- Vous ne vous marierez jamais.
- Si.
- Non, jamais.
- Vous vous fâcherez avant de vous marier.
- Nous ne nous fâchons jamais.
- Vous avez encore le temps.
- Nous ne nous fâchons pas.
- Alors vous mourrez. On se fâche ou on meurt.
C'est toujours comme ça. On ne se marie pas.
Un bon whisky est bien agréable. C’est une des choses les plus agréables de l’existence.
La guerre était très loin. Au fait y avait-il bien une guerre ? Il n’y avait pas de guerre ici. Alors seulement je me rendis compte qu’elle était finie pour moi. Mais je n’avais pas l’impression qu’elle fût définitivement terminée. J’avais la sensation d’un gamin qui, faisant l’école buissonnière, pense, à une certaine heure, à ce qui se passe alors en classe.
Je n’étais pas fait pour penser. J’étais fait pour manger. Bon Dieu, oui. Manger, boire et coucher avec Catherine. Cette nuit peut-être bien… Non, impossible… mais demain soir… et un bon repas… et des draps… et plus de départ… jamais… sauf tous les deux ensemble.
"- Est-ce que tu ne crois pas que je ferais bien de prendre une autre bière ? Le docteur m'a dit que j'étais un peu étroite des hanches, et que moins la petite Catherine serait grosse, mieux cela vaudrait."
"- J'ai l'impression d'être un criminel. J'ai déserté.
- Mon chéri, je t'en supplie, sois raisonnable. On ne peut pas appeler cela déserter. Ce n'est que l'armée italienne après tout."
Je n'avais rien vu de sacré, et ce qu'on appelait glorieux n'avait pas de gloire, et les sacrifices ressemblaient aux abattoirs de Chicago avec cette différence que la viande ne servait qu'à être enterrée.
C'est quand on est vaincu qu'on devient chrétien.
A quoi bon n'être pas blessé, si c'est pour mourir de peur ?
Je n’avais rien vu de sacré, et ce qu’on appelait glorieux n’avait pas de gloire, et les sacrifices ressemblaient aux abattoirs de Chicago avec cette différence que la viande ne servait qu’à être enterrée.