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2,98

sur 57 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'aime beaucoup les romans qui ont trait à la Seconde Guerre Mondiale, et la mémoire est une petite chose étrange, mais je me souvenais parfaitement d'une chronique du Chat du Cheshire sur ce roman. Quand il a croisé ma route, je me suis lancée. Et je n'ai aucun regret.

Les bombes de la guerre explosent dans toute l'Europe, partout. Aucun pays n'est épargné. Même l'Angleterre qui craint une invasion allemande et a préparé la population à réagir en tant qu'attaque. Les enfants sont envoyées en zone protégée, certains villages sont désertés. L'exode de la peur est là. La guerre est loin mais si proche. Lydia a 11 ans, et revient chez elle. Mais elle a la mauvaise surprise de découvrir que les lieux sont vides. Il n'y a ni famille, ni voisin. Personne. Plus personne. Comment faire quand on a 11 ans ? Sa mère va forcément revenir, il ne peut en être autrement... Il faut juste attendre.

La guerre n'a pas simplement dévasté les pays qui ont été envahis. Elle a aussi frappé de plein fouet les allemands. le soldat en est un bon exemple. Musicien amoureux avant la guerre, il devient cet être qui tente de survivre comme il peut dans le tumulte du conflit.

Le récit est lent, oppressant, l'horreur n'a pas besoin de sang. Ce huis-clos se révèle au fil des pages et l'humanité naît de l'inhumain. L'insertion de flash-back donne un vrai souffle au soldat, qui, malgré les actes qu'il a commis, est habité par une conscience. Il a tout perdu, mais il veut vivre, tenter de se reconstruire. Mais il ne veut pas commettre l'innommable, et le contact avec Lydia va lui montrer que rien n'est simple dans ce monde.

L'auteur a parfaitement su retranscrire les émotions de cette petite fille seule, désoeuvrée, qui comprend vite que sa survie dépend du bon vouloir de cet homme. Ses réflexions sur le monde, sur cette guerre qu'elle ne comprend pas jalonnent ce roman, tout comme celles du soldat. Ces deux personnages s'animent, se construisent au fil des pages. Les pièces du récit d'imbriquent petit à petit pour nous emmener dans une direction que je n'avais pas forcément prévue.

Ai-je aimé ce roman ? Oui, c'est indéniable. La lenteur du récit a parfaitement servi l'histoire, la noirceur a insufflé un vent d'émotions dans mon coeur. Ce sont des pages difficiles, mais empreintes d'une émotion lourde. J'ai vraiment apprécié.
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Je remercie les éditions Préludes et Babelio de m'avoir permis de découvrir le roman de Jason Hewitt, le silence des bombes, et d'en rédiger la critique.

Lydia, petite fille de onze ans, fuit le Pays de Galles, où elle était réfugiée, et choisit de rentrer chez elle, de retrouver sa mère. Nous sommes en 1940, en Angleterre, dans le Suffolk, l'été est particulièrement chaud. Au terme de son voyage, Lydia retrouve Greyfriars, la maison de son enfance. Mais le village est déserté, la maison est vide... Lydia s'installe dans la maison. le soir même, un soldat anglais trouve lui-aussi refuge à Greyfriars. Sous la menace d'une arme, il interdit à la petite fille de sortir de la maison.
Le décor du roman est posé. Lydia et le soldat.... Deux personnages dissemblables qui vont devoir cohabiter quelques jours, s'observer, se parler.
Le soldat n'est pas anglais, mais allemand. Lydia l'a reconnu à son accent imperceptible. La guerre transforme les hommes et brise les destins. Heiden était un musicien, il a commis l'irréparable, a tué, a assisté à des exactions.
Quel peut-être son avenir ? Quel rôle Lydia peut-elle jouer ? Les récits se mêlent, passé, présent, les points de vue de Lydia et de Heiden se répondent, se complètent, pour former un récit cohérent, très fort, dans lequel l'émotion est omniprésente.

Et pourtant, je dois avouer que j'ai trouvé ce roman difficile à lire.
Si le texte est très bien écrit, et la perspective et l'analyse des personnages tout à fait originales, j'ai regretté l'atmosphère plombée, désespérée, aride de ce huis clos. Je n'ai pas retiré un vrai plaisir de ma lecture.

Cependant, la qualité littéraire du "Silence des bombes" est telle que je souhaite donner une deuxième chance à ce roman - je vais le reposer et reprendre mon souffle avant de reprendre, plus tard, une deuxième lecture plus apaisée.

