Le roman
Los amos del valle du vénézuélien
Francisco Herrera Luque est le dernier volet d'une trilogie de romans historiques assez originaux, où l'auteur part de faits réels de l'Histoire du Venezuela qu'il complète par des épisodes purement imaginaires.
Préférant relater la vie quotidienne et traditionnelle plutôt que la grande Histoire et sa version officielle, tout en mêlant la fiction au discours historique,
Francisco Herrera Luque construit une version renouvelée de l'évolution de la société vénézuélienne avec de nouvelles perspectives d'interprétation.
Très critique sur les piliers qui supportent la création de l'Etat vénézuélien et son identité officielle, l'auteur écrit une satire très pertinente de la classe dirigeante qui a mené la destinée de son pays.
Dans
Los amos del valle, il fait revivre ces maîtres qui, à partir de la deuxième moitié du 16ème siècle, exploitèrent la terre et les paysans dans la vallée de Caracas, cherchant à démontrer que les maux chroniques dont souffre le Venezuela sont en partie dus à la violence et l'illégitimité de la colonisation, thèse que l'on retrouve retrouve également dans ses essais politiques.
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