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EAN : 9782911939761
32 pages
Indigene (15/04/2010)
3.61/5   2347 notes
Résumé :
C’est l’an 1 d’Indignez-vous ! Près de quatre millions du petit livre beige répandus sur la planète. Du jamais vu dans l’histoire de l’édition. Un peuple d’indignés qui prend corps, de Madrid à New York, en passant par Tunis, Tel Aviv, Homs, Tokyo, Santiago... Dans l’élan des éditions étrangères - près de quarante pays -, Stéphane Hessel a précisé ses positions sur Israël, la Palestine, rendu un hommage exceptionnel à l’inventeur des Nations unies, le président ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (208) Voir plus Ajouter une critique
3,61

sur 2347 notes
Monsieur Hessel,

Eu égard à votre grand âge, que vous brandissez fièrement dès la première ligne, je tenterai de modérer mes propos et d'user de non-violence – que vous prônez à juste titre – pour argumenter la stupeur que m'inspire votre texte. Réjouissez-vous, je m'indigne !

Vos 93 ans, outrageusement posés en pierre angulaire d'une démonstration biaisée avant même ses prémisses, ne sont à mes yeux qu'un argument factice destiné à vous attirer l'indulgence et la sympathie des lecteurs. En effet, comment s'élever contre les propos d'un homme qui a vécu la Résistance de l'intérieur, qui a connu les camps nazis et qui a participé à la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948 ? Ne vous méprenez pas : je salue votre courage et votre engagement envers la France. Ni votre patriotisme ni votre humanité ne sont à démontrer. Toutefois, si l'on s'indigne à tout âge, arguer du vôtre pour lancer « cet appel à s'indigner » (p. 22) est une démarche pour le moins grossière, sinon vainement attendrissante. Mon grand-père n'a certes pas été chef de cabinet d'Henri Laugier, mais ses motifs d'indignation valaient les vôtres.

Afin de nous entendre sur ce que je réfute, permettez-moi de vous citer : « Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers : pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l'égard des immigrés, pas cette société où l'on remet en cause les retraites, les acquis de la Sécurité sociale, pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis, toutes choses que nous aurions refusé de cautionner, si nous avions été les véritables héritiers du Conseil National de la Résistance. » (p. 9) Si la première partie emporte ma pleine adhésion, la dernière phrase m'indigne. le programme social et économique du Conseil National de la Résistance, adopté en mars 1944, est un idéal perdu. « C'est tout le socle des conquêtes sociales de la Résistance qui est aujourd'hui remis en cause. » (p. 11) Toutefois, pourquoi attendre 66 ans pour le déplorer ? Bien sûr, je ne doute pas que vous avez activement travaillé, sous les différents gouvernements qui vous ont employé, à honorer cette belle ligne. Mais comment osez-vous demander aux jeunes générations de s'indigner devant les espoirs déçus des anciennes ?

Vous semblez désespérer de l'engagement des Français d'aujourd'hui. Votre « appel à s'indigner » en est la preuve navrante. Croyez-vous vraiment que les forces vives du pays sont incapables de se révolter par elles-mêmes ? Fallait-il vraiment les prendre par la main pour les mener sur les voies du combat ? Certes, vous le dites en parlant de nous, jeunes générations, sur un ton qui fleure la condescendance paternaliste : « vous n'avez pas les mêmes raisons évidentes de vous engager. » (p. 12) Là encore, je ne peux que saluer votre courage : c'est grâce à vous et vos pairs que la France connaît une période de paix prolongée. C'est grâce à vous encore qu'aucun de mes frères et amis n'a été appelé sous les drapeaux pour combattre un ennemi odieux. Mais ne pas avoir connu la guerre ne fait pas de nous des incapables. Comptez-vous pour rien les milliers de lycéens, d'étudiants et de Français de tous horizons qui sont descendus dans les rues entre les 21 avril et 5 mai 2002 et ont protesté devant la menace antidémocratique ?