Je souhaite reprendre cette critique en évoquant la rencontre avec Jason Hewitt organisée par Babelio en début de semaine. J'ai été particulièrement intéressée par deux phrases, deux réflexions générales : à la question : l'homme peut-il faire une croix sur un passé douloureux et tout reprendre à zéro ?", Jason Hewitt répond simplement "non". Nous sommes déterminés par notre passé, il restera en nous à jamais. Il ajoute : la représentation que nous nous faisons de nous-mêmes n'est pas exacte, nous nous imaginons être bien meilleurs que ce que nous sommes réellement. Cet éclairage permet en particulier de mieux mesurer la complexité du personnage de Heiden.
Les échanges de qualité entre les lecteurs (lectrices) et Jason Hewitt, mis en valeur par Pierre Krause et très bien traduits par l'interprète, m'ont beaucoup apporté, ils m'ont donné à réfléchir ; je suis tout à fait sûre maintenant que je vais reprendre la lecture du Silence des bombes, écouter de nouveau le dialogue singulier entre Haiden et Lydia, et repartir dans le Suffolk, au cours de l'été 1940.







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Merci à Babélio et Préludes pour ce livre, ainsi que pour la rencontre avec son auteur !

J'ai apprécié ce livre original. L'histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale, mais au final un livre similaire aurait pu être écrit en se plaçant dans d'autres circonstances. Du coup j'ai trouvé la présentation de quatrième de couverture un peu trompeuse. On est donc dans un pays en guerre -l'Angleterre - et une fille de 11ans va voyager toute seule pour rentrer chez elle. Là elle y rencontre un homme, et ni son identité ni ses motivation ne sont très claires. On suit globalement ces deux personnages sur un temps très courts (quelques jours). Ils vont lier une relation étrange, entre quotidien et évènements exceptionnels et leur passé et personnalités vont peu à peu se révéler.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance très intime de ce livre. Le ton est tout en finesse et en doute, tournant autour de gestes presque simple que l'on ne sait pas comment faire - ou si on doit le faire. La méfiance est sans arret présente, induisant une relation en yoyo des personages. J'ai particulièrement apprécié le personnage de la jeune fille paumée, une enfance qui ne l'ai plus tout à fait et qui essaie d'agir en adulte dans une situation incompréhensible. Pour une fois on a une vision que je trouve assez honête de l'enfance, sans tabou et sans naïveté exagérée, sans pour autant la doter d'une maturité et d'un recul d'adulte.

J'ai un peu moins aimé les passages sur le passé de l'homme -plus classique, moins original, bie qu'également bien construit.

Car plus généralement l'intrigue et l'ambiance sont très originales sans etre extravagantes, ce qui est pour moi un gros point positif. Par contre, si vous voulez lire un livre "typique" sur la seconde guerre mondiale et ces atrocités, je vous déconseille celui-ci.

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Mes impressions sur la rencontre (en espérant que ça ait sa place ici) :

Un super accueil, un auteur qui a des choses à dire, une traductrice top,.. J'ai même pu poser mes questions interminables (oups, désolée). Ce que j'en retiens principalement : l'auteur a lu des tas de documents -tant historiques que personnels - pour mettre en place son histoire, comme c'est un comédien il a joué seul chez lui ces personnages pour mieux s'en imprégner, il a établi leur emploi du temps précis à la demie-heure près lorsqu'il a conçu le roman, il a donc globalement planifier et travailler très finement l'intrigue de manière presque mécanique, il s'est plus facilement mis dans le peau du Lydia que du soldat qui a vécu la guerre, il a visité différents lieu et s'est inspiré d'un fait réel pour point de départ : un corps trouvé sur la plage pendant la guerre pour se dire "et s'il n'était pas mort, qu'aurait-il pu se passer ?...". Et aussi, tout aussi fondamental, il a l'air très sympathique ou est en tout cas très poli avec un petit côté très "smart" (faut dire, si j'ai bien compris il a vécu entre Oxford et Londres et est comédien de théâtre) et est plutôt agréable à regarder (mais encore plus à entendre. Ha ce merveilleux accent(/diction) qui nous donne l'impression d'être super bon en anglais !....).

