité de surface. Une humanité cliché.Ce qui fait que je n'ai rien trouvé de sympathique à ce personnage. C'est peut-être le but: nous offrir un héros dur, sans passé (sans péchés ? ) et d'une loyauté entière (aveugle? ). Un pèlerin ou un croisé ? Un héros qui nous changerait de ceux qui ont des soucis amoureux, familiaux, ou qui doivent vivre avec leur part d'ombre...
Je suis Pilgrim est un bon thriller, un bon suspense. On veut finir le voyage avec le Pilgrim. Mais je doute d'acheter un autre billet ....
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Je s'appelle Pilgrim… Où quand un bon scénario ne fait pas toujours un bon livre.
Terry Hayes scénariste reconnu (2 Mad Max et l'excellent From Hell entre autres) a conçu son livre comme un scénario. Ca rebondit, ça surprend, c'est fluide mais comme à Hollywood, c'est parfois cousu de fil blanc (l'élucidation improbable du premier homicide), parfois simpliste (le gentil, le méchant et le hacker…) mais on passe un bon moment quand même. C'est agréable à lire malgré tout même si j'ai trouvé la deuxième partie, celle en Turquie et l'intrigue autour de la maison, un peu faible par rapport au reste du livre.
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