Ce que je retiendrai de votre manifeste, c'est une culpabilité certaine devant l'échec de certains projets et la défaite d'un espoir qui était si vaillant au sortir de la guerre. Mais l'indignation que vous prônez se teinte d'une sorte de colère de mauvais aloi. L'exaspération que vous condamnez n'est pas si loin dans vos propos. « Il ne faut pas ex-aspérer, il faudrait es-pérer. L'exaspération est un déni de l'espoir. » (p. 18) C'est avec agacement et exaspération que j'ai constaté que votre texte m'a presque fait douter de l'existence d'une conscience sociale et politique – et avant tout humaine ! – chez mes contemporains, mes conscrits et mes petits-frères. Mais finalement, je ne doute pas. Je sais que la relève est assurée et qu'elle aurait su s'indigner et agir sans votre manifeste.

En conclusion, je singerai Edmond Rostand. Est-ce un peu court vieil homme ? Dans les quelques quinze pages où vous prétendez faire lever le pain de la révolte pacifique, certaines sont de trop. Votre manifeste – ou est-ce un pamphlet ? – n'est qu'un avenant bien inutile à votre autobiographie. À présent, votre nouveau cri de ralliement est Engagez-vous ! Monsieur Hessel, je pense qu'il est temps pour vous de cesser de raviver le feu de vos anciens idéaux et de faire confiance à la jeune génération. Votre histoire et vos conseils seront toujours accueillis avec respect et intérêt. Néanmoins, cessez de lancer des appels qui ne visent que des murs déjà tombés.

Veuillez croire en mes meilleurs sentiments et en ma plus sincère indignation.
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Quand on s'indigne, il convient de se demander si l'on est digne

Cette citation n'est pas de Stéphane Hessel mais de l'abbé Pierre. Cet homme de "l'hiver 54" a mis la barre tellement haute durant toute sa vie que sa phrase pourrait annihiler toute forme d'indignation.

Mais Stéphane Hessel, de par son passé de résistant et d'homme d'état, revendique en 2010 à travers ce petit fascicule le droit à la révolte non-violente contre toute forme d'injustice qui semble inacceptable à ses yeux. Pourquoi pas ?

Fils d'une famille juive allemande, Stéphane Hessel arrive en France à l'âge de 8 ans et obtient la naturalisation française en 1937. Résistant, il est arrêté et déporté à la fin de la guerre au camp de concentration de Buchenwald. A la veille d'être pendu et grâce à une substitution d'identité avec un prisonnier mort du typhus, Hessel parvient miraculeusement à quitter le camp vivant, puis à s'évader lors d'un transfert vers un autre camp.

Après la guerre, Hessel entre au Quai d'Orsay en 1945, et devient diplomate notamment auprès des Nations unies.

Durant la présidence de Nicolas Sarkozy, cet homme de 93 ans, mort en février de cette année 2013, a souhaité interpeler l'opinion et protester contre un certain nombre de situations qui le scandalisaient à l'époque.

Personnellement, j'ai été plus intéressé par les notes de l'auteur ou la post-face de l'éditeur que l'essai lui-même. En effet, les références historiques à la « Déclaration universelle des Droits de l'homme » de 1948 notamment ont plus attisé ma curiosité que les propos d'Hessel trop généralistes et très utopiques à mon gout.

Dans les propos d'Hessel, j'aurai aimé qu'il vitupère contre l'injustice faite aux jeunes pour l'accès au logement ou encore au marché du travail. Et je ne vous parle pas de la région parisienne qui, sans aide des parents ou des grands-parents, devient inaccessible au jeune débarquant de province, sauf s'il est cadre sup'.

Si on veut éviter définitivement de connaitre les évènements dramatiques de la seconde guerre mondiale en Europe, je pense qu'il faudrait plutôt s'inquiéter du fossé qui s'est creusé dans la population Française à cause de la flambée de l'immobilier et de la difficulté à obtenir un CDI pour les jeunes. Voilà une grande cause nationale qui permettrait à la population de s'insurger réellement !

Je comprends aisément qu'il est toujours plus difficile de s'indigner pour ce genre de sujet très terre à terre lorsque l'on habite le XIVe arrondissement de paris, non loin de Denfert-Rochereau et que l'on peut partir au bord de mer se reposer dans sa résidence secondaire à Trouville (1). Même s'il le mérite surement.

Alors oui, je m'indigne mais pas pour les mêmes causes !

Merci tout de même à Stéphane Hessel d'avoir ouvert le débat malgré tout…

(1) L'exemple que je donne pour les habitations de Stéphane Hessel sert juste à illustrer le fait que nos hommes d'état ou nos élites sont réellement incapables de se mettre à la place des familles qui ont toutes les difficultés à se loger et à vivre correctement.
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J'aimais le titre, j'avais peur du succès phénoménal et planétaire qu'il a eu à sa sortie. Il faut dire que la période de la sortie a été marquée par une floraison de révoltes.