Vous pouvez trouver un compte-rendu de la rencontre nettement plus substantiel sur le blog de Babelio, organisateur de la rencontre : https://babelio.wordpress.com/2015/10/02/quand-les-lecteurs-de-babelio-rencontrent-jason-hewitt/
Merci encore à eux ! (et à l'éditeur, et à l'auteur bien sûr)

Lien : http://lemoulinacritiques.bl..
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Le contexte de guerre et le huis clos offrent un climat tendu particulièrement suffoquant.
J'ai eu beaucoup de mal à cerner l'allemand Heiden, et l'auteur joue aussi très bien avec les incertitudes. Petit à petit, à mesure que les souvenirs refont surface, on découvre son histoire avec la belle Eva et la guerre en Norvège. On apprend surtout à le connaître tout en ayant constamment une part de doutes quant à ses intentions, tout autant que Lydia, qui oscille entre peur et espoir. Seule, elle a appris à se méfier mais désire ardemment retrouver sa famille, ou à défaut, tout autre présence adulte rassurante.

C'est vrai qu'il y a peu d'action et que la narration possède peu de dialogue, jouant forcément sur le rythme de lecture. Mais, même si je me suis un peu attardée sur ce livre, je n'ai pour autant jamais ressenti de manque d'intérêt.
Jongler entre la troublante situation présente, les souvenirs d'Heiden et ceux de Lydia m'a plu et a donner à l'ensemble un poids particuliers à l'ensemble. Tous deux sont des victimes de la guerre. Leur passé respectif leur permet difficilement la confiance mais une relation s'établie malgré tout mêlant haine et affection...................................
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Coup de coeur pour ce magnifique roman d'une sensibilité et d'une beauté enivrante. J'ai adoré ce roman sur la rédemption qui m'a émue au plus profond de mon être. J'ai eu beaucoup de mal à croire que c'est un premier roman tant il est maîtrisé et abouti. J'ai pourtant eu peur que ce ne soit qu'un énième roman sur la guerre et ses affres, craintes vite balayée par la puissance des personnages, la justesse des mots.

Ce huis-clos avec pour personnages principaux Lydia une jeune pré-adolescente et un soldat allemand est d'une telle intensité que forcément tout ce que je pourrais en dire dans cette chronique ne pourra pas refléter exactement ce qu'il a remué en moi et ce que j'ai ressenti. On assiste à une belle relation qui se noue petit à petit, des questionnements des deux personnages et du désir de changer, de rattraper les erreurs passées, de se racheter. On perçoit comment la guerre transforme tout les gens, les paysages, les priorités, les vies. On vit avec eux le présent mais on fait quelques incursions dans le passé. L'auteur a bien réussi à montrer que l'on peut changer et faire changer une personne mais aussi à poser la question de l'humanité en chacun et la possibilité de la rédemption quand l'irréparable a été commis. Peut-on réellement oublier ? Vivre avec ? Prendre un nouveau départ ? Arrivée presqu'à la fin j'ai espéré que mon plaisir ne soit pas gâché par une fin gnangnan, un espèce de happy end à l'américaine. J'ai donc été soulagée, ce n'était pas le cas et la fin bien que tragique

J'ai eu l'opportunité grâce à Babelio de pouvoir rencontrer l'auteur qui est fort sympathique et à apporter un éclairage supplémentaire sur l'histoire et les personnages. J'ai passé une superbe soirée et apprécié avoir le point de vue de l'auteur et connaître la génèse de cette sublime histoire humaine.

L'auteur n'est pas à son maximum on sent qu'il peut aller encore plus loin et je lirai ses prochains écrits, il nous a d'ailleurs confié qu'il était sur le prochain. Une lecture précieuse et belle.

VERDICT

Un très beau roman sur la guerre, l'humanité en chacun de nous et la rédemption qui peut parler à chacun d'entre nous. Une écriture sincère et une histoire sensible et envoûtante. A lire, vous ne perdrez pas votre temps !
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Angleterre 1940
Suite aux bombardements nazis, Lydia, 11 ans, a été évacuée au pays de Galle. Malheureuse (battue?), elle fuit sa famille d'accueil pour rentrer chez elle et ses parents dans le Suffolk. Une fois arrivée, elle découvre le village et la maison de ses parents totalement vide.
Le lendemain, un homme avec un étrange accent, blessé et en uniforme anglais s'installe dans la maison. Un huis clos s'installe dans la maison : qui est cet homme étrange ? le lecteur le découvrira un peu par le regard intrigué de la petite fille ainsi que par les réflexions de l'homme, qui dit s'appeler Heiden.
Au début, je n'ai pas apprécié du tout la construction : en particulier la façon de passer du coq à l'âne de l'auteur entre les personnages et les périodes : un paragraphe se déroule en 1940 avec Lydia et le suivant sans transition se passe en Allemagne en 1933 via les souvenirs de Heiden ...
Et puis après une période d'adaptation, j'ai trouvé l'histoire très prenante, pleine de suspense ...on découvre peu à peu qui est Heiden et ses motivations : il en devient attachant même aux yeux de la fillette. Ami ou ennemi, peu importe, il devient tout simplement un humain avec ses peines et ses sentiments, sa lâcheté parfois et également une certaine forme de loyauté.
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J'ai beaucoup aimé le silence des bombes, particulièrement pour son écriture délicate.

