Extrait de ma chronique :
"La tension entre les deux espaces évoqués dans chaque nouvelle crée en leur sein une manière d'arc électrique qui porte le personnage principal, voire détermine son parcours, souvent calqué sur la dérive, cette manière de promenade surréaliste chère à
Guy Debord : le chauffeur, Tom, le Protecteur, le voyageur, Renaud Johnson, le prisonnier, Yirmin, tous sont en transit entre deux espaces, qu'ils en proviennent ou qu'ils rêvent de s'y rendre.
Ce trio d'actants se traduit souvent par une structure plus ou moins ouvertement ternaire, qu'elle se déduise du texte (le chauffeur roule d'abord seul, puis accompagné, puis de nouveau seul, et à chaque fois, c'est un modèle différent de film qui est convoqué : "film d'action" page 11 ou "mauvais film de genre" page 14, "film à l'eau de rose" page 17, "film d'horreur" page 21) ou qu'elle y soit explicitement inscrite (les sections 7, 14 et 21 de "Délivrances")."
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