J'ai fini, quelques années plus tard, par l'acheter et le lire, une fois la fièvre retombée.
Disons tout d'abord que dans l'édition revue et augmentée, des photos de lecteurs convertis jalonnent la première page, suivie d'une intro tout aussi longue que l'essai lui-même.
Quant au texte, je suis en (quasi) totale adéquation avec les propos de l'auteur... mais il faut bien avouer qu'ils n'ont rien de transcendant. C'est en réalité une sorte de piqûre de rappel, une secousse pour continuer à ne pas tomber dans une indifférence sociétale, politique.
Si l'enthousiasme de cet homme de 90 ans passés est rafraîchissant, il ne faut pas être trop susceptible aux sous-entendus qui ressortent forcément de son discours, à savoir que sa génération, enfin lui surtout, était un modèle de révolter pour la nôtre qui semble plutôt... moutonnière en comparaison.

J'ai aimé le texte, j'ai aimé le message qu'il véhicule et le fait qu'il ait eu autant de succès. Je rajouterais d'autre motifs de révoltes qu'il n'abord pas: question de génération?
En vrac, notre manière de traiter notre environnement, la maltraitance des animaux que nous retrouvons dans nos assiettes, et, encore et toujours, la place des femmes dans les différentes sociétés, le regard porté sur elles.
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J'ai fini par trouver 10 minutes pour lire "Indignez-vous" de Stéphane Hessel. Il n'en faut guère plus pour venir à bout de ce court pamphlet, bricolé à partir du texte du discours prononcé en mai 2009 devant un auditoire clairsemé sur le plateau des Glières par un diplomate retraité inconnu du grand public.
Comment ce texte est-il devenu un phénomène d'édition, devançant au hit-parade des meilleures ventes Marc Lévy et Guillaume Musso ?
1/ Par son contenu : Son appel à l'indignation exalte un fond de romantisme que notre société ne donne guère l'occasion de mttre en oeuvre. Il séduit les jeunes - qui redoutent d'être vieux - et les vieux - qui s'imaginent encore jeunes.
2/ Par son auteur : la vie de Stéphane Hessel parle pour lui : résistant, déporté à Buchenwald, cco-auteur de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, cette figure (grand-) paternelle inspire confiance et se pose en oracle des Temps modernes. En 2032, quand Bruno Julliard sera Présidente de la République, il sera panthéonisé
3/ Par son format : "Indignez-vous" reproduit la recette réussie de Matin Brun de Franck Pavloff : un petit livre à 3€, politiquement correct, vite acheté et vite lu. Un soi-disant acte citoyen qui ne demande pas beaucoup d'effort et permet de se doter, à moindre frais, de la réputation de belle âme
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Moi qui ai eu la chance de croiser Stéphane Hessel, d'écouter avec respect plusieurs interventions de cet extraordinaire personnage, de m'enthousiasmer pour son propre enthousiasme... puis-je avouer combien ce petit ouvrage m'a déçue ?
Ce n'est pas l'indignation qui compte. L'indignation c'est facile. On s'indigne tous les jours, de tout, à chaque occasion. J'en vois des quantités autour de moi, des gens qui s'indignent. L'indignation est même l'une des choses au monde les mieux partagées. Objets de notre indignation et de celle des autres, dans le désordre : nos gouvernants, ceux des autres, les élus, les syndicats, les patrons, les travailleurs, les tire-au-flanc, les chômeurs, les médecins, les malades, les bien-portants, les islamistes, les extrémistes, les intégristes, les terroristes, les porteuses de burkas, les polygames, les pollueurs, les chiens et leurs crottes sur les trottoirs, les intempéries, la Palestine, les résultats des élections en Tunisie, les people, les profiteurs, les violeurs de petites filles et de femmes de ménage... je m'arrête.
C'est facile, donc de s'indigner. Ce n'est pas s'indigner qui compte, c'est agir, c'est s'engager. Il n'y a aucune leçon à donner pour que les gens s'indignent, cela ils savent très bien le faire tout seuls. En revanche, qui agit, qui s'engage, qui incite à s'engager ? Une chose dont je suis sûre et plutôt mille fois qu'une : ce ne sont jamais ceux qui crient haut et fort leur indignation qui s'engagent le plus et qui agissent le plus efficacement. Ceux qui s'investissent dans une association, dans une municipalité, au-delà de nos frontières, ceux-là le font en général avec discrétion et sobriété.
