Une femme entre nous

Un livre qui vous empêchera de dormir...
Difficile de résumer l'intrigue sans trop en dévoiler, je dirais peut-être simplement que si vous avez aimé "La fille du train" de Paula Hawkins et "Les apparences" de Gillian Flynn, ce roman est fait pour vous.
Impossible à lâcher, la construction du roman est très bien pensée, et les rebondissements multiples, les personnages attachants, tous les ingrédients pour un thriller psychologique réussi.
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Je vais être très critique avec ce livre... Je ne comprends absolument pas l'engouement. C'est cliché à souhait: La petite nana blonde bien roulée et maîtresse d'école de surcroît... ( on est en plein fantasme là ! ) qui plait a un magna des affaires, mâle alpha et beau gosse evidemment... Proie idéale, trainant des casseroles datant de sa "période sororité" ! ( Dieu, tout ces détails tellement mais tellement too much), elle se laisse séduire par l'argent, la maison en banlieue New yorkaise et la mercedes. Mariage et tralalala sur une plage quasi déserte... Et puis pouf ! Elle est incapable de fournir une progéniture à ce pervers narcissique. La vilaine... Drama ! 😮.
Bref...C'est long à souhait et Dieu sait que je me suis accrochée. Rien n'est vraiment nouveau. Tout y est too much. Et la fin.. Pardon mais je me permets ! LOL.
Moi qui suis une addict des thrillers ou suspens... Quelle déception ! 😳.
Avoir payé le prix d'une nouveauté, à savoir aux alentours de 22€ pour un livre du genre me laisse un peu amère... Surtout que le roman est bourré de fautes d'accord !!
Accros des émotions fortes, aux vrais suspens, passez votre chemin, c'est plat et sans aucun relief!

Mon avis sur ce roman est très mitigé. Si je devais me fier à ma vitesse de lecture, je dirais que c'est un bon roman (4 séances seulement sur trois jours, je l'ai dévoré). Pourtant, j'ai le sentiment d'avoir perdu mon temps.

Le style est certes très fluide, les pages se tournent facilement, on est rapidement pris par la narration, mais elle est d'une banalité déconcertante. Les structures phrastiques sont redondantes, sans relief. L'histoire pourrait être riche mais les mots ne parviennent pas à transmettre l'intériorité de la narratrice. D'ailleurs, on a l'impression que les auteurs se sont limitées à un lexique de deux cent mots. La narratrice a vécu quelque chose de traumatisant et j'ai eu le sentiment d'entrer dans sa tête mais d'être bloquée sur le pallier ; j'aurais aimé qu'une histoire aussi intéressante soit racontée avec des tripes, avec du frisson, des sanglots. Bref, on sent bien que c'est un roman écrit à deux, les auteurs ayant probablement voulu rédiger un roman pour vendre plutôt que pour transmettre des émotions, de l'intime, de la rage. Difficile aussi, à deux, de n'avoir qu'une voix profonde.

Pareil au niveau de la narration, même si c'est prenant, on sent bien au fil des pages tous les mécanismes qui se mettent en place. Je l'ai acheté parce que la couverture me promettait un chef-d'oeuvre, un thriller époustouflant, quelle déception ! La quatrième de couverture nous promet elle aussi d'être déconcertés à la lecture, or la seule chose que j'ai trouvé déconcertante était ce décalage énorme entre la promesse et la réalité.

Ce qui m'a poussé à terminer ma lecture, c'est la quatrième de couverture (mensongère). A chaque page que je tournais, je me demandais quand et comment allait arriver ce retournement de situation si impressionnant. Un peu dépitée en tournant la dernière page, du coup, puisqu'il n'est jamais venu.

Plusieurs choses ne tiennent pas la route dans le récit, les hasards sont trop clichés, les personnages manquent de psychologie et sont des caricatures ambulantes. On a aucune envie de savoir comment se déroulait son mariage car il n'a rien d'intriguant, de surprenant ou de touchant. L'histoire dépeinte est sans relief, et le fait qu'Emma aille à son cour de yoga et mange de la salade est futile. Il y a aussi beaucoup de répétitions puisque Vanessa parle à trois reprises de l'odeur d'huile de lin et de lavande de sa tante, ou de l'odeur d'agrume de Richard. Un peu d'imagination pour mieux construire l'aura des personnages aurait pu casser un peu cette redondance. Et, surtout, l'ensemble de l'intrigue, celle qui nous tient en haleine malgré la prévisibilité des sous-intrigues, n'est basée que sur un mensonge par omission de la part de la narratrice. Ce mensonge dure près de 300 pages... Quand on y pense, il suffirait que Vanessa explique dès le début que son ex-mari était violent pour que tout le roman s'effondre sur lui même...

