Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve, mais on ne peut plus compter que l’un sur l’autre désormais.
Les scientifiques avaient depuis longtemps démontré que les rêves jouaient un rôle dans l’acquisition de nouvelles connaissances, qu’ils aidaient à consolider le processus de mémorisation.
C’était le risque quand on s’immisçait dans la plus stricte intimité des gens – l’expression de leur inconscient. On ne savait jamais sur quoi on allait tomber.
Le cerveau n’invente rien à proprement parler. Il se contente de puiser dans la manne des souvenirs enregistrés depuis la naissance et qui, accumulés, constituent une impressionnante somme d’expériences.
La durée d’un rêve varie de quelques minutes à près d’une demi-heure. Mais le cerveau aime jouer des tours au dormeur. Il lui donne l’impression de ne passer qu’une poignée de secondes en territoire onirique.
Nous formons la crème des espions. Les agents de renseignements les plus furtifs au monde, puisqu’ils se glissent dans les rêves de l’ennemi pour en extirper les secrets les mieux cachés. Sans laisser la moindre trace ni éveiller le moindre soupçon.
Rien de plus facile que de se transformer en fantômes.
Le diable nichait dans les détails.