Le petit livre de M. Hessel, quelle que soit la personnalité hors normes de son auteur, ne fait rien ressortir de tout cela. Il invite au constat, il invite à la dénonciation, certes. Mais on le sait, tout cela, que les inégalités sont monstrueuses, que des gamins meurent de faim et que des gens se font tuer pour leurs idées. Je n'ai rien lu dans le livre de M. Hessel qui m'apprenne quoi que ce soit et qui invite à l'action car seule l'action compte.
Je suppose que c'est l'objet de son 2ème petit livre "Engagez-vous", du moins je l'espère.
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critiques presse (5)
BDGest
15 novembre 2022
Indginez-vous! La violente espérance de Stéphane Hessel revient sur l'histoire de l'ouvrage et sur celle de son auteur avec de nombreux détails, sans être difficile à lire, grâce aux talents combinés des auteurs.
Lire la critique sur le site : BDGest
LeSoir
01 février 2021
Le livre le plus vendu en France ces quinze dernières années ? Ni Astérix, ni Musso, ni Harry Potter, mais le petit pamphlet roboratif de Stéphane Hessel.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LaTribuneDeGeneve
29 janvier 2021
Le manifeste «Indignez-vous!» a dominé les ventes de ces quinze dernières années en France. Il est suivi de près par les aventures de l’irréductible Gaulois imaginé par Goscinny et Uderzo.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
LaPresse
26 septembre 2013
Un pamphlet […] qui n'est pas sans rappeler, avec plus de mordant cependant, le Indignez-vous! de Stéphane Hessel - qu'il cite, en précisant que «s'indigner ne suffit plus».
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeSoir
20 décembre 2011
Fabuleux, le mot n'est pas trop fort pour le parcours de ce petit livre de 32 pages, sorti à 8.000 exemplaires le 20 octobre 2010, le jour de l'anniversaire de celui qui le signe. Il paraît dans la collection « Ceux qui marchent contre le vent ». L'auteur, Stéphane Hessel, 94 ans aujourd'hui, est un excellent représentant de ces résistants. Trois idées articulent son livret : l'injustice sociale, la situation écologique de la Terre et la violence (particulièrement celle qui sévit en Palestine).
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
P11: " On nous dit que l'État ne peut plus assurer les coûts de ces mesures citoyennes. Mais comment peut-il manquer aujourd'hui de l'argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l'Europe était ruinée? Sinon parce que le pouvoir de l'argent, tellement combattu par la Résistance, n'a jamais été aussi grand, insolent, égoïste, avec ses propres serviteurs jusque dans les plus hautes sphères de l'État. Les banques désormais privatisées se montrent d'abord soucieuses de leurs dividendes, et des très hauts salaires de leurs dirigeants, pas de l'intérêt général. L'écart entre les plus pauvres et les plus riches n'a jamais été aussi important; et la course à l'argent, la compétition, autant encouragée."

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Aussi, appelons-nous toujours à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation de masse, le mépris des plus faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous.

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« Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers : pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l’égard des immigrés, pas cette société où l’on remet en cause les retraites, les acquis de la Sécurité sociale, pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis, toutes choses que nous aurions refusé de cautionner, si nous avions été les véritables héritiers du Conseil National de la Résistance. » (p. 9)
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P12: "Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous, d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux. Quand quelque chose vous indigne comme j'ai été indigné par le nazisme, alors on devient militant, fort et engagé. On rejoint ce courant de l'histoire et le grand courant de l'histoire doit se poursuivre grâce à chacun. Et ce courant va vers plus de justice, plus de liberté mais pas cette liberté incontrôlée du renard dans le poulailler."
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P22: Extrait de l'appel du 8 mars 2004 (Vétérans des mouvements de Résistance)
Nous appelons à "une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation de masse, le mépris des plus faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous."
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Stéphane Hessel et Michel Vinaver Frédéric Desbordes et Minh Tran Hui et Gérard Genette Musique : Demi Evans et Cock Robin
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© Des mots de minuit - Juin 2006
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