Impossible de ne pas spolier en entrant dans les détails, donc cessez votre lecture ici si vous souhaitez quand même lire le roman :

Vanessa est une jeune femme qui vit mal sa rupture amoureuse, d'autant que son ex-mari s'apprête à épouser une autre femme, beaucoup plus jeune qu'elle. Elle se lamente, explique à quel point elle était chanceuse d'avoir un homme tel que Richard, lequel est élégant, gentil, attentionné, charmeur, travailleur, généreux. Bref, il est dépeint comme un homme parfait. On se retrouve donc dans le récit d'une femme qui ne digère pas la situation et qui traque sa remplaçante. Jusque là, scénario classique, voire trop classique, mais ça pourrait être prometteur.

Petit à petit, on apprend que Richard n'était pas si parfait que cela. En somme, qu'il y-a-t-il de surprenant là dedans ? Personne n'est parfait, Vanessa non plus. Ici encore, on est dans de la banalité sans profondeur. D'autant que Vanessa parle de son passé en se lamentant comme une petite fille trop gâtée. Elle avait tout pour être heureuse mais ne l'était pas. La maison luxueuse, les bijoux hors de prix, les attentions mignonnes de son mari, et tout cela ne lui suffisait pas. Là, j'avais juste envie de lui dire : "Si t'es pas heureuse, pourquoi tu fais semblant de l'être pour ensuite te plaindre ?". Des fois, j'ai trouvé légitime l'énervement de Richard. Lorsqu'elle fait son enterrement de vie de jeune fille et embrasse un autre homme, Richard s'énerve mais de façon très modérée, et elle se plaint encore de sa réaction.

Vers la fin du roman, Vanessa dépeint Richard comme un monstre, un obsessionnel qui traquait jalousement sa femme, qui l'a obligée à vivre dans une prison dorée et qui était violent avec elle. C'est là que ça coince vraiment, selon moi : 300 pages de lamentation sur la rupture, de souvenirs à faire pleurer, pour ensuite révéler que son mari était violent... voici sur quoi repose toute l'intrigue de ce roman : la narratrice vend du rêve qu'elle n'a plus puis le déconstruit en disant "au fait, il était violent avec moi". C'est ça une intrigue époustouflante ?

Le personnage de Richard m'a posé problème également : il est décrit comme un type à la fois parfait et monstrueux, un homme aimant qui porte soudain un masque et devient un bourreaux, puis perd son masque une seconde après. C'est tellement cliché ! le pire, c'est que les auteurs tentent d'expliquer la personnalité de Richard en parlant brièvement (une des dernières pages du roman) de son enfance difficile. Pitié...

Les deux sous-intrigues ne sont pas vraiment pertinentes non plus : Vanessa est en partie responsable de la mort d'une étudiante de sa confrérie. Toutes ces pages de flash-back ne servant qu'à une seule chose : montrer que Richard profitait de l'angoisse et de la culpabilité de Vanessa pour acquérir l'image du chevalier venu la sauver. C'est creux.

Quant à la seconde sous-intrigue, celle qui concerne Emma (la nouvelle compagne de Richard), elle n'a rien de crédible. En tant que futur épouse d'un homme qui semble parfait et avec qui vous vivez depuis un an, vous accorderiez du crédit à son ex femme hystérique qui vous suit en rue, vous harcèle et vous dit qu'il est violent ? Les arguments présentés par Vanessa sont faibles, comme la narration dans son ensemble, et pourtant ça marche. Magie. Il faut aussi fermer les yeux sur le fait que ce soit Vanessa qui pousse son homme à la tromper avec Emma, puis qu'elle veuille soudainement sauver Emma des griffes de son ex-mari. Tu as changé d'avis quand en fait ?

J'ai quand même pris plaisir à lire ce roman car il est facile et cela m'a fait du bien de changer mes habitudes de lecture pour me reposer, mais j'ai trouvé l'ensemble vraiment superficiel et creux.

J'ai lu que le roman allait être adapté au cinéma, je le vois plus en télé-film...