Ce roman est presque scindé en deux parties. D'un côté nous sommes en compagnie d'un soldat allemand, Heiden, qui se remémore avec souffrance les épisodes de son vécu militaire et sentimental, et d'un autre, nous accompagnons Lydia, petite fille de onze ans qui cherche désespérément à comprendre qui est cet homme qui remplace ses parents dans sa maison déserte.

J'ai été très sensible à l'écriture de cette histoire. Je trouve que Jason Hewitt a une plume particulièrement poétique, élégante et mystérieuse. Chaque événement, chaque souvenir est retranscrit avec finesse et le mot qui me vient directement à l'esprit en pensant à la narration de ce récit est « délicat ». J'apprécie lire des textes soigneusement formulés comme celui-ci et je pense que l'on peut féliciter le travail du traducteur qui offre une version française très agréable.

Concernant l'histoire en elle-même, j'avoue avoir mis du temps à être totalement immergée. le début du livre est long. On a du mal à se repérer, on se demande qui est qui, la séparation entre présent et souvenirs est confuse. L'entrée en matière est assez difficile et lente en somme. En revanche, une fois que l'on comprend la manière dont la narration se déroule, l'immersion dans le récit est directe et intense.

J'ai adoré. On passe de sentiment en sentiment, de découverte en découverte. La curiosité, à son comble au commencement, est de plus en plus satisfaite au fur et à mesure, et ce jusqu'à la toute fin du livre. On s'attache aux personnages, à tous les personnages d'ailleurs –pas seulement Lydia et Heiden. Les émotions se succèdent et j'avoue m'être repositionnée plusieurs fois par rapport à mes sentiments vis-à-vis de quelques personnages. Comprendre certains comportements en temps de guerre est difficile et parfois impossible. Les interactions entre Lydia et Heiden, quant à elles, sont vraiment très intéressantes.

J'ai beaucoup aimé l'atmosphère pesante qu'établit l'auteur. On a réellement l'impression d'être en Angleterre, en pleine guerre mondiale, en proie à l'inquiétude. le fait d'avoir une narration un peu distante quelque part, permet l'instauration d'une espèce de flou inquiétant. Tout n'est qu'incertitude à un certain point du récit.

