Indignez-vous !

Indignez-vous/Stephane HESSEL
Voilà un opuscule d'une trentaine de pages qui ne laissera aucune trace dans ma mémoire tant le contenu est creux et sans consistance. C'est un voyage en Utopie auquel nous convie Hessel ce grand rêveur que l'espoir faisait vivre.
Plus intéressante est la biographie qui est proposée en annexe ainsi que l'histoire de cette histoire !
Tout est du déjà vu : les financiers qui s'enrichissent, les injustices sociales, la liberté bafouée. En sus, on a droit à un couplet anti-israélien qui semble laisser supposer que Mr Hessel ne voit que ce qu'il a envie de voir.
La non violence : une belle idée mais qui n'a plus guère droit de cité dans un monde hyper-violent. Peu de révolutions ont réussi sans la violence.
En somme trop de portes ouvertes enfoncées dans ce texte, trop d'évidences, trop de généralités. Rien de nouveau.
Le titre est racoleur et le battage médiatique a atteint des sommets.
Passez votre chemin : il n'y a rien à voir.

Je croyais avoir fait une critique mais non, et je viens d'en lire une nouvelle dans ma "time line" qui m'exaspère tellement..
Alors oui ce monsieur est hautement respectable, oui nous lui devons beaucoup.. mais alors sa redaction de collegien, mon dieu mon dieu...
Ca m'est tombé des mains.. A partir d'un certain age, hélàs , le logiciel d'un humain n'est plus updatable.. On se retrouve donc avec un texte qui aurait pu être novateur du temps de ses 20 ans, mais qui en 2011 est tellement à côté de la plaque. Il parle d'un monde qui n'est , helas la aussi, plus. Des poncifs éculés jusqu'à la trame. Je concède que des ados avec des Tshirts à l'effigie du Ché puissent y trouver une inspiration, des vieux hippies sur le retour idem, mais nous...

Bof, bof, et re bof. .. on prend n'importe quoi, on amalgame bien, on mélange tout, on saupoudré de lieux communs et envoyez c'est pesé !

Tout d'abord l'édition revue et argumentée pour l'an 1 d'Indignez-vous n'apporte rien, si ce n'est l'autosatisfaction des éditeurs.
Pour ce qui est du livre, j'ai été déçue. Je m'attendais à ce que Mr Hessel nous parle plus de sa propre expérience (même si cela est sencé être tourné vers la jeune génération). Hors, là, j'ai trouvé une succession d'idées convenues.

Après avoir refermé ce livre écrit il y a 5 ans maintenant, je me demande ce qu'aurait dit et pensé Stéphane Hessel des événements de ces dernières années.
Peut-être aurait-il écrit un deuxième tome d'Indignez-vous?

Stéphane Hessel, 93 ans lors de l'écriture de cet essai, veut sensibiliser ses lecteurs et bien plus sur l'importance de se rebeller, de ne pas se résigner face à l'adversité, face à la fatalité et surtout face à nos dirigeants. Ancien résistant de la 2e Guerre Mondiale, il estime avoir résisté toute sa vie pour des causes qui lui semblaient justes.
Il nous évoque en une vingtaine de pages certaines de ces causes, mais aussi de la manière de s'indigner quelque soit son point de vue.

Comment peut-on traiter d'un sujet aussi vaste en si peu de pages ? J'ai entendu parler de ce livre un certain nombres de fois, lu de nombreuses critiques (pour la plupart positives) et n'ai jamais éprouvé l'envie de le lire. J'avais l'idée que Stéphane Hessel faisait preuve de beaucoup de démagogie en publiant un livre si 'tout public'. Ce livre m'a été prêté et j'ai donc décidé de me faire une vraie opinion, personnelle sur cet ouvrage.
Alors, attention, cela ne veut pas dire que je suis contre le livre à destination de tout le monde ! Bien au contraire, j'ai la sensation qu'en voulant vulgariser à ce point son propos, S. Hessel manque d'un certain respect à l'égard de son lecteur.
Chacun des sujets abordés l'est d'une manière particulièrement succincte. La terminologie et le phrasé employés sont d'un côté très élitistes et d'un autre côté très professorals.
S. Hessel ne cherche pas à faire réfléchir son lecteur sur ses propos, mais simplement à lui dicter la marche à suivre. En clair, j'ai eu l'impression qu'il voulait que je m'indigne contre le conflit israelo-palestinien, de la même manière que lui s'en est indigné. En cela, j'estime que M.Hessel ne respecte pas son lecteur et ses propres opinions.
Par ailleurs, le livre est bourré de lieux communs sur la société actuelle, sur la façon dont marche le monde. le monde en noir et blanc. Les bons contre les méchants... Qui sont les bons ? Qui sont les méchants ? Tout est-il si simple M. Hessel ?

Tout cela est finalement très convenu.
Je n'aime pas beaucoup les indignations sélectives de Mr Hessel.

Quelle déception que cette indignation au rabais, cette accumulation de lieux communs, ces quelques maigres pages dont je n'arrive toujours pas à comprendre le succès...

Et bien, ça ne casse pas quatre pattes à un canard. Il doit y avoir 20 pages à lire. ça ne m'a rien apporté. En plus, j'ajouterai que les exemples dont il se sert pour s'indigner pourraient ne pas être "mes" ou "vos" critères d'indignation. Bon, il y a si peu de page et ça coûte si peu cher que vous pouvez l'acheter si vous voulez, mais c'est franchement loin d'être indispensable.

Comme c'est facile!!!
L'auteur ne manque pas d'air, avec son gentil petit livre. Un livre ça? Tout juste une brochure... rempli de naiveté affligeante. Un éléve en classe de Terminale philo aurait été plus inspiré...
Et en plus, pour imposer le respect, l'auteur nous balance l'intégralité de ses titres. Il s'en gargarise. Et ben!!! S'il a attendu d'avoir 90 ans pour s'indigner, lui qui se vante d'avoir occupé des postes prestigieux... C'est triste!
cette lecture est donc totalement insipide, surtout qd, après, on tombe sur un bouquin comme Les Médiocres, de Valéry G Coquant.
Vraiment, il faut que nos élites soient bien malades, pour porter aux nues, une pensée aussi vide.

Livre très faible qui fait reposer l'indignation sur des règles et des droits cadenassés, que l'on ne peut en aucun cas critiquer.
Stéphane Hessel est bien là un diplomate qui entrouvre un peu les vannes libertaires pour mieux en contrôler le flux ; entreprise très décevante finalement.
Je m'arroge le droit de m'indigner de la règle !
Si vous désirez lire ma critique complète, il convient de suivre l'adresse de mon blog.
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