👰 Une femme entre nous - Greer Hendricks et Sarah Pekkanen 👰
Traduction : Corinne Daniellot et Pierre Szczeciner
@franceloisirsofficiel @sonatineeditions
En lisant ce livre, vous allez faire beaucoup de suppositions.
Vous allez croire que c'est l'histoire d'une femme jalouse, délaissée par son mari.
Vous allez penser qu'elle est obsédée par la maîtresse de celui-ci, une femme plus jeune qu'elle.
Vous allez vous dire que vous connaissez déjà toutes les facettes d'un tel triangle amoureux.
Un conseil : laissez tomber toutes vos hypothèses.
Jamais vous ne pourrez imaginer ce qui se cache derrière les apparences, ni anticiper les multiples rebondissements qui émaillent ce livre.
En lisant ce résumé je m'attendais à être époustoufflée... mais ça n'a pas été le cas. Les révélations ne m'ont pas scotchée et je n'ai pas ressenti de grosse empathie pour les personnages. MAIS ça reste tout de même une lecture agréable, où l'on tourne les pages sans s'en rendre compte, où l'on souhaite progresser toujours plus dans l'histoire. Ce livre n'a peut être pas fonctionné avec moi car je sors de plusieurs lectures que j'ai adoré, et il n'est jamais simple pour un livre de passer après un coup de coeur, alors après plusieurs... 😉

Un bon thriller psychologique avec des rebondissements auxquels on ne s'attend pas. Une fin surprenante.

Mais j'ai trouvé qu'il était quand même un peu lent et je me suis un peu ennuyée par moments

Un homme. Richard. Quatre femmes. Vanessa, Emma, Kate et Maureen.

Qu'elles soient épouse, soeur ou amante, toutes les quatre ont vécu avec ce mâle décrit comme dominant, riche entrepreneur doté d'une situation professionnelle et financière très confortables. Je me suis même demandée si les deux auteurs, Greer Hendricks et Sarah Pekkanen, ne s'étaient pas inspirées du personnage de Christian Grey dans le très célèbre roman "50 nuances de Grey". Auprès de lui tout est parfait, il anticipe chacune de leurs envies, les protège, les couvre de cadeaux, achète de belles maisons, dine dans les lieux les plus branchés ... Rien ne manque aux femmes qui partagent sa vie. Rien à part peut-être la liberté. Car sous ses traits lisses, derrière ce regard dépourvu de cernes, sous ses costumes sur mesure, Richard est un pervers narcissique.

Colère, peur, vengeance et culpabilité

La force de ce roman réside dans l'histoire personnelle difficile de chaque personnage. Elles et lui portent des casserolles telles qu'elles font un boucan d'enfer page après page. Vanessa (alias Nellie) se sent coupable, alors qu'elle était étudiante, du décès d'une prétendante à sa sororité. Sa mère bipolaire est morte. Elle a eu une aventure avec un homme marié sans le savoir et est tombée enceinte. Institutrice au moment de son mariage avec Richard, elle finit, après le divorce, vendeuse dans une boutique de luxe, la même qu'elle fréquentait quand Richard le lui permettait. Emma est obsédée par la vengeance après la séparation de ses parents suite à l'infidélité de son père. Kate, la première femme de Richard, dissimule, tant bien que mal, un boitement intempestif et ne peut s'empêcher de regarder par dessus son épaule à chaque déplacement. Maureen, la soeur aimante et aussi parfaite que son frère, tente de dissimuler ce qu'elle sait déjà à son propos.
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une intrigue de pacotille!

Un thriller psychologique parfaitement abouti !
Il est très difficile d'entrer dans les détails du livre sans spoiler un des nombreux rebondissements qui l'émaillent, ce qui explique pourquoi le synopsis officiel est si mystérieux. Chaque surprise en reste donc une, et il y en a beaucoup dans ce roman.
Oubliez effectivement toute idée reçue en commençant votre lecture, car chaque chapitre démolira toute conclusion à laquelle vous aurait amené le précédent, et ce pour votre plus grand plaisir !
Ce thriller a été écrit à 4 mains, et ça n'a rien d'étonnant car il fallait au moins 2 cerveaux pour tisser une toile aussi diabolique.
Grâce à une construction particulièrement efficace et à des twists parfaitement maîtrisés, ce livre est impossible à lâcher avant la fin tant il est redoutablement addictif.
À ne louper sous aucun prétexte et à offrir sans modération.
Bref, un très TRÈS gros coup de coeur !
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Une femme entre nous est un thriller psychologique écrit à quatre mains par Greer Hendricks et Sarah Pekkanen et extrêmement bien exécuté, l'atmosphère est inquiétante et l'intrigue est riche en rebondissements. J'ai adoré ma lecture.

