La joueuse d'échecs

(juin 2006)

L'Histoire commence
Dans l'île de Naxos, Eleni, la quarantaine négligée, mène sa vie parfaitement emboîtée entre un mari, deux enfants adolescents, une amie d'enfance, et son travail de femme de chambre dans un hôtel fréquenté par les touristes. Un jour, par un geste maladroit, elle renverse une pièce sur un échiquier sur lequel une partie est engagée. Sa vie bascule alors, car, de façon inattendue, elle se prend de passion pour ce jeu.

J'ai aimé ce livre
L'écriture de Bertina Henrichs est fluide et profonde, les personnages sont fouillés dans leurs attitudes comme dans leurs sentiments, l'histoire est belle comme un séjour d'été, l'espérance est contagieuse et travaillée. On y redécouvre que si la singularité a un prix, ne pas y renoncer peut vous offrir le bonheur pluriel.

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Car les vies cantonnées sous influence de cultures ancestrales ne sont pas insulaires, la liberté et le courage de s'en défaire n'existe pas qu'à Naxos. Nos sociétés riches mais décadentes regorgent de velléitaires incompris et seuls, de femmes contemporaines plus ou moins épanouies, prises au piège de leurs desseins de liberté, d'hommes et de femmes aux destins qui n'arrivent pas à rebondir. Eleni ne nous dit rien, elle nous démontre que le jeu en vaut la chandelle. Son professeur le sait bien, Eleni est seule face à ses choix. Coachs en tout genre qui ne savent pas effacer la peur des candidats…, lisez la joueuse d'échecs, car c'est aussi un grand moment de Coaching.

A quelles autres oeuvres cela me fait-il penser ?
Cette fascinante géographie, dans laquelle le temps semble pris au piège des Iliades, et qui vous transporte encore de l'initiation au sens de votre vie : le labyrinthe du temps, Maxence Fermine.

Bonne pioche avec ce titre choisi uniquement pour valider un des niveaux du challenge Riquiqui...

Sur l'île de Naxos, les traditions ont la vie dure. Eleni, femme de chambre, dévouée à son mari et à ses deux enfants, rêve de visiter Paris. Justement, un couple de parisiens est en vacances dans son hôtel. En nettoyant leur chambre, elle tombe sur un échiquier avec une partie en cours. Elle se dit que ce serait bien, comme cadeau d'anniversaire pour Panis, ils pourraient apprendre à jouer aux échecs ensemble, non ? Mais comment effectuer un tel achat sans divulguer la surprise sur cette île où tout se sait ? Sans le savoir, Eleni vient de mettre le doigt dans un engrenage qui va bouleverser sa vie.

Tout est drôle dans ce court roman ! L'endroit où Eleni cache son échiquier, la rencontre avec son ancien professeur, la partie avec le pharmacien, le rôle des rumeurs, d'abord catastrophique, puis providentiel... Et j'ai adoré l'Arménien, Sahac et la part qu'il prend dans l'histoire du couple.

Un court roman qui vaut le détour !

Eleni est une femme tout à fait insignifiante. 42 ans, mariée à Panis, mère de deux enfants, elle partage sa vie entre ses devoirs envers sa famille, son emploi de femme de ménage dans un hôtel qui accueille des touristes, ses visites à son amie d'enfance pour échanger les potins de l'île de Naxos qu'elle n'a quasi jamais quittée.
Sa vie bascule quand elle se découvre une passion pour les échecs et qu'elle se heurte à l'incompréhension mais aussi au refus non seulement de son mari mais aussi des habitants de l'île.
Va-t-elle renoncer et retrouver sa petite quiétude ?
Va-t-elle s'entêter et affronter une solitude inconnue, voire mettre en péril son mariage ?
Bien écrit, sensible, voici un très beau portrait de femme qui s'émancipe à travers le roi des jeux dont elle analyse finement les pièces à l'aune de la société…

Chouette lecture que ce court roman où on suit Eleni, femme de chambre qui vit sur l'île de Naxos. Au détour d'un ménage, elle va découvrir dans la chambre de clients parisiens un beau jeu d'échecs. Fascinée, elle en offre un à son mari pour son anniversaire. Cette passion soudaine chez cette femme sans histoires va surprendre et déranger tout le monde dans ce petit cercle fermé des îliens. Je me suis laissée happer par cette histoire très très bien écrite et originale qui change des thématiques habituelles. Une jolie découverte qui patientait, délaissée dans ma table de chevet, depuis plusieurs années. Je vous le conseille pour une évasion grecque et une immersion dans ce jeu passionnant des échecs !

Un roman sans grande action, qui se lit tranquillement.
La fin est un peu trop rapide par rapport au reste du roman et elle m'a un peu déçue.
On apprécie cependant la simplicité des personnages. On loue également l'auteur d'avoir réussi à manifester ce désir de la personnage principale de jouer aux échecs sans pour autant en faire une militante du féminisme. On apprécie de découvrir ainsi une femme simple et "commune".

En bref, une lecture appréciable qui ne me laissera cependant pas un grand souvenir.

J'ai beaucoup aimé ce court roman dans lequel sont relatés les premiers pas d'une femme vers une certaine forme de libération.
Eleni, une femme encore jeune, vit avec son mari et ses deux grands enfants sur l'île de Naxos en mer Egée, une île qu'elle n'a jamais quittée. Elle est enfermée dans la routine des tâches quotidiennes à accomplir tant dans sa famille que dans son travail. Elle est femme de ménage dans un hôtel et un jour comme un autre, par pur hasard, elle découvre dans une chambre occupée par des touristes français ce qu'est un jeu d'échecs. Pour elle, c'est une révélation qui va bien au delà de la découverte et de l'apprentissage d'un jeu de société, si intéressant soit-il. Pour Eleni des portes semblent vouloir s'ouvrir.
"La joueuse d'échecs" est un beau roman d'espoir qui évoque une vie qui va basculer favorablement par la seule force de la volonté d'une femme ordinaire.

Eleeni, mariée, deux enfants est femme de ménage dans un hôtel sur une petite île grecque.
Dans une chambre elle découvre un jeu d'échec.
Intriguée, elle en achète un électronique, et c'est le début d'une passion dévorante pour ce jeu.
Faisant fi de la pression morale de son mari et des habitants de l'île qui voient cette activité d'un mauvais oeil pour une femme, elle ira jusqu'au bout de son émancipation.
Dans ce décor grec, je me suis laissée séduire par Eleeni, petite femme sans attraits particuliers qui montre une détermination farouche pour défendre ses intérêts.
Elle est touchante.
L'écriture est très plaisante et les pages se tournent sans interruption jusqu'à la dernière.
Un livre court, mais original et touchant.

Loin des clichés habituels du joueur torturé et des aléas des grands tournois internationaux arbitrés par une politique manichéenne, cette histoire nous rappelle que ce jeu appartient à tout le monde et qu'il n'a que 64 cases bien définies comme simple géographie.

Dans cette belle histoire, le mari pense être le roi, mais sa femme est la reine.
Ce livre n a aucun rapport avec Zweig, mais il est loin d'être un échec !

Eh bien voilà un tout petit livre qui vous laisse du baume au coeur et que j'aurais aimé plus long, beaucoup plus long. Elle est attachante cette Eleni qui croise le monde obscur des joueurs d'échec... Quel dommage de la laisser si vite au début de sa gloire et de sa libération... Des personnages secondaires touchants mais là aussi trop vite quittés.