En définitive, j'ai aimé lire le silence des bombes qui offre une vision de la seconde guerre mondiale vraiment innovante. L'écriture est très agréable et bien que le début soit long à se mettre en place, tout le reste du récit est sincèrement poignant. Un livre que je conseille très largement !
Lien : http://www.casscrouton.fr/le..
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Un huit clos perturbant , une relation étrange entre une gamine de 11 ans et un adulte contraints pas la force des choses de cohabiter dans une demeure abandonnée au milieu de nulle part , seules personnes rescapées , semble -t-il, dans un village déserté d'une région côtière Anglaise de jeudi à lundi nous partageons le quotidien d' Heiden et de Lydia, dans des journées tristes et monotones rythmés par les contraintes du black-out l'histoire s'étire doucement avant de prendre un rythme assez soutenu, l'auteur nous maintient en haleine tant dans le passé que dans le présent. La vie s'est arrêtée pour eux dans Silence des bombes Pourquoi Comment ?Pourront ils la reprendre et le feront ils seuls ensemble ?
C'est en alternance que nous suivons Hieden dans sa vie antérieure, et progressivement nous comprenons les raisons de son comportement et des raisons qui justifient sa place à cet endroit dans cette maison Quand à Lydia, elle fait vivre sa famille dans cette demeure à travers les jours passés .
Nous ressentons toutes les émotions de ces 2 protagonistes , et nous comprenons toutes les réactions vis à vis l'un de l'autre Oui au fur et à mesure tout s'explique et je ne dirais rien sur cet étrange soldat,se serait trop dommage.
Cette histoire est très intéressante, d'abord parce que Lydia est retenue contre son gré et que ses sentiments envers cet étranger vont évoluer au fils des pages, j'ai pensé au syndrome de Stockholm, deuxièmement parce qu'il traite d'une partie de l Histoire( avec un grand H) pendant la seconde guerre mondiale en Angleterre et en Allemagne et pour finir parce que la guerre ici a transformé une jeune musicien en meurtrier et bouleversé sa vie personnelle au delà de ce qu'il aurait pu imaginer.
Ce roman m'a touchée et remuée, je n'ai pu rester insensible devant ces 2 personnes torturées pour des raisons différentes, oui si différents et si semblables en même temps. C'est addictif nous attendons des réponses:
que sont devenus les parents de Lydia, où est donc sa mère, son père et son frère Alfie partis sur le front, le petit Button qu'elle a abandonnée au pays de Galles?
Qu'est devenue Eva, qui est vraiment Heiden ?
Qu'elle issue possible ?
Certaines viendront au fil des pages assez rapidement, pour d'autres il faudra attendre la fin Un premier roman de Jason Hewitt , assez original, qui maitrise ce huit clos angoissant par moment, très peu de dialogues, mais le tout est très bien traité avec des personnalités très vivantes Toutefois j'ai trouvé certaines scènes un peu incohérentes à cause de la différence d'age des personnages,n'oublions pas que Lydia a 11 ans, aussi je ne suis pas sure qu'un adulte raconte des scènes d'atrocités commises avec autant de détachement , tout comme je ne pense pas qu'une gamine de 11 ans s'intéresse physiquement à un homme de cet age ( quoiqu'on ne sache jamais)
Je remercie les éditions Préludes et NetGalley pour m'avoir permis de faire cette découverte parce qu'en conclusion je dirais que ce roman très sombre qui se termine néanmoins sur un note d'espoir est vraiment à lire Je ne dirais pas que c'est un coup de coeur mais l'auteur a su bien susciter mon intérêt , et faire naitre beaucoup d'émotion. Ps la page de couverture est très accrocheuse , c'est ce qui a motivé au départ , en partie mon choix pour cette lecture Je préfère le titre Anglais : Dynamite room qui me semble mieux adapté , une fois que l'on s'en vient à tourner la dernière page, parce qu'il prend vraiment tout son sens
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Un peu difficile de se plonger dans le livre au début, le mélange des séquences passé-présent de chaque personnage donne l'impression de ne pas avoir de fil conducteur.
Pourtant le livre mérite d'être lu jusqu'au bout : la dernière partie recèle des passages intenses qui captent le lecteur, des masques tombent et rendent enfin les personnages attachants. Sans la dévoiler, la fin est inattendue, émouvante et poignante.
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Une pépite découverte par les Editions Préludes, à ne pas manquer. Un huit clos entre une fillette et un soldat pendant la deuxième guerre mondiale : poignant et percutant.
Une histoire qui prend de l'ampleur au fur et à mesure : cela démarre lentement, quelques longueurs au départ puis le récit prend de nouvelles dimensions, s'étoffe et le lecteur se retrouve scotché au texte. C'est ce qui m'est arrivé. le personnage du soldat, énigmatique au départ, se dévoile en racontant son passé. le texte alterne les passages entre passé et présent, et d'un personnage à l'autre.
La fillette, esseulée se retrouve dans sa maison vidée de ses habitants : sa mère a disparu; son père et son frère étant partis à la guerre : elle attend sa mère.
Pendant cette attente, elle se raconte et l'on découvre progressivement son enfance et ce qui s'est passé avant qu'elle revienne à la maison. Évacuée au Pays de Galles pour échapper aux bombardements et risques d'invasion allemande, elle est retournée seule chez elle.
Pourquoi ce retour ? Que s'est-il passé lors de son séjour après son évacuation ?
La force de ce livre est de nous entraîner dans la découverte de ces deux destins au passé lourd et de nous donner envie de tourner vite les pages pour comprendre.
Comprendre qui est ce soldat réfugié dans la maison de Lydia ?
Comprendre pourquoi la fillette est revenue ? Quels sont les liens qui les unissent ?
Je vous conseille vivement cette lecture : un livre avec une écriture fluide qui nous accroche tout du long, livrant une vision différente de la deuxième guerre mondiale avec la confrontation d'une fillette anglaise et d'un soldat allemand.
Un roman qui questionne aussi sur la rédemption.
Une pépite à ne pas rater.
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