Dans cette histoire sous forme de triangle amoureux pervers, nous suivons Nellie, une jeune institutrice qui va épouser Richard au grand dam de son ex-épouse malade de jalousie. L'ex-femme de Richard est en chute libre, elle vit chez sa tante provisoirement, mais le provisoire est à rallonge, elle est complètement à l'ouest dans son travail de vendeuse, et encore les jours où elle se rend au magasin car parfois la boisson et la dépression ont raison d'elle. Mais ce qui anime le quotidien de l'ex-femme de Richard, c'est cette obsession malsaine qu'elle nourrit envers sa future épouse. Jusqu'où l'emportera cette spirale infernale ?

Quel roman tordu ! Mais tordu dans le bon sens du terme parce qu'il m'a complètement retourné le cerveau avec des rebondissements époustouflants en veux-tu en voilà, on ne connaît rien de l'ampleur du récit avant les toutes dernières pages. C'est assez remarquable de la part des auteures d'avoir su semer le trouble dans l'esprit du lecteur jusqu'à la fin du roman. Je suis même restée choquée un instant devant mon livre vers le milieu car à ce moment-là l'intrigue prend un virage complètement dingue. La psychologie des personnages est extrêmement bien travaillée, on vacille entre les personnages, on doute des intentions de chacun, et malheureusement, cela fait aussi que l'on ne s'attache à aucun d'entre eux. La construction du roman est précise, des détails sont disséminés tout au long du récit, ils finissent par s'entrecouper et par nous exploser en pleine figure au moment des révélations. L'écriture se met totalement au service de l'intrigue et de la manipulation, cela donne un effet abyssal, une véritable plongée en eaux troubles.

Une femme entre nous est un thriller psychologique redoutable, absolument renversant. L'intrigue est très bien ficelée, chaque élément est amené de façon intelligente, tout est calculé pour que chaque révélation soit fracassante, et cela donne une lecture vraiment addictive.
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Divisé en 3 parties, une première qui met en place l'oppression de Nellie et Vanessa, une seconde haletante et une troisième aussi angoissante qu'ahurissante.
Si j'ai deviné une ou deux petites choses, je me suis bien fait manipuler.
Dans ce roman qui roule qui, qui manipule qui ? Combien sont-elles ? Folie ou traumatisme ? Qui est qui voila toutes les questions que je me suis posées.
Une histoire de femmes par des femmes, diaboliques.
Sans être un coup de coeur ce roman est hautement addictif, je n'ai jamais vu arriver les rebondissements et quand tu penses que tu as réussi à faire tous les liens les auteures t'écrivent un twist que tu ne sauras plus ce que tu dois croire.
Habilement écrit, tu vas te plonger dans la tête de Nellie, Vanessa, Kate, Maureen et Emma. le lien entre elles : Richard.
Prince charmant charismatique, beau, grand, présent pour Nellie, toujours là pour la rassurer. Peu à peu, tu vas te poser des questions. N'est-il pas trop parfait ?Le passage qui m'a marqué c'est celui avec Duke, le berger allemand et cette fin, double twist même triple.
Incroyable.
Ce n'est un scénario original, le thème a été maintes fois abordé, mais l'originalité de ce roman réside dans la facilité avec laquelle les auteures te manipulent.En 3 actes elles te jouent la pièce, en 3 parties elles te mettent échec et mat, en 3 temps elles te font plonger dans le cirque infernal de la manipulation mentale.
Tu le lis, tu lis ces femmes et leurs angoisses, mais au final, c'est toi qui sera pris dans les filets sans aucune échappatoire sauf celle de lire la fin pour comprendre que cette histoire a démarré bien avant que tu ne le pensais, tu es très loin d'avoir toutes les cartes en main, Greer Hendricks et Sarah Pekkanen gardent tout au long des pages un joker dans leur manche, elle te livre une grosse partie de poker menteur, bien malin le lecteur qui arrivera à déjouer toutes leurs attaques, certaines sont faciles à deviner d'autres pas du tout.
Je suis ravie d'avoir lu cet excellent thriller psychologique.
En résumé :
un thriller psychologique très très addictif, passionnant avec des personnages à la psychologie élaborée qui se dévoilent peu à peu, une tension permanente, une peur inséminée dans le récit à la limite si tu ne te retournerais pas toi aussi en rue pour voir si tu n'es pas suivie. Une histoire de manipulation, mais attention, tu as affaire ici à des spécialistes, des manipulateurs extrêmement bien entraînés. Qui a appris de qui ? Qui tire toutes les ficelles en coulisse ? Où est le danger que tu ressens, que tu perçois, mais que tu ne vois pas arriver ? À lire !!

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