Citations sur Le Cycle de Dune, tome 1 : Dune, partie 1 (23)
Litanie contre la peur du rituel Bene Gesserit:
Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.
Livre Premier DUNE, page 17
La grandeur est une expérience passagère. Jamais elle n'est stable. Elle dépend en partie de l'imagination humaine qui crée les mythes. La personne qui connaît la grandeur doit percevoir le mythe qui l'entoure. Elle doit se montrer puissamment ironique. Ainsi, elle se garde de croire en sa propre prétention. En étant ironique, elle peut se mouvoir librement en elle-même. Sans cette qualité, même une grandeur occasionnelle peut détruire un homme.
Extrait de Les dits de Muad'Dib, par la Princesse Irulan.
Livre Premier DUNE, page 201.
Mon père me dit une fois que le respect de la vérité est presque le fondement de toute morale. "Rien ne saurait sortir de rien", disait-il. Et cela apparaît certes comme une pensée profonde si l'on conçoit à quel point "la vérité" peut être instable.
Extrait de Conversations avec Muad'Dib, par la Princesse Irulan.
Livre Second : MUAD'DIB, page 317.
Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.
"Il n'est probablement pas de révélation plus terrible que l'instant où vous découvrez que votre père est un homme... fait de chair."
Extrait de Les Dits de Muad'Dib, par la princesse Irulan.
Livre Premier : DUNE, page 165.
Jessica se tenait devant les fenêtres ouvertes sur le sud. Elle voyait et ne voyait pas les couleurs qui s’étaient rassemblées sur la prairie, sur la rivière, avec le soir. Elle entendait et n’entendait pas les mots que prononçait la Révérende Mère. Elle avait déjà subi l’épreuve, tant d’années auparavant. Elle n’était alors qu’une fillette frêle aux cheveux couleur de bronze, au corps secoué par les tempêtes de la puberté. Une fillette qui avait subi l’examen de la Révérende Mère Gaius Helen Mohiam, Rectrice supérieure de l’école Bene Gesserit de Wallach IX. Aujourd’hui, elle contemplait sa main droite, pliait ses doigts et se souvenait de la souffrance, de la peur, de la colère.
Chaque route que l'on suit exactement jusqu'au bout ne conduit exactement à rien. Escaladez la montagne pour voir si c'est bien une montagne. Quand vous serez au sommet de la montagne, vous ne pourrez plus voir la montagne.
Et Yueh se remit à penser, à prêter l'oreille au silence énorme des horloges de son esprit. Il avait su lire dans les gestes du Baron, dans ses paroles. Wanna était morte. Elle leur avait échappé pour toujours. Si cela n'avait pas été, ils auraient maintenu une emprise sur lui, le faible docteur. Mais il n'y avait plus d'emprise. Plus rien.
Qu'avait Dame Jessica pour la soutenir à l'instant de son procès? Réfléchissez sur ce proverbe Bene Gesserit et peut-être verrez-vous :
"Chaque route que l'on suit exactement jusqu'au bout ne conduit exactement à rien. Escaladez la montagne. Quand vous serez au sommet de la montagne, vous ne pourrez plus voir la montagne."
Extrait de Muad'Dib, commentaire de famille par la Princesse Irulan.
Livre Premier : DUNE, page 115.
Je ne connaitrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.