Un mari c'est un mari

Qu'il fait du bien ce livre ! Un rayon de soleil provençal, Ludovique qui craque, lasse de devoir gérer sa tribu, sa maison de famille, son couple, et qui s'échappe pour s'offrir une parenthèse d'oxygène en bord de mer.
Un livre simple, efficace, drôle et émouvant aussi.

L'auteure, Frédérique Hebrard, écrivain, à de grands talents d'écriture. Un nombre important de ses livres a été porté à l'écran. Son mari, Louis Velle est un comédien talentueux.

Frédérique Hebrard se met dans la peau de Ludovique, la narratrice, qui parle de « ses vacances » à Foncaude sa maison de campagne près de Nîmes. Son mari Jean et elle-même ont le coeur sous la main et pratiquement tout visiteur, même inattendus est invité à déjeuner, diner et même à loger. C'est ainsi que tous ce monde comprend outre Ludovique et Jean, la maman, les enfants, les beaux-enfants, la petite-fille, les cousins. Se sont ajouté Fanny élève de Jean, prof de musique et chef d'orchestre, la Sangria cantatrice, que Jean admire. le monde de la musique se retrouve. Tout cela fait beaucoup de monde.

Ludovique fait les repas, fait les lits des invités, donne le biberon à sa petite-fille, couche et surveille Ignacio, un fripon, le fils de son aide de ménage, qui amoureuse a pris la poudre d'escampette. Elle sert ce monde avec grand plaisir mais un moment donné la coupe déborde et elle prend la clef des champs pour se retrouver sur une plage qu'elle a connue dans sa jeunesse. Elle se trouve un hôtel, et savoure le dépaysement complet. Elle cherche à prévenir Jean mais le téléphone est en dérangement tout le temps de son séjour. Elle rentre à Foncaude reposée détendue mais aussi très heureuse de retrouver son mari,

Cette une histoire écrite en 1976. Je crois, et c'est heureux, qu'à l'heure actuelle, les femmes sont pour la plupart libres et organisées pour trouver du temps pour les loisirs.